« Le voyage de Chihiro », un conte initiatique japonais

Le voyage de Chihiro, de Hayao Miyasaki, fût le plus grand succès de l’histoire du cinéma japonais à sa sortie en 2001. Loin d’être destiné seulement aux enfants, le film d’animation aborde des thèmes philosophiques et d’actualité, tout en mettant en scène une jeune héroïne du nom de Chihiro. Cette jeune fille, après la transformation de ses parents en porcs par la sorcière Yubaba, prend un emploi dans l’établissement de cette dernière qui la soumettra à un certain nombre d’épreuves pour pouvoir retrouver ses parents et le monde humain. Au fur et à mesure des épreuves qu’affronte Chihiro, se dévoile le conflit entre tradition et modernité dans le Japon actuel, mais aussi la sur-consommation et l’avidité qui peuvent étouffer l’être humain, ou encore le problème de la pollution de la nature lié à la sur-consommation. Ludovic Lagane et Théo Pistone, qui ont animé ce ciné-philo à Nouvelle Acropole Toulouse, à partir d’extraits du film, ont donc mis en valeur le caractère initiatique de ce « conte moderne », qui nous touche car il montre la force d’âme, le courage et la pureté de coeur d’une enfant face au monde actuel si désenchanté. Et si nous avions besoin, comme le disait Antoine de St Exupéry, « de faire que le rêve dévore notre vie, afin que la vie ne dévore pas notre rêve » ?
Pour les amateurs du 7e art et de la philosophie, les prochains ciné philo se dérouleront cet été à Nouvelle Acropole !









Autour de cette intrigante question, une soirée tout en partage a réuni un groupe de personnes motivées.

Et si le coeur était la clé de la santé physique et psychologique ? C’est l’énigme que nous a proposé d’explorer, Jean-Pierre Ludwig, praticien en médecine traditionnelle chinoise lors de sa conférence à Nouvelle Acropole Paris 15. Il nous a rappelé que les civilisations antiques ont toutes mis l’accent sur le coeur pour guider notre vie, voire pour donner du sens à notre vie. Sans trop accorder d’importance à la fonction mécanique, tout en l’ayant identifiées, elles mettent l’accent sur la fonction « métaphysique du coeur »; Aujourd’hui les neurosciences rejoignent les philosophiques anciennes sur comment faire du coeur un agent de notre harmonie intérieure, en développant des sentiments supérieurs. C’est parce qu’il y a une profonde convergence entre philosophie pratique et santé, que celle-ci devrait davantage être pratiquée, une philosophie que propose Nouvelle Acropole dans ses ateliers de formation.