LA MILITANCE AU QUOTIDIEN

Beaucoup d’entre nous font partie d’une association, d’ordre politique, syndicaliste, religieuse, humanitaire dans l’idée d’une cause à faire entendre et qui peut passer par un combat à mener.

Différents degrés d’engagement donnent différentes implications de militance. Cela se traduit en termes de temps passé, de charge de travail sur le terrain, voire d’argent donné.
Il y a cependant des terrains de militance où, sans militer dans une asso, on est cependant actif 24h/24h. Des terrains où on se donne comme objectif ou résolution ou exercices de ne jamais salir la rue, de rester poli en toutes circonstances, d’afficher une bonne humeur, de voir les choses de manière positive, de s’interdire de critiquer, de ne pas s’énerver etc… la liste est sans fin. Et on ne lâche rien ! On se donne des petits défis par exemple, à tenir sur un jour, une semaine, un mois et qui vont orienter notre conscience et notre vigilance dans une direction pour apporter à soi et aux autres une amélioration.

Chaque soir, on peut se faire un petit bilan où on fait le point sur ce qu’on a tenu … ou pas, si on s’est laissé avoir par l’oubli ou si on est resté en connexion. Evidemment pour enclencher cette tâche, il faut d’abord vouloir quelque chose car c’est la condition sine qua none pour démarrer une procédure d’action.
Un exemple de militant du quotidien qui comme monsieur Jourdain le fait sans le savoir ? Le chien d’aveugle, entièrement dévoué à la personne et ne s’arrêtant même pas de son propre chef pour renifler, le service est sa motivation.

Le militantisme commence là où notre égoïsme s’arrête.

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