« Apprendre à lâcher-prise » : une conférence participative très suivie !
Les chanceux qui sont venus admirer les locaux de l’Espace le Moulin après les rénovations de cet été ont pu constater qu’un vent de renouveau souffle à Nouvelle Acropole Paris 5 en cette rentrée. C’est dans cet élan que nous avons imaginé et concocté avec soin la première conférence de cette rentrée. À l’image de nos cours de philosophie pratique, cette conférence, plus qu’un enseignement, était une expérience à vivre.
Catherine Peythieu, animatrice en philosophie pratique et praticienne de Qi Gong et de Taï Chi a animé cette soirée basée sur la réalisation durant 30 minutes d’un mandala éphémère en graines. Les 70 participants présents ont composé leur mandala en petit sous-groupes de 6, en silence, comme une pratique véritable de concentration.
Pour préparer les participants à l’exercice, la conférencière a introduit la pratique avec une touche d’humour, pour détendre tout le monde : « Vous trouvez que vous n’êtes pas venu pour ça, super, que 30minutes c’est trop long, parfait, vous commencez à être agacés ? Génial! »
En effet, dans cette époque où la recherche de la performance et l’attachement au résultat est très prégnant, cette expérience demandait de se concentrer sur son intériorité et la part de sagesse qui réside en chacun. Il s’agissait de se redonner le droit de penser par soi-même en se libérant de ses préjugés, du poids du regard des autres, de ses attentes, pressions, doutes ou peurs. L’objectif était donc simplement de parvenir à s’observer, à comprendre les mécanismes qui entravent le lâcher-prise, pour apprendre un peu plus sur soi, sans jugement.
Car qu’est-ce que le lâcher-prise au fond? Lâcher-prise c’est savoir prendre du recul, s’observer pour savoir ce qui dirige l’existence au quotidien : les pulsions ou la sagesse en chacun ? C’est ne plus chercher à tout prix à contrôler ces choses qui rendent les individus tour à tour arrogants, compétiteurs, centrés sur les résultats, colériques.
Alors pourquoi lâcher–prise? Pour être capable de décider au quotidien non selon des pulsions ou des instincts, mais selon ce qui est le plus sage, le plus simple, le plus juste. Pour se reconnecter à ce qui est pour nous essentiel, à sa propre source de sagesse, dans ce monde qui court dans tous les sens. Pour finalement parvenir à faire preuve d’humanité, indépendamment des circonstances extérieures.
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