Café-philo « Faut-il faire table rase du passé ? »

Ce jeudi 13 février, nous avons échangé autour du thème « Faut-il faire table rase du passé ? »

Nous avons interrogé la question, est-elle trop restrictive, imposant un manque de nuance ?

« Faut-il » induit il :

« Peut-on faire table rase du passé ? » – est-ce possible de tout oublier ?

– « Doit-on faire table rase du passé ? » – est-ce nécessaire pour aller de l’avant ?

Nous avons réfléchi sur la notion de choix par rapport au passé avec la possibilité d’occulter partiellement ou totalement le passé ou de garder l’expérience qui nous permet d’avancer vers l’avenir.

Une battle s’est lancée, qui répond « Oui » et qui répond « Non » à la question !

Il semblerait qu’après réflexion et analyse nous répondions majoritairement « Non » à la question. Non, il ne faut pas faire table rase du passé.

Nous avons même un devoir de mémoire par rapport au passé qui nous apprend comment vivre aujourd’hui et demain. C’est le but des écoles de philosophie depuis tous temps, transmettre les sagesses atemporelles pour construire le futur.

« Le présent n’est jamais notre fin. Le passé et le présent sont les moyens et l’avenir seul est la fin. » Blaise Pascal

Merci pour cette soirée riche en rencontres et qui nous permet d’aller toujours un peu plus loin dans notre propre pensée.

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Conférence: Pythagore, maître de l’harmonie

Pythagore a rempli la salle de conférence cette saint Valentin, le vendredi 14 février 2025 à Nouvelle Acropole Bordeaux. Plus d’une cinquantaine de personnes se sont intéressées à l’harmonie exprimée dans plusieurs domaines par ce maître de l’Antiquité.

Isabelle Ohmann, conférencière, spécialiste des philosophes antiques et de la renaissance, a présenté l’ harmonie, essentielle dans le travail d’étude de ce philosophe.

Quel rapport peut-il bien y avoir entre les nombres, la musique et l’amitié ?

On le connaît évidemment tous par le fameux théorème qui porte son nom.

Sa doctrine parle des nombres, de la musique, de la connaissance de soi au-travers d’un vécu prenant pour base la discipline entendue comme une relation profonde d’harmonie entre le corps et l’âme. Les pythagoriciens considèrent les nombres comme des principes et non comme des quantités. Le nombre est la loi de l’univers, ils sont issus de l’unité primordiale, des fractions de celle-ci. Pour eux les archétypes s’expriment en nombre, lesquels s’expriment en figures planes, lesquelles vont se corporiser en solides. Il faut comprendre que cet enseignement des nombres est toujours associé à cette idée éthique d’un retour à l’unité. Il y a la fragmentation, la dispersion mais il y a toujours au fond le retour à l’unité primordiale dans laquelle se trouve la plus grande harmonie. Les Pythagoriciens sont les premiers à tenter de donner une interprétation mathématique de l’univers, cause de beauté et d’harmonie, ils développent l’arithmétique et la géométrie comme disciplines théoriques.

Il y a un rapport entre ces rapports numériques ou géométriques et ceux qu’on trouve dans la gamme musicale : toutes les notions de quarte, quinte, octave sont des intervalles musicaux et donc des intervalles mathématiques. C’est pour cela qu’il est si important de connaitre les maths, la géométrie et d’être en même temps musicien parce qu’on comprend les lois de la nature. La musique n’est pas entendue simplement comme l’esthétique des sons mais comme la structure mathématique des vibrations sonores, des vibrations harmoniques. Les astres en tournant produisent des sons harmoniques en relation avec les divisions mathématiques et Pythagore aurait entendu cette musique dite musique des sphères.

Pythagore créa de nombreuses écoles philosophiques et des méthodes pédagogiques pour former la personnalité afin de la réguler pour lui permettre de se régler sur l’harmonie céleste. On dit que l’école pythagoricienne, le fameux Musée était largement ouvert à tous, beaucoup plus que toutes les autres écoles grecques

Les Pythagoriciens se font aussi connaitre par leur vertu morale, par la force du lien d’amitié qui les unit. On a donc avec cette doctrine un aspect mathématique duquel correspond un aspect moral, une vision du monde et des lois qui l’organisent.

On n’a pas fini d’étudier ce Pythagore qui a ensemencé la philosophie depuis XXV siècles.

Récital de piano philosophique en hommage aux victimes des génocides

Penser avec… La Bhagavad Gita

Nouvelle Acropole Marseille a proposé un atelier de philosophie animé par Danielle Chaillot sur le thème « Penser avec la Bhagavad Gita ». Cet atelier a permis aux participants d’explorer en profondeur la pensée philosophique indienne à travers ce texte classique.

La méthode proposée a guidé les participants à travers les arguments du texte, favorisant une compréhension approfondie des concepts clés. Les thèmes du Karma Yoga, du dharma, du karma, du non-attachement et du combat intérieur ont été abordés, suscitant des questionnements existentiels chez les participants.

L’atelier a offert un espace de réflexion et d’échange, reliant la philosophie à la vie quotidienne. Une invitation à penser et à agir en conscience, inspirée par la sagesse de la Bhagavad Gita.

Café philo : La diversité s’oppose-t-elle à l’unité ?

Nouvelle Acropole Marseille a récemment organisé un café philosophique animé par Antoine Hérisseau sur le thème : « La diversité s’oppose-t-elle à l’unité ? ».

La discussion a exploré la richesse de la diversité et son rôle moteur dans la créativité et l’innovation. Mais comment concilier cette diversité avec l’unité ? Un débat passionné a émergé autour de cette question, certains participants soulignant les risques de fragmentation, d’autres insistant sur la nécessité de valoriser les différences.

Antoine Hérisseau a invité l’audience à dépasser les oppositions et à rechercher une unité qui intègre la diversité. Dialogue, écoute et compréhension mutuelle sont les clés pour construire un monde où chacun a sa place.

Ce café philo a offert une belle opportunité de réflexion et de débat sur les enjeux de notre société. Une chose est sûre : la diversité et l’unité sont intimement liées, et leur dialogue est indispensable pour un avenir meilleur.

Marc Aurèle, l’empereur philosophe

Une conférence d’Antoine Hérisseau, formateur en philosophie à Nouvelle Acropole Marseille, a mis en lumière la figure fascinante de Marc Aurèle, empereur romain du IIe siècle.

Plus qu’un simple chef d’État, Marc Aurèle se révèle être un homme profondément humain, un esprit en quête de sagesse et de paix intérieure. Son règne est marqué par une série d’épreuves : guerres, famines, épidémies… Autant de défis qui mettent à rude épreuve sa philosophie stoïcienne.

Pour Marc Aurèle, le stoïcisme n’est pas une doctrine passive, mais une véritable force pour agir et affronter les difficultés. Il puise dans cette philosophie la force de remplir son devoir d’empereur, de protéger son peuple et de maintenir la stabilité de l’Empire.

Homme de réflexion, Marc Aurèle consigne ses pensées dans un journal intime, « Pensées pour moi-même », qui deviendra un texte majeur de la philosophie stoïcienne. Il y explore les thèmes de la mort, du destin, de la nature humaine, de la vertu.

La figure de Marc Aurèle continue de nous inspirer aujourd’hui. Son courage face à l’adversité, sa recherche de la sagesse et son engagement pour le bien commun sont autant de qualités qui résonnent avec notre époque.

Les Celtes, l’univers magique des Druides

Samedi 25 janvier à 17h30 a eu lieu, à la Cour Pétral, une conférence sur le thème: « les Celtes, l’univers magique des Druides ». Elle a été donnée par Didier Carrié, formateur à Nouvelle Acropole.

Cette conférence fait partie d’un cycle : Art et symbolisme des civilisations. Elle vient clôturer la journée de l’Ancienne Abbaye dans laquelle la Cour Pétral ouvre ses portes pour faire connaître son patrimoine historique. Lors de cette journée a eu lieu également un atelier Forge où les courageux forgerons ont bravé le froid pour créer des pièces utiles pour la taille de pierre et pour la réparation et la rénovation d’objets.
Un public de 30 personnes a assisté à la conférence et a beaucoup apprécié de découvrir la civilisation celtique et ses symboles. Didier Carrié l’a présentée avec beaucoup de pédagogie. Les remarques du public ont été élogieuses affirmant qu’il avait donné une note magique suscitant le souhait d’en découvrir davantage.