Magie du nombre 7 dans l’homme et dans l’univers

Nouvelle Acropole Lyon a organisé une conférence participative sur « La magie du nombre 7 dans l’homme et dans l’univers ».
Le nombre 7, illustré par l’arc en ciel, les 7 notes de musique, les 7 nains, la danse des 7 voiles.., a toujours suscité dans notre imaginaire une part de rêve et mystère.

Devant un public de 40 personnes, Sylvianne Carrié, formatrice à Nouvelle Acropole depuis plus de 35 ans, a présenté un enseignement de la tradition philosophique de l’Inde ancienne : la nature septuple de l’homme, à l’image de l’univers.

Autour de l’exposé sur le nombre 7, la soirée s’est déclinée en plusieurs temps de partage conviviaux : une introduction poétique au rythme de la guitare avec le poème « Invictus », de William Ernest Henley et un temps d’échange par petits groupes avec le public. La soirée s’est terminée autour d’un verre de l’amitié.

C.G. Jung et l’alchimie de l’âme

Merci à Laura Winckler qui a partagé une fois de plus sa passion pour Carl Gustav Jung, devant un public venu nombreux à la salle du Sénéchal.
Le thème de la conférence proposée par l’association Nouvelle Acropole Toulouse : Jung et l’alchimie de l’âme.

Une invitation à nous transformer nous-mêmes. En effet, l’alchimie, science de la transmutation, vise à transformer le plomb en or. Le plomb représente symboliquement nos défauts qui freinent notre évolution et que nous devons transmuter en or, c’est à dire en qualités. Cette transmutation est accomplie lorsque, selon Jung, on atteint le Soi, notre identité profonde et véritable, ou comme le diraient les alchimistes, la « pierre philosophale » (la vie éternelle) ou encore la « panacée » (le remède à tous les mots). Ce travail d’alchimiste est l’œuvre d’une vie qui nous demande de mourir à nous-mêmes et de renaitre symboliquement, de nombreuses fois. Jung l’illustre par sa propre expérience dans son Livre Rouge.

Merci aux volontaires qui ont permis la réalisation de la soirée.

A l’année prochaine !

Carl Gustav Jung et le défi des âges de la vie

Le centre Nouvelle Acropole à Lyon a accueilli Laura Winckler, philosophe et  écrivain, spécialiste de la pensée de Jung pour une conférence intitulée « Carl Gustav Jung et le défi des âges de la vie ».

Le public de 87 personnes a été captivé par la conférencière, passionnée et passionnante – et a été impacté par la clarté de son propos : des questions essentielles qui se dévoilent selon notre avancement sur le chemin de la vie : Où Suis-je ? Qui suis-je ? Que vais-je faire de ma vie ? Où sont mes priorités ? Que vais-je léguer aux autres ?

Voici le témoignage de Aurore B suite à l’activité : « Cette conférence m’a ressourcée au moment où j’en avais grandement besoin. Les âges de la vie et mourir à quelque chose pour renaître à autre chose ont été pour moi une source d’inspiration. »

La conférence sera bientôt disponible sur la chaîne YouTube « Nouvelle Acropole France » https://www.youtube.com/user/NouvelleAcropoleFr

Pourquoi préférons nous le déni de la réalité à la réalité?

Nouvelle Acropole Strasbourg a organisé un café philo sur le thème « Pourquoi préférons-nous le déni de la réalité à la réalité ? »

La salle était pleine et le débat d’une haute qualité ! À partir des interventions très riches des participants, se sont dégagées des questions complexes : 

Qu’est ce que la réalité ? Depuis la  réalité sensible, l’expérience individuelle, la vision du monde, en suivant Platon, nous sommes arrivés à la prééminence de l’idée qui crée la réalité.

Qu’est ce que le déni ? Pourquoi le déni ? Venant de l’opposition de points de vue, du refus du changement, du besoin de sécurité, le déni nous enferme en nous-mêmes, dans notre zone de confort. Nous réagissons avec nos émotions, nos opinions et nos habitudes plutôt que de rechercher la vérité.

Quelles clés pour y remédier ? L’échange par le dialogue, la confrontation des idées, l’acceptation de la pensée de l’autre, de notre ignorance, la curiosité, la recherche. Cela demande du courage et de l’énergie pour faire face à l’autre et sortir de nos représentations, prendre conscience du bénéfice à changer de paradigme, dépasser nos émotions, ce qui peut amener à la résilience. Développer la méditation, la connaissance de soi, modifie notre regard et nous aide à accepter la réalité pour la changer et parvenir à une pensée élargie, plus consciente, abandonner nos certitudes, acquérir d’autres convictions, devenir plus humble et responsable.

Qu’est-ce qui provoque ce courage ? Pour Platon, la conscience du manque est le départ de la quête du chercheur de vérité et de sagesse. S’intéresser à ce qui est beau et bien va développer notre enthousiasme et nous aider à nous élever, car là où va notre attention va notre énergie. La réalité c’est aussi ce que nous construisons, c’est une direction. Nous voir autres par l’imagination et la concentration nous permet de devenir ce que nous voulons être. La réalité se crée à l’intérieur de soi avant le changement extérieur. Le pouvoir de l’imagination nous permet de dépasser notre zone de confort et nos habitudes pour atteindre notre zone d’éveil.

De Platon à Matrix : Être acteur de sa vie

Après le succès de son café philo sur Pourquoi préférons nous le déni de la réalité à la réalité ?, Nouvelle Acropole Strasbourg a organisé une conférence mettant en parallèle le film Matrix et l’allégorie de la caverne de Platon. Une belle soirée qui a su intéresser les Strasbourgeois(es) avec plus de cinquante personnes présentes, prêtes à se questionner sur son rapport au réel. « Sommes-nous bien conscients de la réalité ? » « Les conditionnements que nous avons développés altèrent-ils cette perception? » « Quelle est l’origine de ces conditionnements ? »

La soirée a débuté par l’extrait de Matrix où Morpheus propose à Neo le choix entre la pilule rouge lui permettant de voir la matrice telle qu’elle est vraiment et la pilule bleue qui le laisserait dans l’illusion que ce qu’il vit est réel alors qu’il ne s’agit que de la matrice. Ensuite, un passage de l’allégorie de la caverne a été lu et commenté montrant les similitudes avec le film Matrix. S’en est suivi un échange questions/réponses où chacun a pu se prononcer sur diverses questions telles que : « De quoi sommes nous prisonniers ? Que serait la caverne ou la matrice aujourd’hui ? Qui sont les maîtres de la caverne ? La soirée s’est clôturée sur un travail en petit groupe de 8 à 10 personnes avec la fameuse question : « Et toi  tu choisis quoi ? » en expliquant pourquoi. Cela engendrant bien évidemment d’autres questions comme « Et qu’est ce que cela implique dans ta vie? »

En résumé, une soirée riche en interaction qui a amené chacun à réfléchir sur sa propre vie : En suis-je toujours l’acteur ou m’arrive t- il d’en être simple spectateur ? Et quels sont les freins qui m’empêchent de prendre ma vie en main ? Des clés de réponse se trouvent certainement dans les perles de Sagesses venues d’Orient et d’Occident. Rendez vous est donc pris pour en savoir plus lors du premier atelier de philosophie pratique. Même heure, même lieu, dans une semaine…

De Star Wars à la Bhagavad-Gita : être un héros aujourd’hui

Conférence participative, introductive au cycle de philosophie pratique de Nouvelle Acropole Toulouse

Hier soir, nous avons suivi les chemins de deux héros à l’Espace Hermès : Luke Skywalker, héros de l’épopée Star Wars, et Arjuna, héros de la Bhagavad Gita, récit mythique de l’Inde ancienne. Mais quel rapport entre ces deux héros, séparés par 2000 ans d’histoire ?

Les deux conférenciers, Benjamin Bohrani et Thierry Carles, ont tenté de nous montrer que si ces deux héros ont inspiré des générations entières, c’est qu’un même idéal et des valeurs similaires les animent.
« Imaginez qu’un chevalier Jedi vous demande de le suivre car il a besoin de vous pour sauver l’humanité. Vous le suivez ou non ? Pourquoi ? » C’est la question à laquelle ont dû répondre les participants après avoir visionné quelques extraits de la célèbre saga Star Wars.
Au-delà du oui ou du non, nous rêvons tous au fond de nous d’aventure et de braver l’inconnu mais souvent nos peurs et nos doutes nous empêchent d’y croire ! Comme Luke Skywalker ou Arjuna, pourquoi ne pas oser affronter nos peurs et sortir de notre confort ?!

Sortir de notre propre petitesse et sentir que l’on a un destin à accomplir, grand ou petit, au service des autres et de l’humanité, est le premier pas du héros…

Journée mondiale de la philosophie : Marc Aurèle & la citadelle intérieure

À l’occasion de la Journée mondiale de la philosophie instaurée en 2005 par l’UNESCO, l’Espace le Moulin a choisi de consacrer cette soirée du 28 novembre au Stoïcisme.

C’est Thierry Adda, directeur du centre de Nouvelle Acropole Paris V, qui a animé cette conférence très pratique en guidant les personnes présentes à travers différents exercices et méditations. La finalité consistait à s’observer pour apprendre à dépasser les contrariétés du quotidien. La conférence s’est clôturée par un échange.

Dès le IIIe siècle avant notre ère, les stoïciens s’interrogeaient : « Comment devenir meilleur en tant qu’Homme et s’accomplir en tant qu’individu ? » Leur finalité était de parvenir à l’Ataraxie, c’est à dire à l’impassibilité de l’âme quelles que soient les circonstances rencontrées.

La méthode stoïcienne s’appuie sur le fait de distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Elle nous invite à accepter la réalité telle qu’elle est. Apprendre à faire face à un évènement grâce à un travail :

  • avec la logique, sans juger ni qualifier ;
  • avec la physique, en apprenant à ne désirer que ce qui est juste ;
  • avec l’éthique, à travers la maîtrise de nos impulsions grâce à une meilleure compréhension de la nature humaine.

Cette méthode amène à percevoir les situations avec plus de clarté, de sortir de nos interprétations émotionnelles pour observer les choses dans une clé mentale. Elle permet de changer de perspective, de prendre du recul et de considérer différemment les évènements.

« Sois content si une petite chose progresse, et réfléchis au fait que ce qui résulte de cette petite chose n’est précisément pas une petite chose. »

Marc Aurèle

La philosophie stoïcienne permet de mieux assumer la réalité du monde pour pouvoir ensuite faire à sa mesure ce qu’on peut pour le changer. Elle nous invite à apprendre de nos difficultés, à grandir, à passer d’une position de victime à celle d’un individu responsable et heureux.

Afin de se recentrer sur l’essentiel, la pratique est nécessaire : celle d’un dialogue quotidien avec soi-même à l’image de celui effectué par Marc Aurèle dans ses Pensées. C’est ce dialogue qui permet de construire un espace à l’intérieur de soi, que les circonstances de peuvent heurter : une citadelle intérieure pour reprendre les mots de Pierre Hadot.

C’est ainsi que nous pourrons « ressembler au promontoire sur lequel sans cesse se brisent les vagues » Marc Aurèle.

Journée mondiale de la philosophie : L’art de la tranquillité de l’âme des stoïciens

Nouvelle Acropole – L’art de la tranquillité de l’âme chez les stoïciens à Paris 15

Comment être heureux aujourd’hui, dans une période troublée et incertaine ? Les Stoïciens (notamment Sénèque, Épictète et Marc-Aurèle) l’avaient déjà compris, à l’époque antique, période de troubles et de guerre. 
Pour un stoïcien, le bonheur se caractérise par la tranquillité de l’âme, un programme qui a été dévoilé à la journée mondiale de la philosophie, au centre Nouvelle Acropole de Paris 15, devant un public d’une vingtaine de personnes.
Le bonheur est un apaisement intérieur (ataraxie) qui ne découle pas des richesses , de la gloire, du désir ou de recherche de plaisirs mais d’un art de vivre consacré à la recherche du bien, d’une tranquillité de l’âme qui nous est donnée par la raison. 
Pour être heureux, il faut vivre conformément à la nature de l’univers et à sa propre nature. Cela veut dire connaître les lois de l’univers et se connaître soi-même.  
Pour être heureux, il faut mener une vie vertueuse. Cela implique de méditer sur la vertu, de se comporter avec rectitude à toutes les occasions et de se corriger pour devenir chaque jour meilleur.
Pour être heureux, il faut accorder de l’importance à ce qui dépend de nous (nos représentations, nos opinions et nos jugements sur les choses et les êtres, notre compréhension de l’ordre cosmique, notre attitude à l’égard de nos tendances naturelles, notre volonté, nos pensées…) et rester indifférent à ce qui ne dépend pas de nous (notre corps, la richesse, les honneurs, le pouvoir, ou ce qui échappe à notre contrôle et à notre volonté). 
Pour être heureux, il faut voir la réalité en face et se garder d’accorder le moindre jugement qui trouble notre objectivité.  
Le bonheur n’est donc assuré par aucune circonstance extérieure qu’elle soit corporelle, financière ou sociale.  Il dépend d’un état d’être intérieur qui nous permettra d’être heureux dans toutes les situations, les meilleures comme les pires.
Le stoïcisme exige donc une force de caractère à toute épreuve et de veiller à ce que son action soit en harmonie avec le cours du monde et avec soi-même. Une philosophie universelle pour toutes les époques où il est utile de montrer une grandeur d’âme, le courage de devenir meilleur. 
La soirée s’est continuée par des questions-réponses et un pot de l’amitié autour d’échanges philosophiques.

VERTIGE DU COSMOS – TRINH XUAN THUAN

L’univers est-il fini ou infini ? Pourquoi le cosmos est-il si ordonné ? Le cosmos restera-t-il toujours un mystère ? Pourquoi dire que nous sommes des poussières d’étoiles ?

Ce mardi 3 décembre Nouvelle Acropole Paris 11 a eu la joie et le privilège d’accueillir dans ses locaux de la Passerelle, un Passeur !

Questionné par Fernand Schwarz, fondateur et directeur actuel de Nouvelle Acropole en France, Trinh Xuan Thuan a su nous faire partager sa passion, son savoir, ses émerveillements et ses questionnements devant l’infiniment grand. « la Nature n’est pas muette mais elle nous fait constamment parvenir des fragments de musique et de notes éparses ». Derrière l’astrophysicien, le chercheur, le spécialiste mondialement connu et reconnu, nous avons pu rencontrer l’homme, le philosophe, dans son parcours de vie, ses intuitions, et cheminer avec lui sur le pont qui relie science et spiritualité.

« Les observatoires sont des lieux magiques où l’astronome peut communier avec le ciel et recueillir la lumière cosmique grâce aux « grands yeux » que sont les télescopes. C’est la lumière qui nous lie à l’univers » (Vertiges du Cosmos – page 11)

« … tous les développements de la Nature suivent des mouvements cycliques de va-et-vient. Ceux-ci s’appliquent non seulement aux phénomènes naturels, mais aussi aux choses de la vie. Cette croyance donne espoir, courage et persévérance dans les moments difficiles, puisqu’ils font nécessairement place à des temps meilleurs. Elle incite aussi à la prudence et à la modestie dans les périodes fastes, car le déclin n’est jamais loin. »(Vertiges du Cosmos – page 28)

Journée mondiale de la philosophie : hommage à Gandhi à Strasbourg

Journée Mondiale de la Philosophie, Hommage à Gandhi,
Nouvelle Acropole Strasbourg, Novembre 2019

La journée mondiale de Philosophie a été l’occasion pour le centre de Nouvelle Acropole Strasbourg d’organiser un hommage à Gandhi pour le 150 ème anniversaire de sa naissance, sous le haut patronage de l’ambassade de l’Inde. 

La soirée s’est déroulée en 3 parties : dans un premier temps, l’Art traditionnel hindou a été mis à l’honneur grâce à une très belle prestation de danse de Bharata nathyam accompagnée de récitants et de musiciens. Ensuite, il a été rappelé à quel point la pensée de Gandhi s’est forgée sur les principes de non-violence pour modifier l’environnement et comment ces principes de non-violence pourraient inspirer davantage les nouveaux mouvements sociaux actuels. En synthèse, il ressort que la pratique de la non- violence requiert une très grande force morale pour affronter la violence et l’adversité. L’une des réponses apportées par la philosophie est d’encourager et de promouvoir l’éducation, celle qui vise à faire émerger le meilleur de chacun, celle qui permet  de se connaître pour mieux se dominer. Enfin le mandala commencé lors de la conférence sur la magie du Tibet a été officiellement clôturé et  nous a rappelé que le plus important n’est pas tant le résultat que l’esprit dans lequel on œuvre. Il faut savoir se détacher de ses œuvres  tout en agissant avec conscience et cœur : cette offrande collective éphémère a alors été déposée aux pieds de  la statue de Gandhi, place de l’Etoile, pour clôturer cette  Journée mondiale de la philosophie.