Café Philo : faut-il avoir peur de ce qui se répète ?

Ce samedi 3 février 2024, 24 personnes sont venues débattre lors d’un café philo organisé par l’association Nouvelle Acropole du 11ème arrondissement de Paris, autour du thème : faut-il avoir peur de ce qui se répète ?

Après avoir cherché à argumenter nos idées, nous nous sommes inspirés du regard divergeant de l’autre.
Si la répétition peut enfermer dans un circuit ennuyant, elle peut aussi être un formidable outil pour accéder à un apprentissage.
La conscience qualifie le rapport que nous avons avec la répétition des choses. Dans la philosophie zen, l’habitude est alors une routine qui permet de s’élever.

A travers des échanges fluides, cet art du dialogue a permis d’élargir notre champ de vision et de nuancer pour, petit à petit, approfondir les réflexions.

Prochain RDV le samedi 2 mars à 16h : l’égalité est-elle juste ?

https://www.eventbrite.fr/e/billets-cafe-philo-legalite-est-elle-juste-805824892947?aff=oddtdtcreator

Galettes solidaires des Rois !

« Nous avons tous un infini à donner, il nous faut trouver la façon de le donner »

Et Samedi 27 janvier, nous l’avons trouvé ! Une équipe de volontaires s’est réunie pour confectionner 7 galettes et 40 crêpes pour régaler les papilles des accueillis de l’association « Manuit » d’Anglet.

Une parenthèse de convivialité et de partage pour donner avec simplicité à ceux qui en ont besoin. Vivre ce lien aux autres est une vraie source d’Amour dont nous avons tous besoin !

Alors si toi aussi tu cherches une façon de donner, rejoins-nous !

Maraude de Noël pour réchauffer les cœurs

Au cœur de l’hiver, au moment où les nuits sont les plus longues, 14 volontaires de Nouvelle Acropole Lyon ont sillonné les rues du centre de Lyon pour réchauffer les cœurs de 30 personnes sans-abris, en plus de réchauffer le corps avec une boisson chaude et une bonne soupe préparée par leurs soins.

Les volontaires ont offert de jolis cadeaux à ces personnes en grande précarité, qui les ont accueillis parfois avec beaucoup d’émotions. « Cela fait si longtemps que je n’avais pas reçu de cadeau », a partagé un sans-abri.

Une citation d’une papillote dégustée à cette occasion résume bien l’attention portée lors de cette maraude de Noël : « Les paroles sages tombent quelquefois dans l’oreille d’un sourd ; mais un mot gentil n’est jamais perdu. Arthur Helps»

CAFÉ PHILO

Apéro philo “Le désir s’oppose-t-il à la sagesse ?”

Le désir est un concept complexe, qui suscite de nombreuses réflexions et interrogations. Est-il opposé à la sagesse, ou bien sont-ils complémentaires ? À l’occasion de l’apéro philo qui a réuni plus de 20 personnes, nous avons exploré différentes perspectives sur cette question.

Tout d’abord, il est important de reconnaître que le désir est inhérent à l’être humain. Nous sommes tous animés par le désir, qu’il soit conscient ou inconscient. Assouvir nos désirs et ressentir la frustration engendrée lorsque ceux-ci restent en suspens, fait partie intégrante de notre cheminement vers la sagesse.

Natacha soulève le fait que le désir peut être vu comme une échelle, avec différents niveaux. Il est également essentiel de distinguer le désir de la pulsion. Le désir peut être différé, il n’est pas nécessairement assouvi immédiatement.

Sarah, de son côté, aborde la question du désir pessimiste. Elle souligne que l’idée d’absence de désir peut être perçue de manière négative, et que la vie ne serait pas complète sans désir. Elle évoque par ailleurs le désir de justice, qui permet de faire avancer la société. Certains désirs sont souhaitables et d’autres, il vaut mieux les garder pour soi.

Adrien partage le point de vue selon lequel le désir peut ne pas toujours être assouvi. Il fait remarquer que le désir peut engendrer d’autres désirs et qu’il peut parfois devenir obsessionnel, cherchant sans cesse à revivre une première fois. Le désir peut combler, mais laisse toujours l’idée d’un manque.

Il est intéressant de noter que différer la réalisation du désir peut permettre de cultiver des vertus. Ce concept rejoint l’idée de l’hybris, qui est le fondement de la tragédie. L’hybris est souvent associée à la démesure et à une recherche excessive du désir.

Jose apporte un autre point de vue en affirmant que le désir extrême peut conduire à l’insatisfaction. Il estime que le désir doit être contrôlé et que la raison est l’outil nécessaire pour y parvenir. Néanmoins, il considère que le désir en soi est la vie, et que le contrôle et la maîtrise par la raison nous apportent une élévation.

Platon soutient que nous sommes toujours attirés par ce qui nous manque. Ce désir intense peut être impulsif, mais ceux qui sont alignés avec la sagesse apprennent à transformer cette force de motivation en une quête de connaissance. La sagesse est fréquemment associée à une attitude prudente et avisée, à une recherche de la juste mesure, à la voie du milieu. En occident, la sagesse est souvent égale à la quête de connaissances, tandis que dans d’autres cultures, elle peut être davantage liée à l’harmonie spirituelle.

Enfin, Épicure propose une classification des désirs en trois types. Les désirs naturels et nécessaires sont acceptables et doivent être satisfaits. Les désirs naturels, mais non nécessaires, comme les relations sociales, doivent être modérés. Enfin, les désirs non naturels, tels que la renommée ou le pouvoir, sont vains et doivent être évités.

En conclusion, il est clair que le désir et la sagesse sont étroitement liés. Le désir est une force qui peut nous pousser à nous élever et à atteindre de nouveaux objectifs. Cependant, il est important de trouver le juste équilibre et d’éviter l’excès. La sagesse consiste à canaliser nos désirs de manière avisée, en recherchant la juste mesure et en cultivant des vertus.

1er café-philo 2024 – « Quand tout va mal, ai-je le droit d’être heureux ? »

Le jeudi 18 Janvier, la série des cafés philo de 2024 a commencé!

Nous nous sommes réunis autour de la question suivante:

« Quand tout va mal, ai je le droit d’être heureux? »

Rapidement, des questionnements émergent.

Qu’entend on par « tout »? Mon moi émotionnel ? La société ? L’environnement ? Le monde ?

Qui peut me donner le « droit » d’être heureux ? Est-ce une liberté ? Un choix ? Un devoir ?

Et finalement, comment qualifier le mal ? Et le fait d’être heureux ?

Certaines notions ont rapidement émergées telles que la culpabilité, la justice et la responsabilité.

Nous avons finalement convergé vers la pensée de Denis Diderot : « Il n’y a qu’un devoir, c’est d’être heureux. »

Durant ce café-philo, nous avons pris conscience que le plus important n’est pas la réponse directe à la question, mais tout le travail de compréhension de celle-ci.

Maraude philosophique – maraude cookies

L’odeur des cookies se diffusent dans la cuisine. Le café et le thé sont en préparation. Les sacs de vêtements sont triés. Ça y est, tout est prêts pour partir!

Nous étions 9 personnes enthousiastes avec quelques appréhensions qui avons voulu partir à la rencontre des personnes sans-abris pour leur offrir notre attention. Au final, c’est nous qui avons retrouvé une part de notre humanité dans nos échanges.

Des sourires se sont dessinés, des histoires se sont racontées, des cadeaux ont été partagé …

Pour faire vivre le lien plus longtemps, nous avons demandé aux personnes rencontrées quelques phrases qui les animent ; pour un « Personne ne connaît la vérité », pour un autre « Je ne suis pas riche mais je suis libre ».

C’est avec des yeux nouveaux que nous rentrons chez nous.

Leur positivité nous a amené à relativiser sur nos propres vies.

Nous avons été impacté par leur courage de continuer à créer des projets, rien ne les arrête !

La maraude du 13 janvier nous a permis de voir l’humain dans la personne qui vit dans la rue.

[Conférence] La quête de l’essentiel

Ce mercredi 24 janvier 28 parisiens sont venus à l’Espace Le Moulin, pour se questionner sur cette quete de l’essentiel et vivre en philosophe dans un monde en crise.

Quel est notre essentiel ? A première vue, difficile de parler d’un essentiel commun tant nos regards divergent sur le monde… Mais en même temps, l’essentiel est déjà là. Il ne s’achète pas, il ne se consomme pas. Il est le même pour tous. Car, de la même manière qu’une partie de nous veut toujours obtenir plus, une autre partie de nous aspire à autre chose.

L’essentiel a une valeur, c’est pour cela qu’il ne se monnaie pas. C’est parce que l’essentiel n’a pas de prix qu’il nous emmène au plus haut du respect des autres et de nous-mêmes. Vivre ce que nous avons d’essentiel au quotidien nous conduit à une vie plus digne, plus respectueuse, plus cohérente. Mais cela n’est pas sans défi…

Ce défi, les philosophes d’Occident et les sages d’Orient ont cherché à le relever. Dans un monde en crise de liens, où le paraître détrône l’essentiel, retrouver ces repères permet de se reconnecter à notre quotidien.