Archive d’étiquettes pour : dimenson pratique dans l’éducation

Le scoutisme, l’éducation par l’aventure

Dans le cadre des ateliers d’été du mercredi sur le thème « Education en transition », le sujet était cette fois- ci le scoutisme. Les deux conférenciers étaient d’anciens scouts qui ont fait tout le parcours, des louveteaux à l’encadrement des patrouilles une fois adulte.

Belle école en fait d’éducation qui allie le savoir-faire au savoir-être, école de la débrouillardise, de la camaraderie et des valeurs morales. Dans l’esprit du fondateur Baden Powel, il était important de remplacer les préoccupations du moi par celles du service à la communauté et d’éduquer les jeunes pauvres démunis de tout. L’esprit scout, c’est la fameuse devise « toujours prêt », un engagement, un signe de salut et un code moral. La pédagogie est ludique et réinsère le jeune dans la nature: savoir monter un camp, faire des nœuds, randonnées, prendre des risques mesurés, le grand air et monter dans les arbres, faire un feu et le fameux feu de camp du soir. Le scoutisme est étroitement lié au bien commun, à la nature, à tout ce qui peut élever et à l’idée de progression personnelle.

Le scoutisme se porte bien en France avec plus de 100000 membres. C’est l’anti école du virtuel et des écrans qui, si on ne risque pas de s’écorcher les genoux avec eux font bien d’autres ravages, le scoutisme c’est la vraie vie. Un ancien scout restera « scout toujours » dans son esprit.

L’apport des neurosciences dans l’éducation

Nouvelle Acropole Activité

Nouvelle Acropole, Conférence « Neurosciences et nouvelle éducation » à Lyon

Une conférence sur les neurosciences et la nouvelle éducation a été donnée par Antoine Herisseau, à l’école Nouvelle Acropole de Lyon.

Le conférencier est professeur de sciences, et formateur à l’école Nouvelle Acropole de Marseille.

Il nous a présenté l’éducation comme voie qui vise à construire notre intériorité et permet de se connaître, de connaître le monde et de le respecter.

Elle développe aussi l’esprit critique afin de ne pas être vulnérable à la propagande.

L’environnement social contribue  à construire le cerveau de l’enfant, car l’humain a besoin de l’autre pour se développer.

Les enfants aiment apprendre et le travail leur est plus utile que le jeu. La dimension pratique est essentielle : pour apprendre les choses, il faut les vivre, les expérimenter et se confronter aux autres.

Catherine Gueguen, pédiatre formée à l’haptonomie et à la Communication Non Violente (CNV), a démontré l’importance de la bienveillance dans l’éducation : il faut donner une éducation empathique et aimante. Du fait des neurones miroirs, plus on reçoit d’empathie, qui engendre l’imitation de l’éducateur, plus on est en mesure d’en donner aux autres. L’adulte éducateur doit donner à l’enfant des repères, un cadre. Il doit éviter le jugement, la critique et le reproche. Rebecca Waller, psychiatre et chercheuse à l’Université du Michigan, a critiqué les éducations punitives ; le stress sécrète du cortisol, très toxique pour le cerveau de l’enfant.

Du fait de la plasticité cérébrale, le cerveau peut modifier constamment son architecture interne au gré des stimulations d’apprentissage rencontrées, ce qui permet de dépasser le fatalisme, le déterminisme et d’élargir les limites posées par l’inné.

Ainsi par l’éducation, chacun peut développer le meilleur de lui-même.