[Cycle Conférence] Le pouvoir de l’imaginaire

Ce jeudi 24 février, à l’Espace Le Moulin, Laura WINCKLER est venue explorer toutes les richesses de l’imaginaire à travers les découvertes de Jung et d’autres chercheurs dont Mircea ELIADE pour nous parler des fonctions du sacré à travers les mythes, rites et symboles.

Le sacré exprime la présence du Tout Autre, Toutes les civilisations ont créé des mythes pour évoquer ce qui est au-delà de ce qui existe. Les rites permettent à leur tour de recréer le sacré sur terre.

Un grand Merci à Laura WINCKLER et aux participants de la conférence pour ce riche partage autours du sacré!

Pour retrouver les autres conférences de ce cycle autours de JUNG, vous pouvez nous retrouver sur notre page Youtube :

Vivre en Stoïciens Aujourd’hui – conférence 23 février 2022

Une vingtaine de parisiens sont venus découvrir des pratiques simples pour vivre un peu mieux et un peu plus heureux dans un monde en crise !Se transformer est un pouvoir, un pouvoir-agir, agir sur soi. Mais que transformer ? Pour devenir quoi ?
Le stoïcisme répond aux besoins d’hommes désenchantés par le politique et la perspective historique.
En remettant au centre la formation de l’individu, en lui permettant de vivre heureux dans un monde en crise, il redonne la force morale indispensable pour œuvrer pour un monde nouveau et meilleur.

Merci à nos conférenciers pour ce beau temps de partage philosophique

Peut-on vivre heureux dans un monde en crise ? ☕️Café-philo à Lyon

Dans notre époque de transition entre deux mondes, où les paradigmes sont bouleversés, où la boussole de l’existence cherche son Nord, la philosophie est là pour nous interroger…

C’est ce que nous faisons chaque 1er jeudi du mois lors des café-philo à l’Espace Vollon, animés par un formateur de Nouvelle Acropole Lyon. A partir d’une question, un éclairage philosophique est donné en début de séance, pour ensuite échanger et débattre pour découvrir ensemble une clé essentielle à appliquer dans notre quotidien.

Le sujet nous a amené à définir les deux mots de « bonheur » et de « crise ».

Le bonheur est-il une « bonne chance » comme l’indique l’étymologie du mot ? Ou bien ne serait-ce pas un état d’être plus durable, que nous devons chercher en nous-mêmes plutôt que dans les objets et les circonstances qui nous entourent ?

Le mot « crise », lui, vient du grec « crisis » qui signifie le choix ou l’opportunité. La crise, au-delà de son aspect négatif, est donc ce moment où nous devons choisir car nous devons faire appel à de nouveau moyens face aux situations qui se présentent à nous.

Le philosophe, contre toute apparence, n’est pas reclu dans sa pensée, hors du temps, il vit avec son temps et affronte les circonstances bonnes ou mauvaises qui lui incombent. Mais là, où beaucoup préfèrent se laisser porter par les circonstances extérieures, le philosophe sait chercher la lampe à l’intérieur de lui qui permet de garder l’espoir et ses rêves éveillés, même dans la tempête…

Prochains sujets des café-philo à l’Espace Vollon :

Jeudi 03/03 : Peut-on à la fois obéir et être libre ?

Jeudi 07/04 : Servir ou se servir de la Nature ?

Jeudi 05/05 : Aimer rend-il faible ?

Jeudi 02/06 : Peut-on se passer des autres ?

Jeudi 06/07 : Sommes-nous responsables de l’avenir ?

Plus d’informations sur https://lyon.nouvelle-acropole.fr/

Cinéma rencontre « Permaculture et la voie de l’autonomie »

« 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒔’𝒆́𝒑𝒂𝒏𝒐𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔’𝒆𝒏 𝒏𝒐𝒖𝒓𝒓𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒔𝒑𝒆̀𝒓𝒆𝒏𝒕, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒗𝒆𝒏𝒕, 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒉𝒐𝒏𝒐𝒓𝒆́𝒆. » 𝑫𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒓 𝑷𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝑹𝒂𝒃𝒉𝒊

Au cinéma L’épée de Bois _ Rue Mouffetard

Ce jeudi 17 février 2022 à 20h au cinéma l’Épée de Bois, rue Mouffetard dans le 5ème arrondissement à Paris : une projection de Permaculture, la Voie de l’Autonomie a été faite. Une philosophe de Nouvelle Acropole a ensuite animé un échange autours de ce film, dans le cadre du jardin permaculturel de la rue Mouffetard.
La permaculture est bien plus qu’une alternative à l’agriculture moderne, c’est un mode de vie, équitable et durable. De la France jusqu’en Inde, Vandana Shiva, Maxime de Rostolan et beaucoup d’autres, nous présentent ce qu’est la permaculture et comment chacun peut la mettre en pratique.
Construction, jardinage, énergie, relations, solidarité, créativité, une nouvelle aventure humaine s’offre à vous ! Nous pensons que la philosophie est indispensable pour vivre la transition écologique.

La philosophie nous aide à relier le respect de la terre et des hommes, le respect de l’action et de la réflexion! Une philosophe de Nouvelle Acropole est intervenue pour parler de solutions concrètes pour demain dans ce ciné débat.

Merci à Jupiter Films pour cette production.

Jardin permaculture de la rue Mouffetard -animé par le collectif Aux Arbres citoyens –

Conférence _ La voie de la conscience

Ce mardi 15 février, le président de Nouvelle Acropole France, Thierry Adda a donné une belle conférence sur la philosophie pour sortir de l’illusion.

La philosophie est un art de vivre reliant la tête, le coeur, les mains, avec pour base la quête de la vérité. Grâce au travail de réflexion et d’amélioration de soi, elle permet de transformer les belles idées en actions concrètes, dignes et généreuses. La finalité est de devenir un acteur conscient du monde ici et maintenant.

Thierry Adda et la voie de la conscience

Conférence « Éveil intérieur et voie héroïque » par Laura Winckler

Le vendredi 11 février 2022, une petite centaine de personnes ont participé, dans l’enceinte de la chaleureuse Maison Cantonale de La Bastide à Bordeaux, à une conférence basée sur les travaux du célèbre psychanalyste Carl Gustav JUNG, intitulée « Éveil intérieur et voie héroïque ». Cette conférence était animée par Laura Winckler, membre fondatrice de Nouvelle Acropole et spécialiste de l’œuvre de JUNG.

Doté d’une grande rigueur scientifique mais également d’une âme rêveuse et poétique, Carl Gustav JUNG figure dans le cercle restreint des éminents penseurs de l’inconscient humain, notamment au côté de Sigmund Freud dont il fut le disciple avant que des divergences théoriques viennent mettre un terme à leur relation.

En tant que psychanalyste, JUNG s’est penché sur la question du fonctionnement de l’être humain et de sa psyché qu’il décompose en quatre éléments. Le premier serait l’Ego qui se définit comme le siège de notre conscience et de nos perceptions, sentiments ou ressentis. Le second élément est la Persona qui s’apparente à une enveloppe, un masque que l’on revêt afin de se conformer aux exigences de la société. Vient ensuite la notion du Soi qui se traduit comme notre véritable identité existentielle, la totalité de notre être englobant le corps et l’esprit. Enfin, JUNG nous parle des Ombres que l’on peut relier à la notion de Ca de Sigmund Freud et qui sont décrites comme des facettes de notre personnalité que nous devons refouler car jugées immorales ou inacceptables pour la conscience.

En ce qui concerne le Soi, ce terme traduit l’idée que l’être humain ne saurait être réduit à un amas de composants biochimiques et qu’il existerait quelque chose de caché, d’imperceptible. Cette notion fait écho à l’idée d’âme immortelle de Platon avec laquelle nous devons rétablir un lien. Dans cette fin, Carl Gustav JUNG propose la voie de l’individuation afin de « devenir un être réellement individuel et, dans la mesure où nous entendons par individualité la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable »[1]. Plus qu’une réalisation de soi, il s’agit d’une véritable transmutation alchimiste. Transformer le plomb en or signifierait dans le cas présent nous libérer de nos conditionnements, triompher des faiblesses qui nous abaissent afin de nous élever et de nous accomplir. La voie de l’individuation est donc un cheminement vers un idéal, une quête nous menant à affronter les ombres qui nous diminuent et qui sont autant de gardiens des seuils de notre évolution. Un parcours initiatique, une voie héroïque.

Le héros nous dit Laura Winckler, est celui qui se redresse afin de permettre l’union entre la terre et le ciel. Il prend conscience de sa destinée sans la nier. C’est au long de ce parcours héroïque que vont s’éveiller les archétypes de l’inconscient collectif que JUNG définit comme étant des représentations, des types anciens voire originels, présents en chacun de nous de manière universelle. L’inconscient collectif puiserait en effet dans une bibliothèque de disponibilités psychiques existant sous la forme d’images virtuelles et archaïques, héritées notamment de l’expérience de nos ancêtres. Les archétypes qui s’éveillent dans le premier temps du périple sont ceux de l’Innocent, de l’Orphelin, du Guerrier et du Bienfaiteur. Ces quatre archétypes permettent de découvrir la réalité du monde et d’acquérir des compétences nécessaires telles que la confiance en soi, la discipline et la générosité.

Vient ensuite la seconde étape, celle de la Traversée, au cours de laquelle vont apparaître de nouveaux archétypes : celui du Chercheur (qui suis-je ? Où vais-je ? Développement de l’autonomie et de l’affirmation), du Destructeur (nécessité de se défaire de qui nous entrave, de nos illusions), de l’Amant (celui qui entrevoit son objectif et s’élance grâce à cette énergie d’amour) et du Créateur (résolution de l’épreuve, idée de réconciliation avec soi-même et de création de son soi).

Dans le troisième temps, celui de la sagesse, se pose la question de l’utilisation de notre expérience et du savoir acquis. Les quatre archétypes suivants sont ainsi le Gouvernant (celui qui prend son sens des responsabilités pour gouverner et pour faire régner la justice) ; le Mage (celui qui fait la liaison avec les forces de la nature) ; le Sage (celui qui se rapproche de la vérité) et enfin le Bouffon symbolisant la jubilation résultant de la prise de conscience des illusions qui nous entourent.

En ces temps de désenchantement et de perte de sens, la voie du héros apparaît comme un remède en ce qu’elle nous invite à rechercher la pleine réalisation de notre être au travers notamment de la réalisation d’un idéal. Cette voie nous permet également d’accomplir à notre échelle un geste en faveur du bien et du juste.  Il est certes tentant de se décourager en se disant que toute action réalisée à notre modeste échelle serait vaine mais tâchons de garder à l’esprit que les grandes flammes naissent de petites étincelles.

Si l’obscurité n’est que l’absence de lumière, le mal ne résulte-t-il pas de l’inaction des gens de biens ?
A l’instar d’un ciel nocturne, soyons ces étoiles qui brillent de mille feux et dont la candeur survit bien après leur disparition. D’ailleurs, les constellations ne nous montrent-elles pas la voie à l’aube du passage à l’ère du Verseau, signe zodiacal de l’individualité au service du collectif ? Citoyennes, citoyens, individuez-vous !


[1] C.G JUNG ; Dialectique du moi et de l’inconscient

Café Philo

café philo Nouvelle Acropole

Pourquoi l’amour fait il mal?
De suite les pensées fusent… Comment défendre par l’argumentation son idée? comment se faire entendre ? De quoi prend t’on conscience ? Tels sont les exercices de pensées abordés lors du café Philo de la Nouvelle Acropole de Marseille, à l’espace Salvator.
Le sujet du jour amène à répondre à la question de la souffrance dans l’amour.

Sans jugement moral et conviés dans une posture philosophique par Danielle, animatrice du débat, les invités clarifient leurs idées. Enfin, des réponses apportées par les participants , vont naître d’autres questions lors des ateliers par groupe animés par Hélène et Svetlana, membres de l’école.

Nelly nous a rappelé avec sagesse, que certaines amours portées vers l’autre font mal, car il y a séparation. Or l’Amour veut unir. Il y a souffrance à cause de la dépendance; on a la croyance de la complétude par l’autre. L’amour nous rappelle l’impermanence de la vie, car on souffre de s’attacher à quoique ce soit qui, de toute façon incarné, est destiné à mourir. Absurdité de l’Amour !


Dans toutes ces illusions, l’amour rend aveugle et peut porter au conflit. Et pourtant par le coeur et la conscience, on lève le voile. Appeler sa puissance de compassion, fait naître un rapport à soi et à l’autre différent. Aussi, tendre vers l’amour inconditionnel, c’est un peu se voir sur un chemin, avec de petites leçons, ça et là qui nous rappelle qu’ il est un idéal.
A bientôt pour le prochain sujet!

Conférence Mythologie et Philosophie

Après notre voyage dans l’imaginaire et l’épopée héroïque l’aventure s’est poursuivi ce mercredi 2 février, sur le thème “Mythologie et Philosophie“. Cette seconde conférence s’est orientée sur le parcours du héros et ses étapes clés, inspirées des travaux de Joseph Campbell et de Mircea Eliade.

Tableaux vivants, poésies, et mises en scène ont décorés ce moment atypique pour éclairer les riches enseignements de nos intervenants.

L’intention : sortir de l’ordinaire et de l’intellectualisme pour éveiller par l’image, le vécu et la poésie le héros présent en chacun. Comment ? En se levant, en se confrontant aux autres, en s’inspirant de nos images et de nos aspirations.

Les participants ont été invité à exprimer, non pas des ambitions professionnels et matérielles, mais leurs aspirations profondes : sauver les océans, mettre sur papiers ce qui est capté, être capable de matérialiser ses rêves, devenir plus léger… Autant d’aspirations qui nécessite de faire sortir en nous des ressources encore inexploitées.

L’apport théorique qui a suivi cette pratique simple et authentique nous a permis de mieux comprendre les 3 grandes étapes du parcours héroïque : Préparation – Traversée – Retour.

Animé par la nécessité qui s’éveil, on se prépare. C’est le début du parcours.
Pour continuer il faudra faire le pas, vaincre sa peur, accepter de faire la traversée. 
Accepter de se prendre des coûts, de découvrir ses limites, pour alors les repoussées. Accueillir les souffrances qui veulent nous submerger pour les transformer.
C’est un combat nous explique le conférencier, un combat intérieur.
Celle de nos forces lumineuses contre les ombres qui nous empêchent et qui veulent rentrer dans leur cocon douillet. Le héros, dans cette traversée se construit, il persévère, et par l’expérience gagne en lucidité et en habilité. Il apprend à se détacher du futile pour poursuivre sa quête et garder le cap vers son destin. Celui qui s’est lui-même donné.

Un grand merci aux participants pour leur courage et aux intervenants pour cet instant vivant, surprenant et impactant !

La suite de l’épopée continu cette semaine avec 2 rendez-vous à ne pas manquer :

Mercredi 9 février – Atelier Philo : L’allégorie de la caverne, de Platon à Matrix
19H à l’Espace Mouneyra – Tarif : 5 €

Vendredi 11 février – Conférence : Éveil intérieur et voie héroïque
Animée par Laura Winckler, spécialiste de Jung.
19H30 à la Maison Cantonale de la Bastide – Tarif : 10/8* € (*Tarif réduit)

« Les mythes rendent-ils compte d’une réalité ? »

Vendredi 4 février nous avons échangé autour de la question « Les mythes rendent-ils compte d’une réalité ? ». Ce café philo est la 3ème activité du thème Mythologie et Philosophie. L’animateur après un tour de présentation nous a invité à fermer les yeux et prendre un temps de médiation en se concentrant sur notre respiration pour ensuite répondre à cette question : qu’est-ce qui nous a fait venir au thème de ce café philo ?

La première réponse à cette question nous a mené à échanger autour de la notion de mythe et de légende et de trouver un consensus sur leur signification : la légende est « ce qui doit être lu », le mythe serait fondateur, et porteur de transformation. Le mythe serait universel, admis par tous, avec une dimension transcendante et éducative.

Pour tous les participants présents, le mythe est bien porteur d’une réalité, mais de quelle réalité s’agit-il ?
L’échange autour de cette question s’est poursuivi bien après la fin du café philo qui s’est transformé en apéro philo !

Maraude auprès de ceux appelés « migrants ».

Mercredi 2 février 2022, les volontaires de Nouvelle Acropole Bordeaux ont fait une maraude auprès de ceux appelés « migrants ».
Pour Delphine, membre de l’association, c’est une première, elle suit timidement les habitués sous le pont proche de la rocade. Nous nous guidons dans la pénombre vers la lumière d’un feu. Et c’est autour de ce feu que la rencontre se fait. Avec le café partagé, les conversations s’engagent, on s’assoit, on discute « comme à la maison », car oui nous sommes invités chez eux.

Puis nous poursuivons notre chemin jusqu’au prochain feu dans une ambiance différente. Nous rencontrons un trio. La matrone nous donne les règles de la maison, « ici on ne laisse rien traîner par terre et on passe le balai ! ». Face à la barrière de la langue, les échanges se font avec les yeux, les mains, les mots.

Nous repartons avec l’impression de revenir de chez des amis, chez qui nous aurions été invités.

Et finalement, c’est quoi un « chez soi », ça commence où ?

Et si, dans nos maisons confortables, nous avions perdu de vue que la maison, c’est un foyer, un feu autour duquel se regroupent les hommes ?

Le foyer est dans le cœur de tous les hommes, essayons que le confort de notre foyer matériel n’étouffe pas le feu intérieur. C’est une leçon d’humilité d’avoir reçu cet enseignement lors de ces rencontres.