BOUDDHISME ET STOÏCISME

Mercredi 2 septembre a eu lieu une conférence participative sur le bouddhisme et le stoïcisme dont les pensées philosophiques pouvaient se rejoindre sur certains points.
Plus de 50 personnes ont participé à cet événement animé par Danielle et Antoine.
Nous avons pu également faire un exercice de méditation

La conférence s’est terminée par un pot convivial pour permettre de mieux nous connaître.

CONFÉRENCE DE CHLOÉ SUR LE YI KING

Lors de la conférence tenue à l’Espace Salvator vendredi 30 août.
Chloé a partagé avec enthousiasme sa passion pour le YI KING
Le plus vieux livre chinois appelé aussi Livre des Transformations ou Livre de Sagesse est un livre sacré contenant le fruit de la sagesse de plus de trois mille ans transmis sous forme d’énigmes.
À la fois livre de sagesse et de divination, le YI KING offre à l’homme une clé pour pénétrer le mystère de la vie et de son destin.
L’idée fondamentale du Livre tout entier est celle de transformation, rien n’est figé, immuable, acquis.
Cette idée de changement renvoie aux principes YIN et YANG qui alternent et se transforment l’un en l’autre, formant les deux facettes à l’origine de l’Univers.
On interroge le YI KING pour savoir quelle décision ou attitude prendre dans telle ou telle circonstance. La réponse est donnée sous forme d’une figure appelé hexagramme
le YI KING est composé de 64 hexagrammes formés chacun de deux trigrammes qui sont des représentations de ce qui se passe dans l’Univers
l’Hexagramme donne les caractéristiques et le potentiel de la situation énergétique du moment auquel le consultant se trouve lorsqu’il interroge l’Oracle. Il ne s’agit pas pour lui de deviner le futur, mais de bien comprendre le présent comme germe du futur afin d’adopter dans cette perspective l’attitude la plus juste.
Bien que complexe, cette approche du YI KING a su captiver l’auditoire qui sera certainement tenté d’approfondir l’étude de ce trésor de sagesse.
Cette soirée fort agréable s’est prolongée autour d’un apéro auquel les convives ont continué de débattre jusqu’à l’extinction des feux.

Café philo : vivre pour aujourd’hui ou pour demain ?

Ce samedi 27 juillet 2024, 23 personnes se sont retrouvées à l’association Nouvelle Acropole du 11ème arrondissement de Paris pour débattre avec enthousiasme et philosophie sur le thème : vivre pour aujourd’hui ou pour demain ?

Tout a commencé par un air de piano, improvisé, de l’un des participants…

Puis ont suivi des échanges riches – parce que multiples, et différents.
Des échanges, des questions et des réflexions en lien avec le temps, l’instant présent, la relation à notre finitude, la culture, la civilisation, la grandeur de nos oeuvres, le sens de ce que l’on fait, le lien entre présent et futur, ce qu’on construit et ce qu’on laisse derrière soi, ce qui dure et ce qui meurt, la notion de choix et de responsabilité…

Et pour terminer un poème, écrit pendant les échanges par l’un des participants, inspiré :

Habiter l’espace poétiquement
C’est accueillir sans soif une boisson
Asseoir son envie de parler sur la chaise de l’autre
Rire sans conséquences
Séduire les idées avec délicatesse
Ecouter sans couper la parole
Egoutter chaque idée en coupant les mots
Oser, poser, parler, râler
Se tenir les uns les autres à coeur
Un concerto à vingt voix, quelques-unes muettes
Je taille un texte, nous taillons une séance
Nous construisons une durée
Qui mène doucement à la finitude
En conscience du courage qui nous permet de crier :
« J’aime pas mourir, partons sur aujourd’hui ! »
Demain sera-t-il suffisant pour atteindre la grandeur ?
Gardons-en l’espérance sans ambiguïté.
Lancer des sondes, s’élancer vers les ondes.
Aujourd’hui ou demain, à votre guise.
Vivons vivants, sans parti-pris
En mouvement, ici, en sachant où l’on va.


MERCI.

CAFÉ PHILO : L’OBÉISSANCE S’OPPOSE-T-ELLE A LA LUCIDITÉ ?

Débat animé vendredi 28 juin lors de ce dernier café philo présenté par Danielle autour de la question : l’obéissance s’oppose-t-elle à la lucidité ?
Les deux camps bien qu’opposés se révèlent complémentaires, certains voient dans l’obéissance, une contrainte. Il en ressort que l’obéissance à des significations différentes selon le contexte qui renvoient à d’autres interrogations, l’obéissance réduit-elle la capacité de choix ? Peut-on obéir librement ?
On peut être obéissant et lucide de son obéissance.
Être lucide, c’est avoir son libre arbitre. La non-obéissance peut marginaliser, on doit respecter les lois de la société.
Certains interlocuteurs préfèrent le terme respect à obéissance, d’autres, conscience à lucidité.
Le dernier mot sera celui de
Socrate qui nous dit que la lucidité est une condition d’une obéissance morale tandis que Kant défend qu’obéir à sa propre raison rend libre.
La discussion passionnée s’est prolongée autour de l’apéro convivial.

Journée de la Terre Mère

Jour de la terre mère – Rouen – 20 avril 2024

Un flux constant d’une quinzaine de personnes a irrigué les trois activités proposées pour ce « jour de la terre mère » 2024.

La journée a commencé par un nettoyage de quartier sur les quais de la Seine. Les participants ont témoigné s’être sentis utiles à la préservation de la qualité de l’environnement. Le volume des détritus collectés leur donne raison.

Après l’effort, un piquenique partagé convivial, au chaud dans les murs de l’école, s’est prolongé autour de la construction d’une fresque picturale où petits et grands ont fédéré leur imagination et fait apparaitre et relié de nombreux éléments de la Nature.

Pour conclure la journée, les plus philosophes se sont interrogés sur le thème « l’homme peut-il vivre séparé de la Nature » et l’ont éclairé de leurs réflexions et échanges.

CAFÉ PHILO : Le progrès technologique nuit-il à la Nature ?

Jour de la Terre

Tel était le thème du dernier café philo proposé vendredi par Danielle à l’Espace Salvator. Avant que la discussion ne commence, la forme de la phrase est contestée, un débat est lancé pour la suppression du « forcément » qui pourrait orienter la réponse. Après un vote à mains levées, le thème du débat est reformulé :
Le progrès technologique nuit-il à la Nature ?
Le nombre des défenseurs du oui et du non était équilibré, le débat s’est déroulé de façon animée afin d’établir une synthèse des divers arguments.
Le progrès technologique est une création de l’homme, au service de l’homme. Le progrès technologique protège l’homme face à la Nature parfois hostile. L’homme fait partie intégrante de la Nature. Si celui ci nuit à la Nature il se nuit aussi à lui même. L’homme peut être destructeur et pense pouvoir réparer les dégâts causés grace au progrès technologique.
Pour aborder la question, l’échelle du temps est importante …
Si l’on se place dans la perspective de l’échelle humaine les dommages causés à la Nature sont importants, souvent irrémédiables.
À l’échelle spatio temporelle l’homme n’est qu’une poussière dans l’Univers, une égratignure face à la capacité de renouvellement de la Nature. L’humanité disparaitra sans que cela ne perturbe la Nature. La Nature se suffit à elle même.

Café Philo : peut-on vivre sans foi ?

Ce samedi 13 avril 2024, 39 personnes ont débattu lors d’un café philo organisé par l’association Nouvelle Acropole Paris 11 : peut-on vivre sans foi ?
L’occasion de s’exercer à l’argumentation, à l’écoute et à l’ouverture d’esprit.

Le mot foi vient du latin fides, qui signifie confiance. La confiance comme la capacité de se fier à l’inconnu comme un sentiment de sécurité face à l’inconnu. C’est donc un grand, beau et noble sentiment supérieur.

Epicure disait : « Il faut acquérir sérénité, confiance face à la vie et à la mort et à l’ensemble des motifs de toutes craintes. La confiance s’oppose au doute, à la peur, à l’angoisse ; elle prépare et accompagne l’état de sagesse ».

Prochain RDV café philo au 26 rue de Crussol (Paris 11ème) >> le samedi 25 mai à 16h : la liberté peut-elle emprisonner ?

Conférence : Sénèque, être stoïcien aujourd’hui

Qui mieux que Sénèque pouvait incarner la philosophie de l’âme et les mystères de la vie intérieure ? Voilà pourquoi Antoine a entrepris de nous parler de ce philosophe dans le cadre de cette thématique.
Cette conférence fut structurée en 2 parties, la première s’attacha à nous présenter Sénèque dans son contexte historique puis dans une seconde partie Antoine s’attela à nous décrire les idées majeures et directrices de la pensée de ce philosophe

Né vers l’An 4 avant JC et mort le 12 avril 65 AP JC. à Rome, Sénèque est tout à la fois homme d’Etat romain, dramaturge et philosophe.
Lorsque NERON accède au pouvoir, il en devient le conseiller puis l’un des personnages les plus influents de l’Empire, aux côtés de Burrus. La mort de ce dernier en 62 précipita la disgrâce de Sénèque qui fut acculé au suicide par ordre de Néron.

Afin d’appréhender au mieux le stoïcisme dont Sénèque est l’une des grandes figures, Antoine nous en a fait une analyse chronologique se décomposant ainsi :

  • L’ancien stoïcisme des fondateurs
  • Moyen stoïcisme qui a fait évoluer la doctrine des anciens
  • Le stoïcisme impérial âge d’or du stoïcisme qui s’est propagé à travers l’Occident grace à des figues comme Epictète Marc Aurèle et Sénèque.

C’est donc cette période contemporaine de Sénèque et la pensée philosophique de ce dernier qui ont été au cœur de cette conférence.

En préambule il été rappelé que l’originalité de la pensée stoïcienne réside dans le fait qu’elle est une philosophie de la totalité et qu’elle prône une vision de l’univers pensée comme un tout.
Pour Sénèque et les stoïciens physique et logique doivent converger vers l’éthique.
On retrouve chez les stoïciens l’idée centrale de la nécessité de vivre conformément à la Nature pour atteindre la tranquillité de l’âme et le bonheur.
Les stoïciens visent l’ataraxie définit comme l’absence de trouble par la maitrise de soi.​

Pour résumer Antoine nous a démontré que l’éthique EST la morale stoïcienne c’est-à-dire une conduite de vie qui cherche à refléter les principes de la physique conformément aux lois de la nature et toujours en cohérence avec les méthodes de la logique.

Cette méthode nous permet d’apprendre à :
– Méditer sur la mort
– Faire preuve d’ataraxie
– Faire son examen de conscience
– Pratiquer la vertu
– Pratiquer la concentration et surtout… dialoguer avec l’ami philosophique

Mettant en pratique ce fraternel précepte, il nous a été demandé de choisir quelqu’un dans la salle et partager avec lui une vertu qu’on aimerait voir pratiquer au plus tôt…

C’est sur cette échange humain et original que s’est clôturée cette belle conférence menée avec brio et intelligence.

Conférence Maitre Eckhart


Ce 26 mars un public attentif de plus de 30 personnes c’est réuni autour de Françoise Béchet pour entendre parler de Maitre Eckhart (1260 à 1328 – principal représentant de la mystique rhénane) dans le cadre du cycle « les philosophes de l’âme, les mystères de la vie intérieure ».
Il avait la vocation de transmettre à tous un enseignement philosophique opérationnel porté par sa propre expérience pour, selon ses termes, « inspirer aux auditeurs le désir suprême de faire le bien ».
Sa conception de l’âme humaine lui permet d’en dégager 6 puissances pour sonder sa profondeur. Trois « inférieures » en lien avec le monde des sens (désir – emportement – raison). Trois « supérieures » pour l’élévation (mémoire-volonté-intellect). Et une septième qu’il qualifie de « château dans l’âme » qui est de tout temps et sur lequel les circonstances de la vie n’ont pas d’impact. De lui s’établissent des ponts avec toutes les choses de la vie.
Maitre Eckhart a laissé des conseils spirituels à ses auditeurs. Différents degrés d’un détachement progressifs ont été mis en évidence. Tous sont applicables dans le quotidien de la vie courante, en toutes circonstances.

Conférence : Etre philosophe – l’art de (se) gouverner

Ce vendredi 15 mars 2024, 30 personnes sont venues assister à la conférence organisée par l’association Nouvelle Acropole du 11ème arrondissement de Paris, sur le thème : Etre philosophe – L’art de (se) gouverner.

Depuis l’attelage ailé du Phèdre jusqu’au char d’Arjuna, depuis que l’homme cherche à chevaucher le tigre, le buffle ou la tempête, la philosophie est affaire de conduite.
Nous viendrait-il à l’idée de conduire une voiture, un avion, un train, sans apprentissage ni formation ? 
Alors : que conduire, qui conduit, et où conduire ?
Ne faudrait-il pas déjà se gouverner soi-même pour gouverner les autres ?

« Le gouvernail brise la vitesse du bâteau. Il faut donc s’en servir le moins possible et gouverner le plus possible à l’aide des voiles ». SIMONE WEIL

« Si vous agissez selon la voie le monde vous répondra ; pensez aux intérêts de tous et le monde se battra pour vous ». HOUAI-NAN-TSEU