Archive d’étiquettes pour : conscience

Osiris et les Mystères de l’âme

Nouvelle Acropole, Conférence "Osiris et les Mystères de l'âme", Fernand Schwarz, Paris 5

Nouvelle Acropole, Conférence « Osiris et les Mystères de l’âme » Fernand Schwarz, Paris 5

Osiris, célèbre Dieu égyptien, était à l’honneur ce mois-ci Nouvelle Acropole Paris. La Conférence Osiris et les Mystères de l’âme qui a initié le cycle d’activités d’octobre a attiré près de 70 personnes. 

Osiris : La mort comme chemin d’unification

Être de transmission et de dialogue par excellence, Osiris relie les deux rives de la réalité : le monde visible des vivants et le monde invisibles des morts. Dieu éternel, Osiris nous initie à l’art de la régénération perpétuelle de la conscience. Ces différentes morts successives que nous vivons (morts symboliques, mort d’un proche, etc.) sont en réalité un  » chemin d’unification de la conscience et des éléments qui la composent ». Il s’agit d’apprendre à s’alléger intérieurement, en acceptant d’abandonner de vielles formes pour avancer…

Devenir « le cœur de la Montagne »

Dans sont corps chrysalide, le Dieu égyptien nous enseigne que « l’Invisible rend possible les métamorphoses » rappelle le conférencier et anthropologue Fernand Schwarz. De son corps embaumé, de son apparente immobilité émane en réalité une énergie puissante qui accompagne l’être humain dans ses métamorphoses.

La puissance d’Osiris réside juste ici, dans cette possibilité que propose le ralentissement du corps (par la maladie, la vieillesse, la méditation) de « creuser un espace à l’intérieur de soi » pour contacter la puissance et la densité intérieur du « cœur de la montagne ».

 » En quête de sens », des initiatives concrètes pour un changement de civilisation

Nouvelle Acropole, Diffusion du film "En quête de sens" à Bordeaux

Nouvelle Acropole, Diffusion du film « En quête de sens » à Bordeaux

Après un début de vie professionnelle sur les chapeaux de roues, genre cadre dynamique impliqué dans une multinationale et chargé de vendre de l’eau aux Etats Unis comme un produit de luxe, Marc de La Menardière rentre en rupture avec le modèle consumériste et décide de voyager avec Nathanaël Coste, son ami d’enfance pour rencontrer des chercheurs de vérité. Le film « En quête de sens », est le résultat de leur prise de conscience sur l’état du monde, et ceux qui changent déjà, le monde. « Deviens le changement que tu veux voir dans le monde » Gandhi qui l’a dit, mais là, cela devient vivant, car les réalisateurs ont rencontrés des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires, des banques de semences, de l’agro-écologie, des rituels chamaniques, de la méditation, La pratique, cela change tout… pas de blabla… des choix et des faits. La finalité : se reconnecter, se re-connaître, faire naître un autre monde. Nous ne sommes pas des hommes matériels qui vivent une expérience spirituelle mais des consciences qui ont besoin d’une expérience matérielle pour évoluer et grandir …Voilà le programme ! Faire naître une nouvelle civilisation, en pensant le réel autrement. Les anciennes croyances s’effondrent, mais le futur et l’avenir sont déjà là. C’est une bonne nouvelle ! Ils étaient nombreux, très nombreux, vendredi soir à la diffusion du film, on a réussi à pousser les murs, et ça, c’est la deuxième bonne nouvelle ! Merci pour cette très belle activité donné par l’association Nouvelle Acropole de Bordeaux à l’Espace Mouneyra. La salle était complète ! Plus de 80 personnes se sont donné rendez-vous pour reprendre une bouffé d’espoir. La projection du film à été suivit d’échanges riches qui vont germain dans le cœur des participants.

Le Guerrier pacifique, pratiquer la paix du cœur

Nouvelle Acropole-Bordeaux-Conférence-Guerroer PacifiqueQue cherchons-nous si ce n’est la paix, la paix totale, forme absolue d’être là, présent, vivant ? Il s’agit de prendre conscience que si l’époque feint d’être heureuse avec un confort et un bien être au maximum, force est de constater comme le dit Philippe Bouvard, que «l’on n’a jamais été si bien chez soi et jamais aussi mal dans sa peau». Mais les mots ne suffisent pas à vivre ou à faire toucher une autre réalité. Une méditation, inspirée des pratiques du bouddhisme, sur le lien aux autres, a permis alors de comprendre que pour toucher le cœur, il faut pratiquer la voie du cœur, son propre cœur. Le guerrier touche d’abord ce lien intime à soi, qui est connexion à l’être, et qui permet l’affirmation et la puissance, puis le lien aux autres, nécessité de l’altruisme pour être juste dans le monde. Et enfin, il va aborder le lien au cosmos, afin de reconstituer l’harmonie entre le passé qui est fierté d’appartenir à l’humanité et le futur qui demande notre responsabilité.

Que gagne le guerrier pacifique dans cette pratique des trois liens ? Simplement la liberté ! Une liberté qui se gagne en appliquant notre conscience dans la durée.

Notre paix se confronte alors à l’égo, à notre «petit moi» qui obéit à d’autres lois et qui veut à tout prix briser les liens. C’est le mirage de l’oasis de l’être et comme tout mirage, il n’a pas le pouvoir d’étancher la soif.

Au même titre qu’une belle partition de piano réjouit l’âme, qui s’élève, le guerrier a des amis pour l’accompagner et combattre la dispersion. Ils sont trois : le combat intérieur qui est le face-à-face de l’ombre et de la lumière en nous, l’engagement qui est la véritable marque de notre attachement aux autres et enfin, le regard de l’émerveillement qui appelle en nous chaque jour, chaque instant la pureté. Alors après la pratique de la méditation, vient l’écoute de la musique du cœur, le guerrier pacifique est dans son cœur-conscience et peut partir à la conquête du monde.

En quête de sens : Un voyage au-delà de nos croyances

Nouvelle Acropole conférence en quête de sens à Rouen

Nouvelle Acropole, conférence sur le film « En quête de sens » à Rouen

L’école de philosophie de Nouvelle Acropole de Rouen a organisé une soirée de présentation et d’échanges autour du film citoyen et participatif, En quête de sens, de Nathanael Coste et Marc de la Ménardière. Quand dix ans après, les deux amis se retrouvent, ils constatent que leurs trajectoires les ont éloignés. L’un fait des films, l’autre travaille dans la vente et le marketing. C’est un accident de Marc qui est le point de départ de cette réflexion et de cette quête qui les poussent à comprendre les causes de nos crises actuelles. De voyages en rencontres authentiques sur trois continents, d’épreuves et de doutes, mais aussi de beaucoup de moment de joie, ils nous invitent à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. Avec les entretiens d’Anand Joshi, Vandana Shiva, Satish Kumar, Frédéric Lenoir, Pierre Rabhi, Trinh Xuan Thuan entre autres, ce film est une quête initiatique, une arme de construction massive, qui montre que nous devons aller d’un monde de compétition vers un monde de coopération entre les peuples et avec la nature. À voir, revoir et partager sans modération.

« Les Mystères d’Osiris » à l’institut du monde arabe, le mystère de la mort et de la renaissance en Egypte

Nouvelle Acropole, visite guidée pour des étudiants du centre de Rouen, le « Mystères d’Osiris » à l’Institut du monde arabe à ParisNouvelle Acropole Rouen a organisé pour ses étudiants du groupe de symbolisme la visite de l’exposition « Osiris et les Mystères engloutis d’Egypte » à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Des équipes de l’Institut Européen d’Archéologie Sous-Marine (IEASM), dirigée par Franck Goddio, ont mis à jour des merveilles de l’antiquité, statues, stèles et objets de culte, immergés depuis plus de 2.000 ans, au large de la baie d’Aboukir, à l’ouest du delta du Nil.  Mais cette exposition a surtout mis en lumière les Mystères d’Osiris, tels qu’ils étaient pratiqués et célébrés en Basse Egypte à cette époque. Ce Dieu civilisateur, dont le meurtre perpétré par son frère Seth, avant de renaitre grâce aux pouvoirs magiques de son épouse Isis, et la naissance posthume de son fils Horus, est un des mythes fondateurs de l’Egypte. Les Mystères d’Osiris étaient célébrés annuellement dans toute l’Egypte, pour commémorer, faire revivre et  perpétuer ce mythe de mort et de renaissance, par les différentes formes d’Osiris Sokar ou végétant. Ces dix-neuf jours de célébrations, qui se terminaient par une procession nautique vers l’Ouest, du Temple d’Amon Géreb à celui de Canope, permettaient au Pharaon de réactiver le cycle des crues du Nil et de la vie. Une exposition magnifique pour clore ce cycle d’étude où la philosophie a été imprégnée de magie.

L’écologie, c’est maintenant !

Nouvelle Acropole Paris 5 a accueilli le jardinier-paysagiste Lucien Dubot pour parler Écologie et permaculture. Une conférence organisée à l’initiative de l’association Les fruits de la Terre et de la Ruche qui dit Oui – Petit bain Paris 13.

La permaculture, vous connaissez ? Signifiant « agriculture permanente », la permaculture ré-adapte un ensemble de techniques agricoles ancestrales qui utilisent l’intelligence de la Nature pour augmenter et améliorer la qualité des rendements agricoles. « Guérir la terre, nourrir les Hommes », voilà comment l’on pourrait résumer la permaculture.

Dans cette vision philosophique, l’Homme est le jardinier observateur et intelligent qui amplifie et rééquilibre les cycles de dame Nature. Homme tuteur, Homme éducateur : son rôle est d’utiliser au mieux les écosystèmes pour en exprimer le potentiel.

« Les sols ne doivent jamais être à nu » a expliqué le jardinier-paysagistes Lucien Dubot à l’occasion de la conférence L’Écologie, c’est maintenant donnée à Nouvelle Acropole Paris 5. Le paillage, en effet, est l’une des règles d’or de la permaculture. Qu’il s’agisse d’herbe fraîchement coupée ou de simples feuilles mortes, le paillage vise à protéger les sols (des rayons du soleil, du ruissellement des pluies), mais également à apporter les éléments nutritifs dont il a besoin (le fameux mélange NPK : azote, phosphore, potassium).

Le conférencier a — entre autres considérations techniques — abordé les différentes qualités de paillage, du plus fin au plus grossier.

L’autre grand principe de la permaculture est la « favorisation les auxiliaires ». Bienvenus lombrics et autres insectes sympathiques ; exit les pesticides, fongicides et destructeurs de sols.  Si une plante est attaquée, on utilisera des « plantes compagnes » (tantôt comme répulsif tantôt comme appât) pour protéger la plante visée plutôt que de la gorger de pesticide. L’enjeu de la permaculture est d’enrichir et protéger la terre, pour que celle-ci livre le meilleur d’elle-même !

Prochain rendez-vous Écologie à Nouvelle Acropole Paris 5 : Que mangeons-nous vraiment ? — Une conférence de Patrick Lafoy, géobiologue.

Masculin/féminin, le point de départ de la recherche du Soi

Nouvelle Acropole, Conférence "masculin/féminin" par Laura Winckler à Rouen

Nouvelle Acropole, Conférence « masculin/féminin » par Laura Winckler à Rouen

Nouvelle Acropole a reçu à Rouen,  Laura Winckler, philosophe et écrivain, pour une conférence sur les archétypes masculin et féminin, selon la théorie de Carl Gustav Jung. Se connaître et rencontrer l’autre en soi, c’est assumer cette double polarité en chacun de nous. Avec générosité, simplicité et poésie, la conférencière a expliqué les concepts d’anima, la part de féminité en l’homme et d’animus, la part masculine logée au cœur de la femme et comment avoir un sentiment de complétude, cette quête d’harmonie étant achevée. Pour ce faire, il est essentiel de bien comprendre ce qui caractérise ces polarités et quelles sont leurs ombres. Nous composons notre personnalité avec notre conscient, la part visible de nous-mêmes, mais Jung nous parle aussi de notre part d’inconscient, composé de plusieurs strates. Cette partie potentielle de nous-mêmes est beaucoup plus vaste. Allez jusqu’au cœur du Soi est un grand voyage. Tout être humain cherche dans sa vie à se réaliser comme une totalité d’être. Nous avons tous cette nostalgie. Et c’est ce chemin d’âme que la conférencière, grande spécialiste de Jung, a expliqué devant un public nombreux et émerveillé devant la vision de l’un des pères de la psychanalyse.

La formation du Jedi, troisième volet du cycle Star wars

Soirée passionnante au cœur de la formation du Jedi qui clôture le cycle de 3 conférences sur l’épopée de Stars Wars organisée par Nouvelle acropole Strasbourg. Une vingtaine de personnes sont venues chercher des réponses à des questions comme    « Qu’est ce que la force ? » « Qu’est ce le bien et qu’est ce le mal ? » « Comment devenir un Jedi aujourd’hui ? »

Cette conférence fut l’opportunité de découvrir l’atemporalité de ces personnages et de leur aventure qui, en fonction des époques et des civilisations, ont porté d’autres noms mais toujours avec les mêmes archétypes. La formation du Jedi est possible aujourd’hui et elle implique une formation sérieuse et rigoureuse de son caractère pour pouvoir être en toutes circonstances un serviteur de la dignité humaine. Accompagner, fédérer, aider, soutenir et défendre si nécessaire ses semblables au nom de ce qui fait que l’homme est homme, sont autant de verbes d’action que le Jedi des temps modernes doit intégrer pour jouer pleinement son rôle de guerrier pacifique dans un monde en pleine turbulence.

Les trois visages de la spiritualité

Dans l’amphithéatre de la cité mondiale plein à craquer, c’est à une bien étrange expérience que nous a convié Bertrand Vergely, philosophe et auteur de nombreux ouvrages, – notamment de philosophie -, celle de voir avec les yeux de l’esprit.

Voir avec les yeux de l’esprit, c’est aller de l’expérience de la sensation à la conscience de la sensation, dans un va-et-vient permanent et dynamique, qui mène à l’expérience du mystère du grand Vivant. Bertrand Vergely détient cette capacité rare d’être entièrement son sujet.

Vivre, vivre avec un grand V, voilà l’objet et le sujet. L’homme qui sait, qui est. Lui-même. Constamment disponible pour s’émerveiller, s’étonner de la beauté de la Vie.

Découvrir ou redécouvrir ainsi la spiritualité avec les yeux de l’émerveillement, est pour le philosophe en herbe que nous sommes, l’opportunité de faire de l’éthique un hymne à la joie de vivre, d’exister, de faire totalement l’expérience de notre existence et de prendre conscience du grand Tout. C’est ainsi seulement que l’homme est dans son devoir, devoir d’être, qui seul le rends utile, aux autres comme à lui-même.

La spiritualité à laquelle nous convie Bertrand Vergely est toute entière simplicité. Mais elle est aussi humour, regard décalé et nécessaire pour tromper la platitude et la vulgarité d’une existence sans conscience. Le chemin spirituel est celui qui conduit à la plénitude, à l’essentiel. Cette vie lumineuse, heureuse, joyeuse, se construit au fil de nos jours par une méditation qui nous invite à rentrer dans le silence, le vide, pour réintégrer le cosmos, l’éternité. Nous ne sommes pas de ce monde, nous avons juste la mission d’accomplir avec joie, confiance notre devenir d’humain, avec amour aussi et par-dessus tout. Enfin, la spiritualité est beauté, infini impalpable présent dans une peinture, qui tout à coup fait irruption dans notre réel. Bertrand Vergely touche ainsi à sa manière au mystère de l’âme, et nous conduit à cet espace dans lequel vit l’essentiel, la transcendance, face à un réel qui trop souvent nous aveugle. C’est une invitation à voir comme un enfant innocent, à ouvrir notre regard sur un réel, plus réel que le réel, pour y retrouver la profondeur et la conscience de notre filiation céleste. Une seconde naissance en quelque sorte. La vraie, celle que nous permet le regard de l’esprit.

L’Égypte, Solidarité, Vérité, Justice, des clefs pour vivre ensemble

Conférence EgtpteNouvelle Acropole a organisé à Rouen une soirée de conférence et de débat autour du thème «L’Égypte, solidarité, vérité, justice, des clefs pour vivre ensemble». Françoise Béchet, directrice de cette École, a invité l’assemblée à se remémorer un modèle du passé, L’Égypte des Pharaons, qui n’est pas basé comme notre société sur le matérialisme, la compétition, l’affrontement, mais sur une idée d’harmonisation des contraires, en reliant l’intérêt particulier et l’intérêt général. Ce principe de solidarité, vérité, justice, harmonie et confiance était incarné dans la déesse ailée Maât. Pour les Égyptiens de cette époque, les choses n’étaient pas créées pour toujours et tout était sans cesse remis en cause. Ils luttaient donc en permanence contre le désordre, le Chaos, pour faire régner l’ordre intelligent, le Cosmos. La Maât est donc un principe ordonnateur qui harmonise l’homme, la société et l’Univers, par la mise en place d’un système adaptable grâce à la conscience active. La Vérité n’est pas un dogme et s’exprime sous de multiples facettes. La Justice consiste à mettre les choses en correspondance pour que chacun puisse trouver sa juste place et sa voie d’accomplissement. La confiance est basée sur une écoute active pour mieux se comprendre. La solidarité est la capacité de vivre ensemble en étant co-responsable de l’harmonie. Ce travail de mémoire et de réflexion a suscité de chaleureux échanges sur ces deux modèles de sociétés, leurs différences et les voies d’actions possibles aujourd’hui, pour mieux vivre ensemble.