Journée de la philosophie : Le Petit Prince, mythe des temps modernes

Petit Prince

Conférence Nouvelle Acropole Marseille

Ils sont venus nombreux à la rencontre du Petit Prince qui a fait étape à la Maison de la Philosophie de Marseille. Leurs yeux brillaient, ils s’étaient habillés le cœur… espérant, grâce à ce héros enchanteur et si sage, découvrir l’essentiel qui est invisible pour les yeux et ne se voit qu’avec le cœur.

Guérir l’âme du monde, un pas vers l’infini

Après la conférence « Deviens qui tu es » la semaine dernière, l’évènement philosophique a récidivé à l’Espace Mouneyra vendredi 06/10 avec cette fois « Guérir l’âme du monde », sujet encore aussi ambitieux et complémentaire. En effet, si on parvient à trouver l’unité en soi avec le « deviens qui tu es », il y a toutes les chances que nous nous sentions connectés avec le monde entier, l’univers et les autres qui sont un autre soi-même.

Le conférencier a commencé à régler magistralement leur compte à ceux qui pensent que l’âme n’est qu’un corps nébulo-gazeux. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses avec la vue ou qu’on ne peut démontrer leur existence qu’elles n’existent pas. D’ailleurs, de plus en plus d’astrophysiciens bloqués dans leurs complexes équations mathématiques envisagent de former un signe pour l’hypothèse de l’âme comme on a adopté celui du huit renversé pour tenir compte de l’infini.

Et puis qui ne s’est pas senti ému profondément devant un coucher de soleil, un firmament étoilé et s’interroger sur le mystère de cet univers dont le principal est : pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pascal avait bien raison en pariant sur l’existence du divin (ou âme ou intelligence) car c’est meilleur pour la santé de l’âme.

Comment guérir l’âme du monde alors ? En se mettant à son chevet et, par l’attention que nous lui porterons, par l’amour qui nous connecte à l’essentiel, en ne plus le considérant comme un objet à exploiter. Ce faisant, nous récupérerons le sens qui nous fait défaut et nous réconciliera avec cette immensité amie.

Et si ce n’était pas suffisamment prouvé, deux jeunes femmes à la fin, ont connecté leurs voix pour nous offrir en signe de démonstration un magnifique chant de sirène, d’où on se demanderait l’origine de tant de beauté et à quoi elle sert si l’univers est absurde !

Deviens qui tu es, une invitation de soi à soi

Conférence à Bordeaux par Pierre POULAIN

Deviens qui tu es !? C’est pour en savoir plus sur cette proposition, voire cette injonction, que de nombreuses personnes ont investi l’Espace Mouneyra mercredi 27/09.

Déjà pour venir, il fallait avoir compris à peu près de quoi retourne le sujet. Dans un deuxième temps, on se demandait bien comment le conférencier allait s’en dépatouiller et s’il ne botterait pas en touche comme c’est souvent le cas avec les questions de philosophie où on repart avec plus de questions que de réponses. Et bien ce n’était pas le cas et c’est avec une grande maestria que la solution de ce qui semblait être une équation du 3ème degré a été démontrée.

Postulat de départ : nous ne sommes pas qui nous sommes.

Ce qui induit : si je ne suis pas qui je suis, qui suis-je ? Et pourquoi ai-je souvent cette impression que je ne suis pas comme je devrais être ? Pourquoi je possède tant de masques sociaux alors que j’aspire à une cohésion de mon être ?

Oui mais, comment le trouver ce fameux être dont on parle tant et qu’on ne voit pas telle la fameuse Arlésienne ?

PAR LA VOIE DU SILENCE. C’est-à-dire que malgré tout le bruit que font les masques du monde, il y a un silence, un ilot inatteignable par les tempêtes. Et dans ce silence je deviens moi. Pas à l’écart du monde ce qui serait une fuite mais au centre de mon être qui me permet d’enlever les masques pour gérer ma vie au naturel et avec plus de sérénité.

Mais cela n’est possible que si j’éprouve une nécessité vitale de l’atteindre pour débuter la quête ! C’est alors que démarre la véritable magie et le ré -enchantement…Bon sang mais c’est bien sûr !

Un poème de Traoré sur fond de musique d’une harpe persane en direct avait entamé la soirée. Un repas aux saveurs goûteuses a été apprécié par les nombreuses personnes qui voulaient encore en découdre sur la question.

La sagesse Toltèque, une question de pratique !

Une soirée pour passer à la pratique des sagesses Toltèques

Une conférence qui a fait le plein de la salle de l’espace Mouneyra ce vendredi 9 juin.

Quand le conférencier a demandé au public qui connaissait ces fameux accords, presque tout le monde a levé la main mais à la question de qui les pratique on entendait les mouches voler ! Alors sur sa demande on a tiré les chaises contre les murs et on s’est exercé à la rencontre d’inconnus en déambulant dans la salle. On s’est regardé dans les yeux de manière neutre, puis en se disant bonjour, on s’est dit deux à deux et face à face en changeant de personne ce qu’on aimerait changer dans le monde, et chez soi plus particulièrement avec les consignes de ne faire aucune supposition sur l’autre, de faire de son mieux, d’avoir une parole impeccable.

Ces exercices simples ont donné lieu à un super échange où chacun a plus appris de la sagesse toltèque, sur lui-même et sur les autres, que s’il avait lu 10 ouvrages sur le sujet et écouté autant de conférences.

Comme d’habitude, la soirée avait débuté par une animation à caractère lyrique cette fois et s’est terminée à table avec ceux qui désiraient prolonger la magie des échanges.

Le Guerrier Pacifique, la pratique de l’intelligence du cœur

Nouvelle Acropole, Fernand Schwarz, auteur de la Conférence "guerrier pacifique et l'intelligence du coeur", Bordeaux

Nouvelle Acropole, Fernand Schwarz, auteur de la Conférence « guerrier pacifique et l’intelligence du coeur », Bordeaux

Un succès exceptionnel pour cette conférence sur l’intelligence du cœur au centre Nouvelle Acropole de Bordeaux ! 104 personnes ont assisté à cette rencontre, d’abord pour pratiquer ensemble car le guerrier pacifique est un pratiquant du cœur, comme l’a expliqué le conférencier, Fernand Schwarz. Un simple exercice de respiration a permis de retrouver l’harmonie du cœur et de la conscience et surtout une forme d’unité que nous perdons souvent.

Le guerrier pacifique est aussi celui qui connaît les états altérés de son âme et qui sait les combattre quotidiennement. La colère, la susceptibilité, l’orgueil et l’intolérance sont les ennemis à maîtriser, avec «  cet art de la maîtrise fondé sur l’adaptation » cher à Lao Tseu.

Nouvelle Acropole, conférence "Guerrier Pacifique et l'intelligence du cœur" par Fernand Schwarz à Bordeaux

Nouvelle Acropole, conférence « Guerrier Pacifique et l’intelligence du cœur » par Fernand Schwarz à Bordeaux

La colère entraîne un état de victime, de rejet que le guerrier pacifique affronte avec le calme, la respiration profonde. La susceptibilité, qui est un manque de confiance, informe sur une lecture du monde avec notre propre auto référencement, sans vouloir comprendre les autres et se combat avec l’affirmation et la tolérance. Et cela permet d’évoluer car si nous restons dans nos propres références, nous ne pourrons pas évoluer. Et s’affirmer n’est pas vouloir avoir raison mais aussi regarder notre propre ignorance, et donc de savoir rester bienveillant avec soi et les autres. Face à l’orgueil, qui nous dit sans cesse «  sois fort ! », l’humilité va aider le guerrier pacifique à travailler avec ses propres fragilités.

Nous avons tous des fragilités, et dans ce combat, on est nu devant soi même et on peut faire un bon travail avec ses fragilités psychologiques. L’humble connaît ses propres qualités de cœur et celles des autres.

Face à l’intolérance, très à la mode, avec le syndrome d’être parfait et avec une grande exigence dans les moindres détails, Fernand Schwarz suggère d’apprendre à vivre ensemble avec nos imperfections.

Le guerrier pacifique devient ainsi le capitaine de son âme, le maître de son destin, il a compris le grand mystère de la régénération par l’action du cœur et peut agir pour la paix.

 

La douleur nous enseigne-t-elle quelque chose ?

 

Nouvelle Acropole, café philo, Marseille

Une fois par mois, les philosophes de Nouvelle Acropole organisent à Marseille dans la maison de la philosophie un café philo sur un thème.
À partir de la question posée, le groupe examine les réponses proposées, trouve des objections, développe des arguments et découvre des problématiques insoupçonnées au départ. La technique d’animation permet de prendre de la distance par rapport à ses idées, d’approfondir les hypothèses de pensée, d’argumenter et d’illustrer sa pensée, de maîtriser sa parole, d’écouter et de respecter la parole d’autrui. En clair, apprendre à penser.

30 participants dont plusieurs thérapeutes sont venus échanger jeudi dernier sur le thème « La douleur nous enseigne-t-elle quelque chose ? ». Un thème qui concerne chacun dans la vie quotidienne. Épicure et Bouddha en leur temps ont interpellé leurs concitoyens pour pousser les hommes à ne pas rester passif dans les situations même les plus pénibles.

Nouvelle Acropole, Café philo « La douleur nous enseigne-t-elle quelque chose ? », Marseille

L’échange s’est terminé par l’habituel buffet convivial à la fortune du pot.

 

Les Quatre accords toltèques, une voie du bonheur ?

Nouvelle Acropole, Conférence Les Quatre accords Toltèques, Marseille

C’est devant une salle comble que les jeunes de l’école de philosophie de Nouvelle Acropole Marseille ont organisé une conférence sur le thème Les Quatre toltèques, d’après l’ouvrage de Don Miguel Ruiz avec en présentation, une animation sur ce thème.

L’ouvrage nous propose une voie de libération de la pression quotidienne – énergie sournoise et contre-productive inventée de toute pièce par l’homme moderne – responsable de nombreuses souffrances physiques et psychologiques.

L’auteur explique comment les sociétés contemporaines nourrissent les corps et les esprits par la peur du lendemain et limitent ainsi nos facultés à percevoir le sentiment de liberté. Cet essai n’impose aucune doctrine mais il conseille sur les voies à emprunter pour envisager une quête vers le bonheur.

 

« Philo Vagabonde », une nouvelle forme de philosophie pour tous ?

Nouvelle Acropole, Projection du Film "La philo vagabonde" à Bordeaux

Nouvelle Acropole, Projection du Film « La philo vagabonde » à Bordeaux

En cet épisode de frimas, une trentaine de personnes sont venues se réchauffer à l’Espace Mouneyra de Bordeaux pour la projection du documentaire sur un philosophe baroudeur.

Celui-ci se déplace à travers la France pour diffuser une philosophie buissonnière, non conventionnelle où les Platon, Spinoza et autres Nietzsche deviennent accessibles, plus humains.

En ces temps où « tout fout le camp » et où la philo vague abonde, Alain déterre la philosophie des carcans normatifs de l’enseignement actuel où le travail de philosopher se réduit à la recherche de l’obtention d’une bonne note à un examen.

Il se rend dans des milieux aussi divers que le monde rural, les prisons, les hôpitaux psychiatriques à la rencontre du philosophe qui sommeille en chacun de nous. Ce néo-philosophe retrouve les racines de l’enseignement de la sagesse lorsque celui-ci se pratiquait dans la rue car, pour les Anciens, la philosophie n’était pas affaire de dissertation écrite et ne s’entendait que par le passage à l’action dans la conduite de sa vie.

En exhortant son auditoire à rechercher du sens, en les mettant en état de penser par eux-mêmes, il nous parle de la joie et de l’émerveillement à découvrir les choses simples qu’on négligeait, croyant les connaître. Loin de dénaturer les concepts philosophiques en les mettant à notre portée, il nous décomplexe par sa manière de nous faire comprendre des choses compliquées avec des images et des formules grâce à sa parole fleurie de bonimenteur qui va à l’essentiel.

À notre époque où les paradigmes anciens sont bouleversés, le film «  La Philo Vagabonde » nous remue dans nos entrailles car enfin !, la philosophie sortie de ses oripeaux intellectuels s’adresse à nous, l’homme de la rue, et elle nous est restituée.

« Faire » de la philosophie redevient un acte politique qui nous engage à sortir de de la Caverne. Une réponse à la superficialité de la société de consommation par la subversion de la philosophie !

La Quête du Héros : Les étapes du voyage initiatique

L’histoire n’est pas linéaire, et nous sommes dans une phase de transition. Les citoyens, la jeunesse en particulier, doivent changer leur regard sur le monde et relever de nouveaux défis, impensables pour les générations passées, car cette expérience à venir n’a jamais été vécue par l’humanité. C’est pourquoi l’association rouennaise Nouvelle Acropole a organisé une conférence sur la quête du Héros, animée par Laura Winckler, philosophe et écrivain, spécialiste en mythologie et symbolisme. Pour affronter les difficultés, il faut des repères stables et une posture intérieure solide. Œuvrer pour un monde où chacun trouverait sa place, un monde de solidarité et de fraternité, tourné vers le bien commun est la voie ancestrale du Héros, guerrier pour la paix, car il a commencé sa quête par sa propre transformation intérieure. Apprendre à croire en soi, passer par les étapes initiatiques imposées par sa voix intérieure, développer peu à peu son potentiel, est la voie qui nous permettra, ensemble, de vivre la liberté de notre propre destin, dans une vision de coopération et non de compétition. Vivre plus sobrement mais avec enthousiasme, avec des racines plantées dans le ciel et dans la terre, en étant au service de la communauté, telle est la quête du Héros. Avec des idées fortes, des mots simples, un cœur ouvert et beaucoup d’humour, Laura Winckler a conquis son auditoire qui s’est senti capable de relever tous les défis. Une belle soirée philosophique.

Journée mondiale de la philosophie à Rouen sous le regard d’Aristote

Chaque année, tous les troisièmes Jeudi de Novembre, l’UNESCO organise « La Journée Mondiale de la Philosophie ». Nouvelle Acropole, a donc animé une soirée de conférence et de débat, pendant laquelle trois interventions se sont succédées et ont été l’occasion de nombreux échanges. Une présentation du contexte historique en Grèce au IV siècle avant notre ère, avec les vies et pensées de Platon et d’Aristote, puis sur le Bonheur et ses constituants, ainsi que la vision de l’amitié philosophique, le degré le plus élevé selon Aristote. Devant une nombreuse assemblée, ces différents thèmes ont démontré la profondeur abyssale de la pensée de ces deux grands piliers de la philosophie, leur faculté à faire naitre le dialogue pour élever la conscience, leur complémentarité ainsi que leur profonde actualité. La philosophie peut donc apporter une réponse essentielle pour apprendre à penser par soi-même, en se confrontant aux idées. Mais nul n’y parvient valablement qu’en s’appuyant d’abord sur la pensée des grands philosophes du passé. La philosophie n’est pas seulement une aventure, elle est aussi un travail, qui ne va pas sans efforts, sans lectures, mais elle rend libre, de penser et de vivre sa propre vie, une nécessité dans l’actualité d’aujourd’hui.