Et si les Sagesses de L’Égypte antique pouvaient ré-enchanter notre monde ?

Nouvelle Acropole, Conférence Fernand Schwarz « Magie, pouvoir et spiritualité dans l’Egypte ancienne » octobre 2019, Strasbourg

Égyptologue, philosophe, fondateur de l’association Nouvelle Acropole en France, Fernand Schwarz a donné une conférence à Nouvelle Acropole à Strasbourg, devant une centaine de personnes, curieuses et enthousiastes, venues découvrir le mystère et l’héritage historique de l’Égypte ancienne. La société égyptienne ancienne a transmis aujourd’hui encore un grand trésor pour l’humanité, celui de nous apprendre à mieux vivre individuellement et collectivement. La sagesse de l’Égypte antique permet de mieux comprendre les raisons de notre propre existence en s’appuyant sur les notions égyptiennes de magie, de pouvoir et de spiritualité. Cette civilisation s’est construite selon un lien intime entre l’univers et le cœur. Tout au long de son histoire, elle a maintenu l’harmonie entre les lois de l’univers et l’humanité par des pratiques philosophiques. Par les temps qui courent, la société égyptienne ne pourrait-elle pas être source d’inspiration pour la construction d’un monde meilleur qui passe par une évolution individuelle et collective de la conscience ? La soirée s’est poursuivie avec des dédicaces de livres par le conférencier, auteur de nombreux ouvrages sur l’Égypte antique, et s’est clôturée, par un moment convivial d’échange autour d’un thé et d’un dialogue sur les Sagesses dévoilées, et les moyens de vivre ces enseignements au quotidien dans le monde d’aujourd’hui.

Gandhi, père de l’écologie spirituelle


Au lendemain du 150ième anniversaire de la naissance de Gandhi, nous nous sommes joints à toutes les écoles Nouvelle Acropole de France pour lui rendre hommage. Si Gandhi n’a jamais prononcé le terme « d’écologie spirituelle», son disciple Satish Kumar nous montre qu’il en est le père. La question de l’écologie est celle du lien entre l’homme et la nature. Ce lien n’est possible que si l’homme a tissé un lien avec lui même. Gandhi en tant que guerrier de la paix, combat pour tisser ce lien, pour être souverain de lui même (Swarej en sanscrit). Pour cela il nous invite à pratiquer l’austérité (tapas) qui permet de rétablir le lien à l’âme, à pratiquer le don (dana) qui nourrit le lien à l’autre, et à pratiquer le sacrifice rituel (yajna) pour renouer avec la Terre. Le vécu de la trinité « Terre – Ame – Société » amène le Sarvadoya, le « bien être pour tous ».
Comme Gandhi, « soyons le changement que nous voulons voir dans le monde. » avec comme principal moteur le cœur, car le combat pour l’écologie doit se faire par amour de la Terre et non par peur de l’effondrement. 

La nature ésotérique de l’homme

Quand on parle d’ésotérisme, on aurait tendance à penser « obscure », »secret », « incompréhensible ». Ésotérique veut pourtant tout simplement dire ce qui est « au-dedans », caché à l’intérieur de soi-même. C’est ce dont il était question jeudi 3 octobre dernier, à l’occasion de la conférence participative donnée sur la nature ésotérique de l’Homme, animée par l’excellente Françoise Béchet, formatrice en philosophie pratique et ancienne directrice de l’école de Nouvelle Acropole Rouen. Le sujet de la soirée portait sur la nature intérieure de l’homme, celle qu’il découvre par l’expérience et la méditation sur le sens profond des choses. Comme un « yoga du sens de la vie » !

La conférencière avait à coeur de présenter, entre autres, une clé importante pour la connaissance de soi, qui est approfondie lors de nos cours hebdomadaires : la vision hindouiste de l’Homme. Cette vision livre un modèle de l’homme en deux parties. La première, symbolisée par un carré et le chiffre 4, comporte quatre plans : physique, énergétique, émotionnel et mental. Elle représente notre personnalité, notre « véhicule d’expression », qui nous permet de penser, ressentir et agir et vivre tous les jours. La seconde, symbolisée par un triangle et le chiffre 3, représente l’individu. C’est la partie « spirituelle » ou « universelle » en nous qui agit avec volonté, amour et discernement. 

Cet outil est très utile pour s’observer, et se demander qui est aux commandes lorsque l’on fait des choix ? La première partie, qui répond à des besoins existentiels légitimes ? Où la seconde qui réponds à des besoins plus existentiels, d’ordre plus métaphysique ? La conférencière a poursuivit son atelier en retraçant les points communs existants entre différentes traditions ésotériques. L’univers est considéré comme vivant. Rien n’est là par hasard et tout porte une intelligence, et peut donc devenir intelligible. Il existe des liens entre les choses, des analogies que l’on peut faire. « Comme il est en haut il est en bas » dit un vieil adage hermétique. Ceci nous invite à considérer la façon dont nous pouvons vivre de façon parallèle, cloisonnée et individualiste lorsque nous perdons cette conscience. Chacun trace alors son chemin sans se préoccuper de son entourage, des autres, de l’environnement…

Pour terminer, les personnes présentes ce soir on pu échanger par petits groupes sur la question suivante: « Quels défis cette vision ésotérique de l’homme propose-t’elle à chacun de nous? ». La mise en commun des échanges a permis à chacun de repartir avec de petites perles de sagesse, à méditer et à partager pour un monde… plus humain ! 

Gandhi et l’apprentissage du combat intérieur

En l’honneur du 150ème anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi, la fédération des Nouvelle Acropole France a organisé un festival Hommage à Gandhi, dans 9 villes en France. L’Association Nouvelle Acropole Toulouse a rendu hommage à ce grand homme politique et spirituel dans une conférence participative, « La philosophie de Gandhi : la Bhagavad-Gîta », le 3 octobre 2019, en présence de Mme Manii Agarwal, troisième secrétaire de l’ambassade de l’Inde.

Les participants ont discuté par petits groupes pour réfléchir sur le combat intérieur. Grâce à la conférence, nous avons mieux compris l’histoire et le message atemporel de non-violence de Gandhi qu’il a puisé dans la La Bhagavad-Gîta. Ce récit sacré de l’Inde ancienne est un dialogue entre le prince Arjuna et son conducteur de char (son maître spirituel) Krishna qui a trait au juste accomplissement de l’action. C’est par une métaphore sur fond de guerre dynastique que ce texte hindou introduit les bases philosophiques du Karma yoga (la voie de l’action juste et désintéressée).

La proposition philosophique de ce poème épique est de redonner aux individus confiance en eux-mêmes pour réveiller le guerrier pacifique qui habite en chacun et entreprendre la voie de la conquête de soi. Gandhi a médité durant toute sa vie sur ce texte, notamment dans des moments de doutes et de découragement. C’est par la mise en pratique de ces enseignements que Gandhi puisera ses intuitions spirituelles et sa force d’action. C’est par la pratique du karma yoga, yoga de l’action désintéressée, qu’il a libéré tout un peuple et son exemple continue à nous inspirer pour trouver la force intérieure.

Après un verre de l’amitié, les participants sont partis grandis et inspirés par cet exemple de philosophie appliquée qu’est la vie de Gandhi.

« Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde » Gandhi

Gandhi et le pouvoir de la non violence

Dans le cadre du festival national organisé par l’association Nouvelle Acropole pour rendre hommage au Mahatma Gandhi à l’occasion du  150ème anniversaire de sa naissance, le centre de Paris 15 a ouvert ses portes au public pour une soirée participative autour du pouvoir de la non-violence . Une réflexion s’est faite par petits groupes pour comprendre pourquoi cet homme est devenu la grande âme de tout un peuple, jusqu’à inspirer l’humanité. 

Le conférencier Stéphane Cozian présente la philosophie de Gandhi inspirée du texte sacré de la Bhagavad Gita

L’idée principale qui est ressortie des échanges, est qu’il a fait de la non violence, l’arme du combat ; il a incarné l’exemplarité  par la force d’un message atemporel, qu’il a puisé par une étude approfondie de « La Bhagavad-Gîta », texte central de l’épopée hindoue « Le Mahabarata »,  qui illustre à travers l’histoire d’une famille livrée dans une bataille, les Pandavas et les Kuravas, le combat symbolique que nous avons à mener  entre nos tendances vertueuses et nos forces destructrices. C’est par la mise en pratique de ces enseignements que Gandhi s’est libéré lui-même, libérant ainsi tout un peuple et son exemple continue à nous  inspirer pour trouver la force intérieure, afin de penser et agir de façon juste dans le monde. Les participants à cet événement sont partis avec des étoiles plein les yeux, inspirés par ces perles de sagesse.

Réflexion par groupe autour de la non violence