APERO PHILO : L’euthanasie est-elle contraire à la vie ?

Nous étions une douzaine à être heureux de nous retrouver autour d’un verre sur la plate-forme zoom ce vendredi 19 février. S’il n’a pas été possible de trinquer « pour de vrai », nous avons pu échanger sur cette question : « L’euthanasie est-elle contraire à la vie ? ». Nous nous sommes demandés si l’euthanasie est un moyen de vivre et de mourir dans la dignité. C’est cette notion de dignité ontologique qui nous invite à regarder les conditions de notre existence avec davantage de hauteur et à retrouver le sens des épreuves que nous traversons, de la souffrance à la mort en passant par la maladie. L’échange fut riche, constructif et précieux en cette période où les instants de partage se raréfient.

Montaigne et l’amitié philosophique !

Vendredi 5 février, nous étions un peu plus d’une vingtaine à partir à la rencontre de Montaigne, lors d’un Facebook Live sur la page Nouvelle Acropole Biarritz… Mais qui était ce mystérieux philosophe ? Véritable philosophe ou simple littérateur ? Grand sage ou moraliste futile ? Conciliateur généreux dans les guerres de religion ou pauvre égoïste retranché dans sa tour d’ivoire ? Stoïcien en quête de maîtrise de soi ou épicurien tourné vers le plaisir ? Chrétien sincère ou libre-penseur désinvolte ?…

Montaigne est un inclassable qui nous emmène la frontière de deux mondes : celui de la vertu, des hautes valeurs morales qui règlent l’humanité depuis la plus haute antiquité, et celui des petits plaisirs de la vie, de la subjectivité et du ressenti personnel comme point de départ pour cheminer dans le monde. Sa rencontre avec La Boétie et les quelques années qu’il a partagées avec lui (seulement 5 ans avant la mort de ce dernier) ont marqué au fer rouge son existence. Montaigne a écrit ses Essais pour poursuivre le dialogue qu’il ne pouvait plus avoir avec son ami. La Boétie et Montaigne ont connu une amitié comme il n’en existe que tous les trois siècles : elle n’est pas de ces amitiés fades, de ces « accointances » qui entretiennent un homme dans sa petitesse.

La Boétie était bien plus qu’un « pote », c’était un modèle – un magistrat qui assumait toutes ses responsabilités, un écrivain qui n’avait pas peur de dénoncer les abus du pouvoir, un stoïcien qui a succombé à la maladie sans pousser un gémissement. A sa manière, Montaigne a combattu le dogmatisme de son temps en suivant l’exemple de son ami hors du commun. Lorsqu’un copain nous distrait, un ami nous enseigne. Lorsqu’un complice nous corrompt, un ami nous corrige. A la fois maître et compagnon d’aventure, le véritable ami est celui qui s’encorde avec nous pour atteindre les plus hauts sommets.

Si nos démocraties modernes souffrent de quelque-chose, ce n’est  certes pas de la crise économique, qui est secondaire, mais d’une crise plus profonde – celle de la fraternité, c’est-à-dire de l’amitié entre citoyens qui seule peut garantir la confiance mutuelle sur laquelle repose le respect des lois et la détermination collective de se projeter dans l’avenir. 

Atelier « Vivre heureux avec les Stoïciens »

L’atelier pratique et participatif « Vivre heureux avec les stoïciens » a tenu ses promesses derrière les écrans. En effet, les formateurs ont partagé des exercices et lancé des défis au public de 17 personnes qui les a relevés.

C’est vrai qu’une partie du public avait déjà eu un petit échauffement, car il avait déjà initié l’expérience du projet pilote dans le groupe WhatsApp « défi stoïcien » organisé par l’école de philosophie pratique Nouvelle Acropole Paris 5. Le défi consistait à vivre 4 semaines en stoïciens, à raison d’un défi philosophique par jour à relever, pour exercer son corps et son âme et apprendre la sérénité en toutes circonstances.

L’atelier s’est donc ouvert par une première pratique permettant de récupérer la concentration et le calme. Car pour penser correctement, encore faut-il calmer son mental agité ! La seconde a porté sur les émotions. Sur fond d’une belle musique, chaque participant a pu imaginer un lieu, « une citadelle intérieure » pour reprendre les mots du philosophe Pierre Hadot, pour retrouver un peu de quiétude. La troisième pratique a consisté en un dialogue en sous-groupe autour du thème : »ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moi ». La dernière pratique enfin, consistait, dans la droite lignée des exercices stoïciens de rédiger son épitaphe, comme exercice de « memento mori » : rappelle-toi que tu vas mourir. L’atelier s’est clôturer par un retour d’expérience de chacun des participants !

Qu’apprenons-nous grâce aux Stoïciens ? L’importance de la patience, du calme, de la persévérance pour pratiquer au quotidien. L’importance d’accepter la réalité telle qu’elle est, d’assumer son destin et ne pas devenir la victime de représentations erronées. Car ce n’est pas la réalité qui nous blesse, mais les jugements que nous portons sur elle.

Ce sont les premiers pas nécessaires vers la sérénité. Avis aux amateurs !

Pour en savoir plus sur les pratiques des Stoïciens, nous vous conseillons l’excellente vidéo sur les exercices spirituels des écoles de philosophie antique, par Fernand Schwarz, disponible gratuitement sur nos chaînes Youtube et Facebook !

Conférence participative, l’émerveillement : un nouveau regard.

Ce jeudi 28 janvier fût l’occasion de s’émerveiller à travers nos écrans avec une très belle intervention zoom des formateurs de l’association Nouvelle Acropole Bordeaux. Ils nous ont donné l’opportunité d’approfondir notre regard sur la notion de l’émerveillement. C’était un module avec de la pratique en demi groupe qui nous a permis de toucher à l’émerveillment et de partager nos vécus et croiser nos regards. Il y a également eu une partie théorique avec l’apport de clés de compréhension pour vivre l’émerveillement au quotidien et dans cette période de désenchantement et d’incertitude.
Loin d’être une fuite du réel, l’émerveillement est un réel changement de perspective qui nous permet d’aborder les situations avec un regard éternellement renouvelé.
Restons attentifs et ouverts, derrière le connu se cache peut être l’extraordinaire !

Journée de Volontariat à Nouvelle Acropole Paris 5

Le 16 janvier 2021, les équipes de volontariat de Nouvelle Acropole Paris 5 se sont mobilisées pour mener des actions sociales et aller à la rencontre de ceux qui en ont le plus besoin. Elles ont réalisé des maraudes auprès d’une vingtaine de personnes sans-abri.

Accueil des familles à l’Hôpital de la Collégiale, par les volontaires de Nouvelle Acropole Paris 5.

En lien avec les partenaires des hôpitaux parisiens de proximité, les volontaires ont accueilli 54 familles venant visiter leurs proches. Ils ont eux-mêmes rendu visite à une quinzaine de seniors isolés au sein de ces établissements. Une troupe de volontaires a animé une chorale qui a enchanté les personnes âgées et les soignants. Un nouveau projet prometteur est né : la lecture de contes aux seniors lors des visites individuelles, tout aussi enchanteur.

Volontaires-chanteuses de Nouvelle Acropole Paris 5 à l’Hôpital de la Collégiale.

Le volontariat est l’expression des valeurs et de la philosophie de Nouvelle Acropole. Il exprime une conscience sociale et le sens des responsabilités devant les crises et les défis actuels.

Maraude citoyenne

Une Journée de maraude citoyenne à la rencontre des personnes sans abris. Une belle leçon d’ouverture du cœur et de dignité face à l’adversité…

Volontariat de Noël auprès des personnes agées

Cet après midi notre de groupe de volontaires de Paris 15 est allé rendre visite aux personnes isolées de l’hôpital Vaugirard pour leur remettre des cartes de voeux confectionnées par nos soins. La remise de ces cartes aux personnes visitées a rallumé quelques regards inattendus.
Nous découvrons au fil de ces échanges qu’une lumière brille toujours. Même lorsque le corps touche aux limites de ce qu’il peut exprimer dans ce monde, même lorsque la personne est dans son monde, quelque part entre ici et ailleurs, une conscience toujours en éveil maintien le contact et nous relie dans notre humanité, au delà des mots et des images.

Les volontaires de Nouvelle Acropole Paris 15 distribuent des cartes de Noël aux personnes malades isolées

Maraudes auprès des sans-abris

Alors que la météo du 28 décembre était maussade et venteuse, celle-ci n’a pas freiné nos 7 volontaires à parcourir les rues de Bordeaux, pour aller à la rencontre de personnes démunies.

Une personne est rencontrée

L’élan du coeur n’a que faire des circonstances.
Les échanges se créent, la parole se délie et c’est chacun qui, tour à tour, prend le temps du lien et de l’écoute. Ce soir, on apprécie le bonus d’un livreur Uber eats qui nous remet 2 pizzas encore chaudes. Elles feront 10 minutes plus tard le bonheur d’un groupe de jeunes sans abris, au pied du pont de Pierre.

On apporte des vetements et boissons chaudes mais surtout notre attention et notre bienveillance. On échange quelques mots, parfois des banalités et parfois des bribes de vie, des témoignages.
On se rappelle alors l’essentiel et on apprécie oter ainsi le superficiel.
Dans la rue on donne autant que l’on recoit.

Chaque maraude est unique et c’est à chaque fois vers l’inconnu que nous partons, le coeur léger, le sac à dos plein et sans attente.
Lorsque rentrés, vient alors le moment du partage de ce vécu de maraude, on souligne ce meme sentiment de gratitude pour ce que nous venons de donner et de recevoir, le lien humain avec le coeur.

Grande maraude de Noël à Nouvelle Acropole Paris 5

Jeudi 17 décembre, une quinzaine de volontaires de Nouvelle Acropole Paris 5 se sont rassemblés pour partir à la rencontre des sans-abris et partager un temps avec eux, à l’approche des fêtes de Noël.

Les secteurs couverts ont été Gare de Lyon, Tolbiac et Place d’Italie. Au total ce près de 30 personnes ont été aidées ce soir-là. Un grand merci à la quinzaine de participants à cette action collective au service des sans-abris et placée sous les auspices de la rencontre de cœur !

Les chanteurs volontaires de Nouvelle Acropole Paris 5 à l’hôpital La Collégiale (APHP)

Déjà la troisième session d’animation musicale pour les volontaires chanteurs de Nouvelle Acropole Paris 5 à l’hôpital La Collégiale !

Voilà plusieurs mois que le projet d’un groupe de chanteurs pour animer les hôpitaux trottaient dans la tête des volontaires de Nouvelle Acropole Paris 5. Depuis fin novembre, ce projet est devenu réalité grâce au soutien et à l’accord des hôpitaux Broca et La Collégiale dans le 5e arrondissement de Paris.

Au programme : variété française, chants de Noël, mais aussi chants traditionnels des montagnes et du folklore français. Ce qui plaît le plus ? Les grands classiques : Aux champs Elysées (Joe Dassin), La Bohême (Aznavour) ou encore La maison bleue (Maxime le Forestier). Que ce soit dans les coursives à l’étage ou dans le hall principal, le public discret, est au rendez-vous. Une action de cœur saluée aussi par les soignants, qui apprécie la petite pause musicale autant que les patients accompagnés de leurs familles. Au total, près d’une dizaine de familles ont été accueillie en musique cet après-midi-là. Prochain rendez-vous : pendant les fêtes de fin d’année !