Conférence Léonard de Vinci : la quête de l’unité
A l’Athénée Municipale de Bordeaux, animée par Florie Amouroux, médecin cancérologue et philosophe
Comme pour Tennessee, tout le monde connait quelque chose sur Léonard de Vinci, symbole universel du génie : savant, peintre talentueux, inventeur. Le secret de son génie réside dans un niveau de curiosité hors du commun qui lui fit explorer tous les savoirs de l’époque. Sa méthode, héritée de sa famille, était celle de l’observation de la nature, plutôt que du savoir livresque, pour en tirer des conclusions. C’est ainsi qu’il parvint à se constituer une culture encyclopédique lui permettant de créer des liens inédits entre les choses et ainsi sublimer son imagination. Sans être un théoricien de l’humanisme, cet homme situait cependant l’homme au centre de sa réflexion et le savait écartelé entre ses bonnes et ses mauvaises passions. C’est la raison pour laquelle il n’a pas livré tous les secrets de ses inventions de crainte que l’homme ne les détourne pour faire du mal.
C’est donc à la poursuite de l’unité, au sens de « relier », qu’il a consacré sa vie durant, l’unité dans l’homme, l’unité dans sa relation aux autres hommes, l’unité dans sa relation à l’univers.
Il était pourvu d’une grande sensibilité à ce qui l’entourait et se sentait responsable de ses actions. Pour se trouver en accord avec lui-même il était végétarien et petite anecdote parlante, il achetait des oiseaux en cage pour les libérer…
Un grand Homme !