La médecine égyptienne, une médecine avancée au service de tous
La médecine égyptienne, pratique courante depuis le XXIIIe siècle avant notre ère, a toujours été très réputée et s’avère avancée et «moderne» sous bien des aspects. C’est ce qu’a montré Fernand Schwarz, anthropologue et passionné d’Égypte ancienne dans sa conférence à Nouvelle Acropole Paris 5. Ihmhotep (3e dynastie), prêtre de Thot et de Rê, est le fondateur de la médecine égyptienne antique. Les médecins-prêtres et les médecins laïques exerçaient soit dans les temples, soit dans chaque village, comme un service public. Le but essentiel de la médecine était de sauvegarder l’être humain dans son intégralité et la santé considérée comme un état de stabilité (figuré par le pilier djed). Au concept naturel de maladie, avec ses remèdes appropriés (issus des minéraux, végétaux, animaux) sont intégrés les rites magiques puisqu’il y toujours un lien entre le visible et l’invisible. Et la conception des métu ou canaux énergétiques, tous issus du cœur, est à mettre en parallèle avec celle des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise.