Archive d’étiquettes pour : philosophie

Jour de la Terre : Hommage à la nature avec Henry David Thoreau

🟢 Jour de la Terre : Hommage à la nature avec Henry David Thoreau

Une conférence inspirante à l’Espace Montméjean

À l’occasion du Jour de la Terre, une conférence s’est tenue le vendredi 18 avril à l’Espace Montméjean. Elle portait sur la pensée de Henry David Thoreau, philosophe américain du XIXe siècle, également essayiste, poète et naturaliste.

La conférencière, Laleh Descloux, a su transmettre la pertinence de la vision de Thoreau dans un monde contemporain en quête de sens. « Ne pas renoncer au monde », tel était le fil conducteur : puiser la sagesse de la nature pour mieux vivre avec les autres.

Thoreau : un philosophe engagé et précurseur de l’écologie

Retiré pendant plus de deux ans dans la forêt de Walden, Thoreau ne fuyait pas le monde. Il y cherchait une philosophie du retour à l’essentiel, en harmonie avec la Terre. Son œuvre emblématique La Désobéissance civile illustre son engagement éthique et politique. Il est aujourd’hui considéré comme un précurseur du Nature-writing et une figure fondatrice de l’écologie moderne.

Laleh Descloux conférencière

Une action de volontariat en hommage à la Terre

Le lendemain, une vingtaine de volontaires de Nouvelle Acropole Bordeaux ont participé à la restauration d’une ferme en périphérie de la ville. Un moment de connexion concrète à la nature, dans l’esprit de Thoreau.

Un olivier, symbole de sagesse lié à la déesse Athéna, y a été planté. Cet arbre philosophique a été baptisé « Paradisio », en hommage à la Terre Mère. Un nom évocateur : le paradis est peut-être déjà là, dans les lieux que l’on cultive avec soin, respect et conscience.

Equipe des volontaires de Nouvelle Acropole autour de Paradisio

Une école du réel- De Parménide à Bouddha

Par Walter Peretti , enseignant de Qi Gong et ancien président de la Fédération Union Pro Qi Gong.

Et si la quête du réel était le fil conducteur des grandes traditions philosophiques et spirituelles ?

Le 21 mars dernier, une cinquantaine de Parisiens se sont retrouvés autour de cette question vertigineuse, à l’occasion d’une conférence exceptionnelle animée par Walter Peretti. À la croisée des chemins entre la philosophie antique et la sagesse orientale, cette soirée a offert un moment rare de réflexion, de silence, et d’ouverture.

De Parménide, le penseur grec de l’Être et de l’immuable, à Bouddha, figure de l’éveil et de la vacuité, Walter Peretti nous a guidés à travers un dialogue inattendu entre deux visions du réel. Deux visions qui, loin de s’opposer, dessinent un chemin exigeant vers une transformation personnelle et collective.

Ce moment de pensée incarnée s’est prolongé le lendemain après-midi, lors d’un atelier de pratique réunissant une vingtaine de participants. À travers les arts internes, la méditation, et le ressenti corporel, ce temps a permis d’ancrer les idées de la veille dans l’expérience directe.

Cette conférence n’a pas seulement proposé de « penser autrement », elle a invité à vivre autrement — à toucher du doigt ce qui, dans le tumulte du monde, demeure réel, profond, essentiel.

Un grand merci à Walter Peretti pour sa transmission, et à toutes celles et ceux qui ont répondu à cet appel à ralentir, écouter et ressentir.

Conférence Hannah Arendt, la crise de la culture

Nouvelle Acropole de Bordeaux a ouvert  le 1er volet de son cycle de conférence sur les philosophes engagées avec Hannah Arendt. Pas moins d’une cinquantaine de personnes ont été attirées par le sujet à l’Espace Mouneyra  mardi 12 mars.

Hannah Arendt est bien connue pour sa réflexion sur les systèmes totalitaires, communisme et nazisme, en se posant la question du comment de tels régimes ont été rendus possibles. Elle a notamment pointé le fait que dans ce qu’elle a appelé  «  la banalité du mal », des actes atroces sont commis par des gens ordinaires mais conditionnés.

L’angle choisi de la conférence portait sur la crise de la culture. La thèse est que la société de masse transforme la culture en produits de consommation et en industrie de loisirs et les produits proposés, au lieu de conduire à une excellence de l’esprit, soit sont instrumentalisés par une élite avide de statut social, soit donnés au rabais pour une consommation de masse importante et lucrative.

Conclusion : le totalitarisme n’est pas que politique ; il se cache partout et son masque est celui de la séduction.

Conférencière devant le public

Conférence: Pythagore, maître de l’harmonie

Pythagore a rempli la salle de conférence cette saint Valentin, le vendredi 14 février 2025 à Nouvelle Acropole Bordeaux. Plus d’une cinquantaine de personnes se sont intéressées à l’harmonie exprimée dans plusieurs domaines par ce maître de l’Antiquité.

Isabelle Ohmann, conférencière, spécialiste des philosophes antiques et de la renaissance, a présenté l’ harmonie, essentielle dans le travail d’étude de ce philosophe.

Quel rapport peut-il bien y avoir entre les nombres, la musique et l’amitié ?

On le connaît évidemment tous par le fameux théorème qui porte son nom.

Sa doctrine parle des nombres, de la musique, de la connaissance de soi au-travers d’un vécu prenant pour base la discipline entendue comme une relation profonde d’harmonie entre le corps et l’âme. Les pythagoriciens considèrent les nombres comme des principes et non comme des quantités. Le nombre est la loi de l’univers, ils sont issus de l’unité primordiale, des fractions de celle-ci. Pour eux les archétypes s’expriment en nombre, lesquels s’expriment en figures planes, lesquelles vont se corporiser en solides. Il faut comprendre que cet enseignement des nombres est toujours associé à cette idée éthique d’un retour à l’unité. Il y a la fragmentation, la dispersion mais il y a toujours au fond le retour à l’unité primordiale dans laquelle se trouve la plus grande harmonie. Les Pythagoriciens sont les premiers à tenter de donner une interprétation mathématique de l’univers, cause de beauté et d’harmonie, ils développent l’arithmétique et la géométrie comme disciplines théoriques.

Il y a un rapport entre ces rapports numériques ou géométriques et ceux qu’on trouve dans la gamme musicale : toutes les notions de quarte, quinte, octave sont des intervalles musicaux et donc des intervalles mathématiques. C’est pour cela qu’il est si important de connaitre les maths, la géométrie et d’être en même temps musicien parce qu’on comprend les lois de la nature. La musique n’est pas entendue simplement comme l’esthétique des sons mais comme la structure mathématique des vibrations sonores, des vibrations harmoniques. Les astres en tournant produisent des sons harmoniques en relation avec les divisions mathématiques et Pythagore aurait entendu cette musique dite musique des sphères.

Pythagore créa de nombreuses écoles philosophiques et des méthodes pédagogiques pour former la personnalité afin de la réguler pour lui permettre de se régler sur l’harmonie céleste. On dit que l’école pythagoricienne, le fameux Musée était largement ouvert à tous, beaucoup plus que toutes les autres écoles grecques

Les Pythagoriciens se font aussi connaitre par leur vertu morale, par la force du lien d’amitié qui les unit. On a donc avec cette doctrine un aspect mathématique duquel correspond un aspect moral, une vision du monde et des lois qui l’organisent.

On n’a pas fini d’étudier ce Pythagore qui a ensemencé la philosophie depuis XXV siècles.

Récital de piano philosophique en hommage aux victimes des génocides

La Bhagavad Gita, l’art d’agir

LA BHAGAVAD GITA

Le vendredi 25 janvier 2025, à l’Espace Mouneyra, une conférence présentait la BHAGAVAD GITA ou l’art d’agir.

La Bhagavad Gita est la leçon de vie donnée par le dieu Krishna à son disciple Arjuna, chef des Pandavas, sur le champ de bataille du Kurushetra qui l’oppose à ses cousins les Pandavas. Krishna exhorte Arjuna à dépasser ses peurs et ses attachements.

Dans ce monde fluctuant, la BG nous invite à accepter les difficultés que nous rencontrons, à les considérer comme des épreuves à surmonter, pour apprendre finalement quelque chose de nouveau sur nous-même.  La BG,  extraite du grand poème héroïque le Mahabaratta écrit par un poète nommé Vyasa vers 500 avant JC,  a ainsi une portée universelle.

La sagesse n’a pas de frontière et nous l’avons redécouvert lors de cette soirée à Bordeaux.

Noël, partager la joie

Mercredi 18 décembre 2024, les 68 membres de l’école de philosophie pratique Nouvelle Acropole Bordeaux se sont réunis autour d’un sapin pour célébrer le solstice d’hiver, symbole du Sol Invictus.

La soirée s’est rythmée autour de chants de Noël, d’un repas festif, et d’animations sur le thème des fêtes de fin d’année.

Ce fût également l’occasion de participer au projet « Will For Change », calendrier de l’avent inversé.
Cette idée lancée par un Biarrot enthousiaste consiste à mettre chaque jour un petit présent dans son calendrier de l’avent plutôt que d’en consommer.

A la fin du mois, chaque personne se retrouve donc avec 24 cadeaux et en fait un paquet qui sera offert ensuite à des gens dans le besoin.
Toutes les écoles de philosophie pratique « Nouvelle Acropole » en France se sont mobilisées pour honorer la générosité.

Chaque école à permis à différentes associations comme « Delivraide » de récolter de ces dons du coeur pour que les étudiants en situation de précarité en bénéficient. Dans d’autres villes, se sont un foyer de femmes isolées, des personnes SDF et des EHPAD où les équipes de volontaires les ont livrés.

Des gestes humbles pour un monde relié dans sa diversité.

Conférence – Jamblique et les mystères de l’Egypte

Mardi 17 septembre, Nouvelle Acropole Bordeaux a accueilli une 30aine de personnes à l’Espace Mouneyra pour une conférence sur Jamblique et les mystères de l’Égypte. 

Conférence passionnante sur un philosophe peu connu qui éclaire son époque, celle d’Alexandrie au III° siècle après JC. Ville réputée pour sa légendaire bibliothèque, Alexandrie abritait depuis plusieurs siècles une école pluridisciplinaire dans les domaines des sciences, de la philosophie et de la spiritualité. Des penseurs comme Euclide, Ptolémée ou Hypathie y ont produit des travaux influents. 

Jamblique, philosophe néoplatonicien syrien est élève de Plotin. Il développe ses enseignements en ajoutant un développement sur la théurgie. A cette époque, l’influence de l’Égypte est immense et Jamblique lui consacrera un ouvrage « Les Mystères de l’Égypte ». 

Il propose un système philosophique d’élévation de l’âme, pour relier la pensée à l’action, une pédagogie progressive qui va de l’apprentissage des mathématiques jusqu’à l’élévation cérémonielle, en passant par la philosophie dialectique et la pratique de la contemplation.

A l’issue de la conférence, le public présent a pu poser des questions au conférencier, avant de continuer la soirée au café Mouneyra qui proposait un repas convivial.