CONFERENCE SUR SIMONE WEIL

NOUVEAU : Café-philo socratique

Une question fermée, des personnes, pour l’instant il n’y a pas l’air d’avoir de différence avec le café-philo, et pourtant.

Contrairement au café-philo, celui socratique a 3 règles qui vont nous demander une réelle écoute de l’autre pour lui apporter une réponse, un argument qui va nous permettre d’aller plus en profondeur dans l’échange.

Alors peut-on changer la société ?

Avant de vouloir changer la société, le café-philo socratique nous aide à prendre conscience de la qualité de l’échange que j’ai avec l’autre, et donc peut nous amener à nous changer en premier.

Se tourner vers l’essentiel

« Chaque âme est et devient ce qu’elle contemple. »


Mercredi 21 février, nous avons commencé le cycle en nous questionnant sur l’essentiel.
Qu’est-ce qui est essentiel ?
Ne serait-ce pas ce qui dure dans le temps ?
La philosophie pratique nous apprend à tourner le regard vers les sagesses atemporelles, vers ce qui a touché l’homme il y a des milliers d’années et qui nous touche encore aujourd’hui, contrairement aux modes qui changent.
La philosophie pratique est un mode de vie et une discipline de vie qui nous apprend à nous tourner vers cet essentiel.

La semaine prochaine, Platon nous amènera au fond de la caverne pour le second atelier mercredi 06 mars à 19h.
Le mythe de la caverne nous parle encore aujourd’hui après tant d’années, pourquoi ? Nous parle t-il seulement des dérives de la société ou nous parle t-il également de nous-même ?
Comment nous libérer de nos illusions, de nos conditionnements, de nos jugements ?
Il suffit parfois d’un sursaut pour que nous prenions conscience de certaines vérités, de certaines réalités et ainsi accepter de tourner son regard vers ailleurs, de changer de regard, de point de vue, oser sortir de la caverne.

[Conférence] Les 3 visages de la quête intérieur

Plus de 70 parisiens ce sont retrouvés ce 23 février 2024 pour écouter Reza Moghaddassi, professeur agrégé de philosophie, auteur du livre « La soif de l’essentiel ».

Dans les différentes traditions spirituelles se dessinent des tendances différentes qui ont parfois été opposées. Ces traditions invitent tantôt à un retrait du monde, tantôt à un engagement dans le monde, tantôt à un regard vertical, tantôt à un regard horizontal, tantôt à une dépréciation de ce monde d’illusions et d’apparences, tantôt à une célébration de la vie qui se donne à nous à travers la matière.

La vie est présentée tantôt comme une incarcération regrettable, tantôt comme une incarnation remarquable.

Le temps d’une soirée nous avons tenté de dépasser ces clivages et de montrer pourquoi tout cheminement spirituel se doit d’emprunter simultanément trois orientations apparemment contradictoires que sont l’élévation, l’incarnation et le dévoilement.

Une magnifique soirée!

Maraude de février

Pourquoi faisons-nous des maraudes ?
Ce n’est pas tant pour distribuer des cafés, des habits.


C’est pour partager des sourires, une oreille …

C’est retrouver l’humain, toucher l’authenticité que dans nos vies nous avons perdue, le paraître prenant toute la place.

Il y a une certaine authenticité qui peut nous déranger car nous n’avons pas l’habitude de recevoir autant de vérités intimes et pourtant elles nous touchent tous car nous pouvons nous retrouver dans leurs histoires, dans leurs colères, dans leurs joies…


Nous sommes tous reliés en tant qu’Homme, nous l’oublions trop souvent.

Conférence – Simone Weil, les besoins de l’âme

Si nous devions présenter Simone Weil, nous pourrions dire qu’elle n’était pas qu’une philosophe de réflexion, elle était une philosophe de l’action.

Elle est allée travailler à l’usine et dans les champs pour se rapprocher des conditions humaines les plus défavorisées, vivre leurs souffrances pour mieux comprendre les effets dévastateurs lorsque l’homme n’est plus considéré comme un Homme.

Au cours de son histoire, elle a mis en avant les besoins de l’âme humaine: la Vérité, l’Ordre et l’Enracinement ainsi que des couples d’idées qui nous paraissent opposés et qui se trouvent finalement complémentaires :

  • Liberté et obéissance
  • Égalité et hiérarchie
  • Sécurité et risque
  • Honneur et châtiment
  • Propriété privée et propriété collective
  • Initiative et responsabilité

Ces besoins, elle les regroupe dans son ouvrage L’enracinement, écrit dans une période d’après guerre pour reconstruire la France.

Mais finalement, ne seraient-ils pas atemporels ?


Aujourd’hui, le monde souffre d’un grand scepticisme, du doute permanent. Si la vérité représente le cadre pour que la pensée puisse exister, comment imaginer un futur s’il n’y a pas de vérité?


L’ordre quant à lui nous permet de choisir nos priorités en conscience, pour recréer de la cohérence dans notre vie et dans le monde qui nous entoure.


Comment pouvons-nous fonder une société si on ne sait pas d’où l’on vient et où l’on veut aller? L’état prend aujourd’hui une place dominante en gérant l’organisation du pays. Mais nous unit-il réellement? Qu’en est il de la nation? Celle qui nous porte vers un Idéal commun, qui nous rassemble sous des valeurs, qui nous rappelle que nous sommes un peuple.

Simone Weil a osé aller vers la souffrance afin d’oeuvrer pour ses valeurs : que chaque homme puisse retrouver sa dignité.

Et nous, avons-nous le courage de sortir de notre confort pour incarner nos valeurs au nom du bien commun ?

Marc Aurèle au secours de notre monde

Salle comble pour la conférence sur Marc Aurèle… Mais qu’est ce qui fait le succès de cette empereur Stoïcien qui s’était trompé en écrivant « « qu’en un rien de temps vous serez mort et rien ne restera de vous, pas même votre nom » !

Son grand retour aujourd’hui est lié au fait qu’il apporte des réponses au secours de notre monde. D’abord, cet homme qui a affronté deux catastrophe naturelles, une épidémie emportant 25% de la population et une vie en guerre, nous montre comment surmonter les crises. En se tenant debout, vertueux pour agir sobrement sur ce qui dépend de nous.

Ensuite, il nous réconcilie avec la mort, lui qui se rappelait chaque jour que sa vie n’est rien à l’échelle de la Nature et qu’à tout moment elle peut s’étendre.

Enfin, il nous montre que la philosophie se vit. Qu’elle est une pratique pour avancer mais que cela n’est possible qu’en s’entrainant jour après jours. Et cet entrainement passe par le dialogue intérieur.

Comme le disait Marc Aurèle : « Qu’est-ce donc qui peut nous guider ? Une seule et unique chose : la philosophie… Et celle-ci consiste à veiller sur le génie intérieur pour qu’il triomphe. »

Maraude de Noël pour réchauffer les cœurs

Au cœur de l’hiver, au moment où les nuits sont les plus longues, 14 volontaires de Nouvelle Acropole Lyon ont sillonné les rues du centre de Lyon pour réchauffer les cœurs de 30 personnes sans-abris, en plus de réchauffer le corps avec une boisson chaude et une bonne soupe préparée par leurs soins.

Les volontaires ont offert de jolis cadeaux à ces personnes en grande précarité, qui les ont accueillis parfois avec beaucoup d’émotions. « Cela fait si longtemps que je n’avais pas reçu de cadeau », a partagé un sans-abri.

Une citation d’une papillote dégustée à cette occasion résume bien l’attention portée lors de cette maraude de Noël : « Les paroles sages tombent quelquefois dans l’oreille d’un sourd ; mais un mot gentil n’est jamais perdu. Arthur Helps»

1er café-philo 2024 – « Quand tout va mal, ai-je le droit d’être heureux ? »

Le jeudi 18 Janvier, la série des cafés philo de 2024 a commencé!

Nous nous sommes réunis autour de la question suivante:

« Quand tout va mal, ai je le droit d’être heureux? »

Rapidement, des questionnements émergent.

Qu’entend on par « tout »? Mon moi émotionnel ? La société ? L’environnement ? Le monde ?

Qui peut me donner le « droit » d’être heureux ? Est-ce une liberté ? Un choix ? Un devoir ?

Et finalement, comment qualifier le mal ? Et le fait d’être heureux ?

Certaines notions ont rapidement émergées telles que la culpabilité, la justice et la responsabilité.

Nous avons finalement convergé vers la pensée de Denis Diderot : « Il n’y a qu’un devoir, c’est d’être heureux. »

Durant ce café-philo, nous avons pris conscience que le plus important n’est pas la réponse directe à la question, mais tout le travail de compréhension de celle-ci.

Maraude philosophique – maraude cookies

L’odeur des cookies se diffusent dans la cuisine. Le café et le thé sont en préparation. Les sacs de vêtements sont triés. Ça y est, tout est prêts pour partir!

Nous étions 9 personnes enthousiastes avec quelques appréhensions qui avons voulu partir à la rencontre des personnes sans-abris pour leur offrir notre attention. Au final, c’est nous qui avons retrouvé une part de notre humanité dans nos échanges.

Des sourires se sont dessinés, des histoires se sont racontées, des cadeaux ont été partagé …

Pour faire vivre le lien plus longtemps, nous avons demandé aux personnes rencontrées quelques phrases qui les animent ; pour un « Personne ne connaît la vérité », pour un autre « Je ne suis pas riche mais je suis libre ».

C’est avec des yeux nouveaux que nous rentrons chez nous.

Leur positivité nous a amené à relativiser sur nos propres vies.

Nous avons été impacté par leur courage de continuer à créer des projets, rien ne les arrête !

La maraude du 13 janvier nous a permis de voir l’humain dans la personne qui vit dans la rue.