Journée Mondiale de la Philosophie : Sauver la dignité

Nouvelle Acropole, Journee Mondiale de la philo, Conference sur Sauver la dignite, Strasbourg


Nouvelle Acropole, Journee Mondiale de la philo, Conference sur Sauver la dignite, Strasbourg

 

Dans le cadre de la journée mondiale de la philosophie, Nouvelle Acropole Strabourg a organisé une soirée philosophique sur le thème : « Sauver la dignité ». Cette soirée, organisée par Perseus regroupant les jeunes membres de l’association, sous le regard bienveillant de leur responsable, a vu les générations se croiser.

Trois jeunes ainsi que le responsable de l’association ont introduit la soirée avec de courtes interventions sur la dignité vu sous l’angle de l’Ethique, de la Sociopolitique et de la Philosophie de l’Histoire. Les jeunes Perseus ont ponctué chaque intervention avec des intermèdes artistiques et inspirants comme des poèmes, des histoires et des textes. La soirée s’est ensuite achevée autour de tables rondes où chacun a pu échanger sur sa vision de la dignité et comment vivre plus dignement au quotidien.

Journée Mondiale de la Philosophie – A l’Ecole de la Dignité

Nouvelle Acropole Lyon – Journée Mondiale de la Philosophie – Conférence « Réconcilier les générations dans la dignité » de Laura Winckler

Nouvelle Acropole Lyon – Journée Mondiale de la Philosophie – Atelier « La dignité dans le couple, une alchmiie du quotidien ? » de Laura Winckler

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Philosophie promue par l’UNESCO, l’Ecole de philosophie pratique Nouvelle Acropole Lyon a organisé 3 activités autour du thème retenu pour cette année 2018 : « A l’école de la dignité ».

Laura Winckler, philosophe, cofondatrice de Nouvelle Acropole en France et écrivain, a animé 2 activités publiques, avec également des séances de dédicaces de ses ouvrages :

– Conférence : Réconcilier les générations dans la dignité,
pour comprendre les caractéristiques des 5 générations qui cohabitent aujourd’hui, ainsi que le maillage avec l’évolution des mentalités moderne, post-moderne et transmoderne. Si on sait intégrer la valeur de ce qu’apporte d’original chaque génération, on pourra s’enrichir et vivre cette transition dans la dignité et la créativité en associant l’innovation du futur et les valeurs sûres de tous les temps.

– Atelier-conférence : La dignité dans le couple, une alchimie du quotidien ?
Laura Winckler a présenté son dernier ouvrage « L’Alchimie du couple », paru aux éditions Cabédita (2017). Apprendre à réussir son couple va au-delà du confort d’une relation bien huilée, car le couple est cet « autre » dont on se sentira le plus proche, en partageant notre intimité et en dévoilant notre vulnérabilité.

Les étudiants en 1er cycle de formation en philosophie pratique ont réalisé une exposition sur des personnages de l’histoire qui inspirent la dignité : Nelson Mandela, Martin Luther King, Sœur Emmanuelle, Mère Teresa, Gandhi, Platon, Bouddha.

Ces trois activités ont honoré la Journée Mondiale de la Philosophie, pour faire de la philosophie un moyen concret de mieux vivre ensemble.

Journée mondiale de la philo : La philosophie peut-elle changer le monde ?

Autour de cette intrigante question, une soirée tout en partage a réuni un groupe de personnes motivées.
La première activité était un quizz philo. Les questions portaient sur des citations de philosophes et après chaque réponse, une animatrice a développé par une explication synthétique chaque notion abordée pour explorer le thème « La philosophie peut-elle changer le monde ? »
Ensuite un débat mouvant a été proposé. Sur une question fermée (oui/non), les participants prenaient place de part et d’autre de la salle en fonction de leur point de vue. Après le débat, un animateur a présenté le mythe de Persée en lien avec le thème de la soirée.En assumant le combat intérieur, en dépassant sa peur, Persée réussit à changer le monde qui avait décidé de cette injustice. Enfin les participants ont pu entendre le poème « Invictus » qui avait inspiré Nelson Mandela, un homme qui a changé son monde.
En conclusion, il est apparu nécessaire si l’on veut changer le monde, de se changer soi-même, et d’affronter ses peurs.
La soirée s’est terminée autour d’un pot de l’amitié avec des boissons de la « Ruche qui dit oui » en se donnant rendez-vous pour les prochains ateliers de philosophie pratique.

Piano Philo : « Avoir le cœur léger est-il synonyme d’insouciance ? »

19h: La salle et son beau piano 1/4 queue Schimmel attendent dans une pénombre feutrée l’arrivée des premiers spectateurs. L’instrument pour l’instant muet semble être un centaure encore dépourvu de son buste humain. Quelques partitions de J.S. Bach sont posées sur son pupitre. 
19h15: La salle commence à se remplir. On compte bientôt une trentaine de personnes 
19h30: Arrivée de la soliste Marie-Hélène Barrier, vêtue de noir et d’apparence détendue. Nathan présente la pianiste puis celle-ci poursuit en précisant le thème et le déroulement de la soirée.
La joie est au cœur de sa préoccupation et comment la percevoir au travers de l’œuvre du grand compositeur baroque J.S. Bach. 
Elle explique ensuite l’approche extatique du temps chez le compositeur et choisit une partita pour illustrer son propos. Il ressort de cette musique un rythme ininterrompu propre à créer une impression de mouvement perpétuel.  
Puis Marie-Hélène met l’accent sur la faculté de Bach à faire « résonner les nombres comme un mathématicien du son. Après une brève référence à Boèce puis Leibniz, elle nous dit que Bach « pense » sa musique. Une nouvelle illustration musicale, avec un extrait de la Toccata en mi mineur, permet de conclure sur cet avant-dernier sujet. 
Après une ultime réflexion concernant la musique, perçue comme une médiation entre le divin et l’homme, retour au thème de la joie avant le concert à proprement dit. 

Concert:
– 1er choral pour orgue transcrit pour le piano par Busoni. 
– Un Prélude du clavier bien tempéré 
– 2ème partita
-Toccata en mineur
– Un second prélude

Il suit les applaudissements soutenus du public conquis par la belle virtuosité de la pianiste. 

L’après concert:
Marie-Hélène propose à l’auditoire de partager son ressenti pour établir un lien entre musique et philosophie.
Voici quelques interventions retenues:
– Sentiment de plénitude
– nostalgie de l’origine, profonde, à deux pas de la joie. 
– Voyage
– Dialogue entre pesanteur et grâce. 
– Envolée finalement bien peu lyrique, plutôt mathématique de l’harmonie. 
– Jeu et emprise de l’écriture musicale sur le corps physique. 
– Musique hors du temps

Et pour conclure ce premier des quatre concerts « Piano Philo » programmés pour chacune des saisons, l’exécution pleine d’embûches de la première partita. 

Encore bravo et merci à Marie-Hélène Barrier

café philo : « La désobéissance est-elle utile ? »

 

Le café philo de la Maison de la Philosophie : un moment de détente pour débattre sur un sujet qui nous interpelle. On peut partager son point de vue en toute sérénité avec d’autres personnes. Le contexte et l’atmosphère permettent de s’ouvrir à d’autre opinions pour repartir plus riche à la fin de la soirée. On se découvre davantage à travers la discussion et l’échange.

le sujet du débat est pertinent et l’accompagnement est constructif qui amène à un apprentissage d’une réflexion structurée et évolutive.

Ce café philo est synonyme d’un véritable bain d’humanité (une expression extrait du café philo)

L’intelligence du coeur

Et si le coeur était la clé de la santé physique et psychologique ? C’est l’énigme que nous a proposé d’explorer, Jean-Pierre Ludwig, praticien en médecine traditionnelle chinoise lors de sa conférence à Nouvelle Acropole Paris 15. Il nous a rappelé que les civilisations antiques ont toutes mis l’accent sur le coeur pour guider notre vie, voire pour donner du sens à notre vie. Sans trop accorder d’importance à la fonction mécanique, tout en l’ayant identifiées, elles mettent l’accent sur la fonction « métaphysique du coeur »; Aujourd’hui les neurosciences rejoignent les philosophiques anciennes sur comment faire du coeur un agent de notre harmonie intérieure, en développant des sentiments supérieurs. C’est parce qu’il y a une profonde convergence entre philosophie pratique et santé, que celle-ci devrait davantage être pratiquée, une philosophie que propose Nouvelle Acropole dans ses ateliers de formation.

 

 

Un nombreux public captivé par l’exposé de Jean-Pierre Ludwig sur l’intelligence du coeur

Pour faire face à la barbarie, restaurons la dignité

Journée mondiale de la philosophie , restaurer la dignité, Nouvelle Acropole Paris 5

Ce jeudi 15 novembre la Journée mondiale de la philosophie a été pour nous l’occasion rêvée d’organiser à l’association Nouvelle Acropole Paris 5 une conférence participative sur le thème « Restaurer la dignité » qui a été animée par Catherine Peythieu.  Les 30 personnes ont pu échanger de manière intimiste, tout d’abord par groupe puis en restituant leurs travaux à l’ensemble.

Catherine Peythieu, ancienne directrice de Nouvelle Acropole Paris 5 anime des stages, des cours et conférences, et enseigne également le Qi Gong et le Tai ji quan. La Journée Mondiale de la Philosophie est organisée depuis 2005 l’initiative de l’UNESCO qui souligne le fait que « la philosophie est une discipline qui encourage la pensée critique et indépendante, à même d’œuvrer pour une meilleure compréhension du monde et de promouvoir la tolérance et la paix. »

Comme support de réflexion, un extrait du texte De la dignité de l’homme de Pic de la Mirandole (philosophe italien du XVe siècle) a d’abord été lu sur un fond de piano live. Puis la conférencière a diffusé deux vidéos, destinées à interpeller le public sur la question de la dignité. La première montrait des personnes se disputant des pots de Nutella soldés à -70%, et la seconde un homme gisant à terre et demandant de l’aide dans l’indifférence générale.

Le premier réflexe des participant a été de définir la dignité. Selon Kant : « La dignité est le fait que la personne humaine ne doit pas être traitée comme un moyen mais comme une fin en soi ». La dignité peut alors être définie comme le fait de faire preuve d’humanité, en faisant ressortir le meilleur de soi même. C’est se respecter soi et son entourage, faire preuve de noblesse mais aussi de réserve, de gravité et de discrétion.

Ensuite, les participants se sont interrogés sur ce qui les empêchait de pratiquer la dignité ou à l’inverse ce qui le leur permettait. De quoi naît la barbarie ? De quoi naît la dignité ? Les réponses des participants furent particulièrement riches, profondes et éclairantes.

Selon Confucius, c’est grâce à la bienveillance que l’on peut véritablement devenir un homme. Celle-ci peut s’acquérir grâce à l’éducation et à l’enseignement. Un apprentissage permanent permettrait ainsi à l’Homme de devenir véritablement humain. La dignité se construit donc de l’intérieur grâce à l’éducation. Il rejoint par-là Platon pour qui nous tombons dans la barbarie « par manque d’éducation à la noblesse et aux sentiments supérieurs dont l’âme a besoin pour se nourrir » rappelle la conférencière.

Il nous appartient alors de prendre de la hauteur, d’élever notre conscience et de répondre à nos aspirations profondes. Il nous faut parvenir à être moteur d’action dans ce monde sans pour autant se laisser phagocyter par celui-ci, ou comme l’exprimait Saint Augustin :

« Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde ».

La Journée Mondiale de la Philosophie

Comme chaque année, l’association Nouvelle Acropole a participé à la Journée Mondiale de la Philosophie promue par l’Unesco et a proposé, le jeudi 15 novembre 2018, des conférences-ateliers sur le thème de la Dignité, un peu partout en France.

Comme Socrate, qui descendait dans la rue pour questionner les passants, nous sommes allés à « l’Agora de Bordeaux », au marché des Capucins, pour interroger chacun sur ce qu’est la Dignité. Une vidéo des perles de sagesses recueillies a été diffusée le jeudi soir, devant une trentaine de personnes venue à l’Espace Mouneyra à Bordeaux pour l’occasion. Les nombreux témoignages sur le respect nous ont amené à nous questionner sur les nouvelles barbaries, de la nuit de la purge d’Halloween aux gilets jaunes, et sur la possibilité d’exprimer notre liberté en tant qu’individu, qui, s’il est autonome, est également un être de relation et un citoyen. Pour vivre ensemble dans un monde multiculturel, il est urgent d’accorder nos représentations de la dignité humaine.

Y’a t-il un principe universelle et invariable qui fonde la dignité humaine ? Si de nombreux philosophes, de Platon à Kant, ont posé le fondement de la dignité sur la pensée, la dignité ne peut être définie de manière purement rationnelle. Souvenons-nous d’Œdipe qui résout intellectuellement l’énigme du sphinx et qui n’arrive pas pour autant à percer le mystère de ses origines, à savoir qu’il est le fils de Laïos et de Jocaste. Il n’y parvient pas car l’homme est une idée invisible et impalpable, une énigme qui ne peut être posée rationnellement. Mais ce qui compte n’est pas de résoudre l’énigme, c’est de la vivre. Nous sommes l’énigme et l’essentiel n’est pas de trouver des réponses mais d’être en quête, d’avancer et de devenir. Devenir Homme. Etre l’énigme nous ouvre les portes de l’infini, du tout possible, en tant qu’Homme.

l’éducation nouvelle : une philosophie pour la dignité humaine

l’éducation nouvelle : une philosophie pour la dignité humaine

Au début du XXe siècle, émergent de grandes figures de la pédagogie, comme Maria Montessori, John Dewey, Célestin Freinet qui proposent tous des conceptions solidement argumentées sur l’éducation. Membres du puissant courant pédagogique né au tournant du XXe siècle, «  L’Éducation nouvelle », ils ont tous quelque chose à nous donner à penser sur les manières d’apprendre, de former, de transmettre et en définitive de forger la dignité humaine. De nombreux éléments que les neurosciences actuelles, un siècle plus tard, redécouvrent, aidés par les technologies du XXIe siècle.

Comprendre les âges de la vie et en trouver le sens grâce à C.G. Jung

Ce mois-ci, l’association Nouvelle Acropole Paris 5, a eu la joie de recevoir Laura Winckler pour une conférence sur Jung et les âges de la vie. Ce thème a d’ailleurs interpellé les visiteurs puisque nous en avons reçu une centaine ce soir-là.

Laura Winckler, co-fondatrice de Nouvelle Acropole en France et diplômée en lettre classique, est philosophe spécialiste des philosophies orientales et de la psychologie jungienne. Nous lui devons plusieurs ouvrages tels que « Comprendre les âges de la vie », « L’Astrologie, clef de la connaissance de soi » ou encore « Femmes, filles de déesses« .

Carl Gustav Jung est un médecin psychiatre suisse (1875-1961). Il est le fondateur de la psychologie analytique et l’auteur de nombreux ouvrages. On lui doit de multiples concepts tels que le processus de l’individuation. Cette conférence a permis à Laura Winckler d’expliquer les bases de ce processus visant à faire émerger le meilleur de chaque individu pour lui permettre d’avoir une vie plus riche et complète. Chacun a ainsi la responsabilité d’avancer dans l’individuation pour forger une civilisation meilleure, une humanité qui puisse fonctionner comme une unité tout en respectant la diversité de chacun.

Cette conférence avait également pour but d’introduire un cycle d’ateliers « Les Jeudis philo » ayant lieu un jeudi par mois, de 16h à 18h sur le thème des âges de la vie. La spécialiste jungienne y abordera chacune des cinq grandes phases de la vie et leurs questions-clés spécifiques à chacune d’entre elles ou encore le thème de la mort et la réconciliation avec l’inéluctable. Tous les curieux sont les bienvenus !