Bâtir la paix, concilier l’unité avec la diversité

Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Philosophie instaurée par l’UNESCO et de notre partenariat avec « Le festival de la nuit de la philosophie » nous avons accueilli une quarantaine de personnes ce jeudi 21 novembre malgré le froid et la neige. Tous venaient assister à la conférence très attendue de Luc Bigé (philosophe, docteur en sciences et écrivain) « bâtir la paix, concilier l’unité avec la diversité ».

La nature réussit à transformer le conflit en harmonie, pourquoi pas l’homme ? Voilà l’une des questions abordées par Luc Bigé.

L’esprit et la matière ne cessent d’être ensemble, un point d’unité possible. L’homme sait que les tensions permettent de remettre en cause ses attitudes, et par cela il doit retrouver un état de conscience d’un monde unitaire, des archétypes en lui.

Exemples de travail suggéré par le conférencier : la pratique du non jugement, qui est un espace de silence où l’autre peut opérer sa métamorphose; aller vers la simplicité du cœur et devenir soi-même la paix.

« Je suis car nous sommes » – La philosophie UBUNTU

Dans le cadre de notre partenariat avec le « Festival de la Nuit de la Philosophie » à Rouen, nous avons accueilli plus de 40 personnes mercredi 20 novembre. Mandela et Desmond Tutu placent cette philosophie comme un idéal de société avec des hommes par nature reliés puisqu’appartenant à une même humanité. De cette même humanité rayonne une vision de l’être comme une force de vie, d’évolution et de relation, « je suis car nous sommes ». L’idée centrale est l’importance de la relation entre les humains. Quand il y a séparation, il convient de procéder à la réparation c’est-à-dire la réconciliation. 

Au sein de la société qu’est ce qui nous relie ? Qu’est-ce qui nous pousse à faire société ensemble ?
Voici les questionnements sur lesquels la conférencière a invité les participants à réfléchir par petits groupes.

Cette soirée s’est inscrite dans la finalité de l’école de philosophie, comme lieu d’échange et de construction pour penser et construire un vivre ensemble plus harmonieux.

Egypte, berceau de la philosophie

Mardi 15 octobre Fernand Schwarz à donné à Rouen la conférence « Égypte, berceau de la philosophie ».

Un public d’une cinquantaine de personnes s’est mis en relation avec les enseignements égyptiens et l’origine de la philosophie.

L’amour de la sagesse serait-il né bien avant les Grecs ?
En Égypte un terme s’apparente à celui de ‘Philosophia’, c’est le terme : Merrekh. « Mer » qui signifie Amour et « Rekh » qui signifie connaissance.
« Avec Rekh on connaît le monde »

Selon PtahHotep, sage et vizir égyptien, l’apprentissage se fait par l’écoute attentive c’est-à-dire être concentré et vouloir comprendre.
Chaque individu est responsable d’être et de rester concentré, pour pouvoir écouter.
Lorsqu’un proche nous parle, l’écoute attentive permet de le comprendre et d’être en capacité de parler d’âme à âme. Alors un dialogue philosophique apparaît et une relation entre deux intelligences s’ouvre.

Quel serait le monde d’aujourd’hui si chacun de nous choisit d’écouter attentivement ? Souhaite comprendre, avec le cœur, le vécu et la vérité de l’autre ?

Les égyptiens avaient compris que pour vivre au sein d’une société juste, ils avaient besoin d’individus ayant l’intention d’être justes. Et que cela s’apprend, en commençant par l’écoute, avec le cœur…

BOUDDHISME ET STOÏCISME

Mercredi 2 septembre a eu lieu une conférence participative sur le bouddhisme et le stoïcisme dont les pensées philosophiques pouvaient se rejoindre sur certains points.
Plus de 50 personnes ont participé à cet événement animé par Danielle et Antoine.
Nous avons pu également faire un exercice de méditation

La conférence s’est terminée par un pot convivial pour permettre de mieux nous connaître.

CONFÉRENCE DE CHLOÉ SUR LE YI KING

Lors de la conférence tenue à l’Espace Salvator vendredi 30 août.
Chloé a partagé avec enthousiasme sa passion pour le YI KING
Le plus vieux livre chinois appelé aussi Livre des Transformations ou Livre de Sagesse est un livre sacré contenant le fruit de la sagesse de plus de trois mille ans transmis sous forme d’énigmes.
À la fois livre de sagesse et de divination, le YI KING offre à l’homme une clé pour pénétrer le mystère de la vie et de son destin.
L’idée fondamentale du Livre tout entier est celle de transformation, rien n’est figé, immuable, acquis.
Cette idée de changement renvoie aux principes YIN et YANG qui alternent et se transforment l’un en l’autre, formant les deux facettes à l’origine de l’Univers.
On interroge le YI KING pour savoir quelle décision ou attitude prendre dans telle ou telle circonstance. La réponse est donnée sous forme d’une figure appelé hexagramme
le YI KING est composé de 64 hexagrammes formés chacun de deux trigrammes qui sont des représentations de ce qui se passe dans l’Univers
l’Hexagramme donne les caractéristiques et le potentiel de la situation énergétique du moment auquel le consultant se trouve lorsqu’il interroge l’Oracle. Il ne s’agit pas pour lui de deviner le futur, mais de bien comprendre le présent comme germe du futur afin d’adopter dans cette perspective l’attitude la plus juste.
Bien que complexe, cette approche du YI KING a su captiver l’auditoire qui sera certainement tenté d’approfondir l’étude de ce trésor de sagesse.
Cette soirée fort agréable s’est prolongée autour d’un apéro auquel les convives ont continué de débattre jusqu’à l’extinction des feux.

Café philo : vivre pour aujourd’hui ou pour demain ?

Ce samedi 27 juillet 2024, 23 personnes se sont retrouvées à l’association Nouvelle Acropole du 11ème arrondissement de Paris pour débattre avec enthousiasme et philosophie sur le thème : vivre pour aujourd’hui ou pour demain ?

Tout a commencé par un air de piano, improvisé, de l’un des participants…

Puis ont suivi des échanges riches – parce que multiples, et différents.
Des échanges, des questions et des réflexions en lien avec le temps, l’instant présent, la relation à notre finitude, la culture, la civilisation, la grandeur de nos oeuvres, le sens de ce que l’on fait, le lien entre présent et futur, ce qu’on construit et ce qu’on laisse derrière soi, ce qui dure et ce qui meurt, la notion de choix et de responsabilité…

Et pour terminer un poème, écrit pendant les échanges par l’un des participants, inspiré :

Habiter l’espace poétiquement
C’est accueillir sans soif une boisson
Asseoir son envie de parler sur la chaise de l’autre
Rire sans conséquences
Séduire les idées avec délicatesse
Ecouter sans couper la parole
Egoutter chaque idée en coupant les mots
Oser, poser, parler, râler
Se tenir les uns les autres à coeur
Un concerto à vingt voix, quelques-unes muettes
Je taille un texte, nous taillons une séance
Nous construisons une durée
Qui mène doucement à la finitude
En conscience du courage qui nous permet de crier :
« J’aime pas mourir, partons sur aujourd’hui ! »
Demain sera-t-il suffisant pour atteindre la grandeur ?
Gardons-en l’espérance sans ambiguïté.
Lancer des sondes, s’élancer vers les ondes.
Aujourd’hui ou demain, à votre guise.
Vivons vivants, sans parti-pris
En mouvement, ici, en sachant où l’on va.


MERCI.

CAFÉ PHILO : L’OBÉISSANCE S’OPPOSE-T-ELLE A LA LUCIDITÉ ?

Débat animé vendredi 28 juin lors de ce dernier café philo présenté par Danielle autour de la question : l’obéissance s’oppose-t-elle à la lucidité ?
Les deux camps bien qu’opposés se révèlent complémentaires, certains voient dans l’obéissance, une contrainte. Il en ressort que l’obéissance à des significations différentes selon le contexte qui renvoient à d’autres interrogations, l’obéissance réduit-elle la capacité de choix ? Peut-on obéir librement ?
On peut être obéissant et lucide de son obéissance.
Être lucide, c’est avoir son libre arbitre. La non-obéissance peut marginaliser, on doit respecter les lois de la société.
Certains interlocuteurs préfèrent le terme respect à obéissance, d’autres, conscience à lucidité.
Le dernier mot sera celui de
Socrate qui nous dit que la lucidité est une condition d’une obéissance morale tandis que Kant défend qu’obéir à sa propre raison rend libre.
La discussion passionnée s’est prolongée autour de l’apéro convivial.

Journée de la Terre Mère

Jour de la terre mère – Rouen – 20 avril 2024

Un flux constant d’une quinzaine de personnes a irrigué les trois activités proposées pour ce « jour de la terre mère » 2024.

La journée a commencé par un nettoyage de quartier sur les quais de la Seine. Les participants ont témoigné s’être sentis utiles à la préservation de la qualité de l’environnement. Le volume des détritus collectés leur donne raison.

Après l’effort, un piquenique partagé convivial, au chaud dans les murs de l’école, s’est prolongé autour de la construction d’une fresque picturale où petits et grands ont fédéré leur imagination et fait apparaitre et relié de nombreux éléments de la Nature.

Pour conclure la journée, les plus philosophes se sont interrogés sur le thème « l’homme peut-il vivre séparé de la Nature » et l’ont éclairé de leurs réflexions et échanges.

CAFÉ PHILO : Le progrès technologique nuit-il à la Nature ?

Jour de la Terre

Tel était le thème du dernier café philo proposé vendredi par Danielle à l’Espace Salvator. Avant que la discussion ne commence, la forme de la phrase est contestée, un débat est lancé pour la suppression du « forcément » qui pourrait orienter la réponse. Après un vote à mains levées, le thème du débat est reformulé :
Le progrès technologique nuit-il à la Nature ?
Le nombre des défenseurs du oui et du non était équilibré, le débat s’est déroulé de façon animée afin d’établir une synthèse des divers arguments.
Le progrès technologique est une création de l’homme, au service de l’homme. Le progrès technologique protège l’homme face à la Nature parfois hostile. L’homme fait partie intégrante de la Nature. Si celui ci nuit à la Nature il se nuit aussi à lui même. L’homme peut être destructeur et pense pouvoir réparer les dégâts causés grace au progrès technologique.
Pour aborder la question, l’échelle du temps est importante …
Si l’on se place dans la perspective de l’échelle humaine les dommages causés à la Nature sont importants, souvent irrémédiables.
À l’échelle spatio temporelle l’homme n’est qu’une poussière dans l’Univers, une égratignure face à la capacité de renouvellement de la Nature. L’humanité disparaitra sans que cela ne perturbe la Nature. La Nature se suffit à elle même.

Café Philo : peut-on vivre sans foi ?

Ce samedi 13 avril 2024, 39 personnes ont débattu lors d’un café philo organisé par l’association Nouvelle Acropole Paris 11 : peut-on vivre sans foi ?
L’occasion de s’exercer à l’argumentation, à l’écoute et à l’ouverture d’esprit.

Le mot foi vient du latin fides, qui signifie confiance. La confiance comme la capacité de se fier à l’inconnu comme un sentiment de sécurité face à l’inconnu. C’est donc un grand, beau et noble sentiment supérieur.

Epicure disait : « Il faut acquérir sérénité, confiance face à la vie et à la mort et à l’ensemble des motifs de toutes craintes. La confiance s’oppose au doute, à la peur, à l’angoisse ; elle prépare et accompagne l’état de sagesse ».

Prochain RDV café philo au 26 rue de Crussol (Paris 11ème) >> le samedi 25 mai à 16h : la liberté peut-elle emprisonner ?