[Conférence] Ueshiba et les philosophes de l’âme

“Combattre ! Vaincre ! Dominer ! A quoi cela sert-il ? Gagner aujourd’hui signifie perdre demain !”

Cette idée de Morihei Ueshiba a certainement été révolutionnaire dans le Japon du XXe siècle. En transformant un art de la guerre en un art de la paix, le fondateur de l’Aïkido, cet art martial non-violent, montre que pour servir le monde, le seul combat à mener se fait à l’intérieur de nous-même.

Au carrefour entre les traditions bouddhistes, shintoïstes et les enseignements des anciens samouraïs, celui qu’on nommera O Sensei chercha toute sa vie à cultiver cet art de la paix.

Une 30aine de personnes sont venues partager ce constat, ce jeudi 25 avril, sur la philosophie des arts martiaux.

Merci à notre conférencier pratiquant Jean René, pour cette invitation à nous préoccuper de cette harmonie interne. C’est toute la modernité de la voie du guerrier que ce grand maitre d’aikido a tracée, dont l’essence même est l’amour de la sagesse.

Le Jour de la Terre à la Cour Pétral

Des associations locales ont participé à la journée.

Ainsi, ce 20 avril, l’association Nouvelle Acropole s’est mobilisée, comme tous les ans à la Cour Pétral, pour cet événement. Et cette année, elle a invité plusieurs associations locales à participer à ce festival. Tout d’abord, a eu lieu une séance de découverte des oiseaux sur le site par Cédric de l’association Perchés de nature. Ensuite, une découverte de la flore et de ses vertus insoupçonnées avec Anita de l’association camerounaise « Au carrefour des Cultures » .Et une découverte également de la plante  du chanvre avec Thierry de l’Association Arter’Hom  qui en a présenté les usages pour le textile, les habitations, l’alimentation. Et a montré la réalisation d’une corde de chanvre utilisée pour les bateaux.

La journée s’est clôturée par une conférence sur le thème : introduction à la biodiversité dans le Perche, l’unité dans la diversité avec Chloë et Cédric.

Le public a beaucoup apprécié de découvrir cette diversité de points de vue qui s’est déployée lors de ces interventions. Les intervenants se sont retrouvés sur un point commun, une unité qui fédère toutes les bonnes volontés. L’unité qui a rassemblé à la fois les intervenants et les participants pourrait se synthétiser ainsi :  la protection de la terre mère qui nous porte et qui fait preuve de tant de générosité est une cause majeure pour tous les citoyens. Et cette conscience, ce n’est pas seulement lors d’une journée, mais pour tous les jours !

Le miracle de la lumière

Parfaitement manifesté le temps d’une douce journée ensoleillée, cœurs et esprits unis dans le verbe révélé par Jacqueline KELEN.

Car c’est du cœur qu’il a s’agit. Non pas du coeur-organe participant à la circulation de la vie. Mais du cœur-centre. Centre de l’Homme. Vie-même.

En écho aux illustres SOCRATE, PLATON, PLOTIN, Raymond LULLE, Blaise PASCAL et Simone WEIL, Jacqueline KELEN témoigne d’un cœur siège d’intelligence, de compréhension, d’amour, de sagesse.

Un espace intime puisant son eau éclatante à la source, et seul capable d’étancher la soif de l’Homme. De ceux qui dépassent les sciences humaines pour emprunter le chemin d’une science divine.

Reconnaissante pour sa Présence comme pour sa Parole, Nouvelle Acropole Biarritz adresse ses sincères remerciements à Jacqueline KELEN.

Soirée Lez’Arts du 22 mars 2024

Merci à ceux qui osent poser leurs mots sur le tempo, s’élancer sur le théâtre d’impro, s’ouvrir, être là !

Une très belle soirée autour du doute et de la conviction. Les lez’arts sont repartis avec leurs pépites : confiance dans l’inconnu, dépassement de soi, se donner à fond même si le doute est là, se surprendre et se découvrir …

Les soirées Lez’Arts c’est une fois par mois où l’art est à l’honneur (chant, théâtre d’impro, slam, …)

Printemps des poètes

« Vivre poétiquement, c’est avoir une tenue de langue et d’âme qui ré-enflamme la vie » Christian Bobin

A l’occasion du festival du Printemps des Poètes, Nouvelle Acropole Paris 5 s’est habillé de poésie !

Ce samedi 23 mars, des poètes parisiens sont venus aux différentes activités proposées pour mettre en valeur la poésie.

📜✨14h30 – 16h00 Nous avons commencé par un  atelier d’écriture pour débutant; l’opportunité de s’inspirer de la nature florissante du printemps pour donner vie à vos vers.

📜✨17h – 18h30 : Nous avons continué par un Café philo qui questionnait sur la vie et la poésie « Peut-on vivre sans poésie ? »

📜✨19h Nous avons clôturé cette journée par une Scène ouverte où se sont déroulé des déclamations et des improvisations.

Cet événement a été l’occasion parfaite de s’exprimer et de se connecter avec d’autres passionnés de poésie.

[CONFERENCE] Hildegarde de Bingen et les mystères de la vie intérieure

Pour la journée de la femme, Nouvelle Acropole Paris 5 a souhaité mettre en valeur cette abbesse qui a marqué le Moyen-Âge par sa vision de l’être humain et de la Nature.

« Le corps est l’atelier de l’âme où l’esprit vient faire ses gammes ». Abbesse, poétesse, mystique, médecin, compositrice, herboriste…

Durant une soirée on a pu écouter la vie de Hildegarde de Bingen qui a eu l’oreille des grands empereurs et papes de son temps, qui a bousculé les codes de l’époque et a cherché à rétablir une harmonie dans un paysage politique déboussolé.

Mais c’est surtout l’empreinte de sa vie intérieure qui a marqué ses contemporains du Moyen-Âge. Sa philosophie tient de ses visions : l’être humain est un microcosme inséré dans un macrocosme. Cette représentation du monde invite à un rapport plus simple, plus sobre avec la réalité, dans laquelle corps, âme et esprit, parcelles d’un tout qui interagissent entre elles.

[CONFERENCE] La magie en Egypte ancienne

Vendredi 22 mars, Nouvelle Acropole Paris 5 a accueilli Fernand Schwarz, égyptologue et philosophe, fondateur de Nouvelle Acropole en France, auteur du livre “Egypte : la magie du cœur” pour une conférence sur l’Egypte.

Les Égyptiens avaient compris que, contrairement à l’inné, l’acquis peut se perdre très rapidement et conduire, s’il n’est pas réactualisé, à l’amnésie, à l’ignorance et à la barbarie. Sans la perpétuation de l’acquis, donc de la tradition, de la connaissance, le cours naturel des choses mène toujours vers le Noun primordial, le chaos. En se laissant aller, on ne peut que rencontrer le néant. Il est vain de compter sur le destin si on ne l’aide pas.

C’est à travers la notion de la héka, traduite par « magie », que les Égyptiens ont réussi à mobiliser tous leurs moyens pour entretenir l’ordre du monde et repousser en permanence les forces du chaos. La magie est un fait de civilisation en Égypte et la caractérise. Mais nous commettrions une erreur en l’associant à la sorcellerie ou à la soumission d’autrui. Le siège de la pratique de la magie se trouve dans le cœur-conscience, le centre des plus fines perceptions. La qualité de la pratique magique est étroitement liée à celle du cœur.

Merci pour ce bon moment

Conférence participative : Oser l’inconnu

Retour sur notre Atelier de Philosophie Pratique

“Il n’y a rien de plus courageux que de s’aventurer dans l’inconnu.” – Paulo Coelho

Jeudi 18 janvier, cette conférence participative qui s’inscrit dans le cycle d’atelier de philosophie pratique nous a plongés dans le thème captivant de

“Oser l’Inconnu”.

De cet atelier, plusieurs réflexions ont été partagées :

🔹La peur : une émotion complexe face au danger ou au risque, ni bonne ni mauvaise. Comme le dit Sénèque, “Rien n’est terrible dans les choses si ce n’est la peur elle-même”.

🔹L’inconnu : un territoire mystérieux à découvrir. Faire face à l’inconnu nécessite de choisir une direction et de prendre des décisions pour repousser la peur.

Les philosophes antiques nous rappellent que le véritable voyage est intérieur, où nous découvrons qui nous sommes et nous transformons.

Conférence – Magie, la voie du coeur dans l’Egypte Antique

Jeudi 14 mars, à l’Athénée Municipale, Fernand Schwarz nous a plongés dans l’univers symbolique et magique de la civilisation égyptienne.

La magie pour les Égyptiens est une science des liens. Il s’agit de comprendre comment on se connecte à notre environnement, aux autres, à soi. Il existe dans leur représentation, une relation intrinsèque entre action morale, rites et bien être du pays. Les Égyptiens se sentaient responsables et concernés par le lien aux dieux, non pas pour qu’ils les aident, car ils n’attendent pas de miracles, mais simplement pour entretenir une relation avec les parties et le tout, et avec les mystères de l’invisible ne se perçoit qu’avec le cœur.

Le cœur ou Ab est le lieu d’accueil de la conscience, c’est la raison pour laquelle il est parfois représenté sous forme d’amphore. Le cœur-conscience doit être plus léger que la plume de la Maât, symbole de justice et du monde intelligible. L’action de l’homme juste est guidée par la justice, il agit correctement avec son cœur plus que ce qui est de ses désirs personnels.

Heka est le symbole du monde imaginal, elle est cette force créatrice qui relie le monde depuis sa naissance. Formé par Hé (nœud) et Ka (force génération psychique des choses), elle permet l’unité avec le monde intelligible (Maât) et le monde concret (Pharaon)

L’imagination, pour s’enrichir intérieurement, était fondamentale dans cette civilisation, qui s’est donnée comme mission de sortir de la confusion et de faire vivre, à toutes les échelles de la société, l’émerveillement et le lien au sacré. Fernand Schwarz évoque une pratique égyptienne, aujourd’hui connue sous le terme de “performativité“ : la concentration et la visualisation sur des images, des signes ou des symboles est une pratique ancienne qui développe le mental intuitif, à l’image de ce qui pouvait se pratiquer dans l’école de Pythagore, pont entre la civilisation égyptienne et la Grèce antique.

Cet enrichissement intérieur éveille à d’autres dimensions et nous donne la force de se projeter, de faire advenir une réalité. Comme un acteur, le prêtre égyptien incarne les images, et d’une manière temporaire, il devient ce qu’il représente. En faisant cela il fait descendre ce qui est d’ailleurs. Le fait d’énoncer les mots rends les choses réelles nous explique le conférencier, qui donne l’exemple du mariage et des vœux prononcés pour concrétiser la réalité du lien qui uni deux âmes.

Enfin c’est un état d’esprit que Fernand nous partage : l’esprit de victoire, d’une détermination, d’une conviction qui transcende le réel. Pour activer les équilibres il faut donner plutôt que vouloir recevoir ou réclamer. La voie du cœur est la voie du sacré en Égypte Antique, et irrigue tous les pans de leur civilisation.

La conférence s’est clôturée avec une séance de dédicace pour la sortie de son dernier livre : Égypte, la magie du cœur.

Doit-on s’adapter à tout prix ?

Le 22 mars, à l’Espace Lehena, a eu lieu un apéro-philo sur « Doit-on s’adapter à tout prix ? », rassemblant 15 participants pour discuter des fondements de l’adaptation et de son impact sur l’évolution humaine et sociale. 

La discussion a débuté par l’examen des motivations derrière notre besoin constant d’adaptation, face à un monde qui change à un rythme sans précédent.

Nous avons ensuite exploré les défis et les paradoxes de l’adaptation dans un contexte d’accélération globale, soulignant comment cela peut sembler à la fois nécessaire et futile. Le débat a mis en lumière le coût de toute adaptation, insistant sur l’importance d’acceptation de ces coûts pour progresser.

Enfin, nous avons débattu de la nécessité de distinguer clairement entre les finalités et les moyens d’adapter, dans un monde de plus en plus complexe.

L’importance de maintenir de l’intégrité, ou des principes stables – qu’il s’agisse de traditions, de valeurs, d’idéaux ou de lois universelles – a été soulignée comme essentielle pour nous guider à travers les turbulences du changement, assurant ainsi un ancrage dans notre quête d’adaptation sans perdre de vue ce qui nous définit au plus profond.