Journée mondiale de la philosophie, regards sur le Beau chez Platon

Activité de Nouvelle Acropole

Nouvelle Acropole banquet philosophique à Lyon

Dans le cadre de la journée mondiale de la philosophie, décrétée par l’UNESCO, Nouvelle Acropole à Lyon a organisé un banquet philosophique sur le thème du Beau chez Platon. Quoi de plus beau que de dîner et dialoguer avec Platon ! Il a développé une conception du Beau qui va bien au-delà de la simple émotion esthétique. Selon lui, l’expérience du Beau, est une voie de passage vers l’élévation morale ou l’extase mystique. C’est ce que Didier Carrié et Brigitte Roussillon, tous deux amoureux du Beau et de philosophie, ont transmis dans un bel espace hors du temps.

C.G. Jung, ses intuitions pour notre temps

Activité de Nouvelle Acropole

Nouvelle Acropole "Jung, ses intuitions pour notre temps" à Toulouse

« Seule une authentique transformation de l’individu apportera des changements significatifs à l’humanité. » C’est autour de cette phrase de C.G.Jung écrite dans Présent et Avenir, que Laura Winckler, philosophe, écrivain et spécialiste de Jung a montré devant un public venu nombreux, la fécondité de la pensée de Jung pour notre époque. Jung ne fut pas seulement préoccupé par l’individu mais fut d’autant plus touché par l’évolution de la société qu’il traversa une époque troublée par deux guerres mondiales et par l’émergence d’idéologies entraînant la massification et la perte de sens pour l’individu. Face à ces témoins de ce qu’il nomme la « dichotomie intérieure de l’Homme occidental », il nous invite à dépasser en nous mêmes les nombreuses dualités qui nous font vivre dans un monde d’oppositions : individu et collectif ; homme et femme ; conscient et inconscient ; raison et sentiment. Dépassant les époques et les frontières, son œuvre nous montre que ce n’est que par une redécouverte du sacré et de la vision symbolique que l’individu pourra apporter une renaissance non seulement de l’homme mais aussi de la civilisation.

Égypte : Initiation aux symboles, et géographie sacrée

Nouvelle Acropole Atelier "initiation aux symboles et géographie sacrée" à Biarritz

C’est devant un public d’une quarantaine de personnes que Fernand Schwarz a donné une conférence au centre Nouvelle Acropole de Biarritz sur le thème : Égypte, initiation aux symboles et géographie sacrée. Cette conférence  inaugure un cycle de trois activités sur cette civilisation ancienne. La projection et les commentaires montrent que l’Art Sacré de l’ Egypte Ancienne tisse , par ses canons, la beauté parfaite de ses symboles, un pont entre monde visible et invisible. Sur cette terre qui se conçoit, pour ses habitants, comme une réplique de l’ Univers, l’État permet l’ Unité spirituelle et politique qui assure, sur des siècles, la puissante cohésion de cette vision. »

C.G Jung, psychologie et « quête de soi »

Psychologie et quête de soi selon Jung à Nouvelle Acropole Toulouse

C’est devant une salle comble que la psychologue Béatrice Carles a évoqué le lien entre  la psychologie et le thème de la «quête de soi», à travers la pensée de Carl Gustav Jung. Le concept d’individuation, au centre de la pensée de Jung, met en évidence la recherche et le besoin propre à l’homme de découvrir, au-delà des apparences et des changements de sa personnalité, son identité profonde et atemporelle, à laquelle il donne le nom de «Soi». Devenir un «individu» ne se fait pas spontanément mais est l’œuvre de toute une vie. Il nécessite d’accepter progressivement les éléments contradictoires et conflictuels que nous portons en nous, de comprendre le sens propre à chaque cycle et étape de notre vie, avec leurs crises et leurs enseignements. La quête de «Soi» se fait ainsi par la réconciliation en nous-mêmes de nos parties consciente et inconsciente, de la raison et des sentiments, et par le développement de la pensée symbolique qui nous met en lien avec des archétypes inspirateurs, comme le proposent les cours de philosophie de Nouvelle Acropole. L’effervescence de questions posées à la fin de la conférence montre que la pensée de Jung interpelle par les liens qu’elle crée entre les différentes disciplines, au-delà des époques et des frontières,  révélant ainsi l’universalité de la «quête de soi».

Jung : l’âme, la mort et l’au-delà

 

L'âme, la mort et l'au-delà selon Jung à Paris 5

En lien avec le périple intérieur de l’âme, la conférence d’introduction au cycle de cours sur C. G. Jung, animée au centre Nouvelle Acropole de Paris 5 par Fernand Schwarz, anthropologue, philosophe et écrivain, a montré que l’âme fait le trajet entre le monde sensible et le monde invisible, ou entre le moi (conscient) et le Soi (inconscient). Pour C. G. Jung, il faut rétablir le dialogue entre notre centre intérieur (qui s’exprime par des symboles) et la réalité concrète ; libérer les matériaux de l’âme pour que chacun puisse devenir lui-même. Et par les rêves, le Soi s’exprime pour venir nourrir la conscience… Le cycle de la vie humaine, de la naissance à la mort permet une prise de conscience de l’infini et d’y retourner. «Ce que l’on appelle la Vie est un court épisode entre deux grands mystères qui n’en font qu’un.»

Quête de soi et périple intérieur

 

Conférence Dialogue avec l'âme à Paris 5

Pourquoi et comment contacter notre âme ? Ce fut le thème de la conférence faite par Fernand Schwarz, philosophe et anthropologue devant un public venu nombreux pour la circonstance, à Paris 5. Les philosophes grecs ont clarifié ce qu’est l’âme et le dialogue. L’âme (psyché) est le lieu intermédiaire entre le corps (soma) et l’esprit intelligent (noüs). Elle anime toute chose et permet de mettre du cœur (conscience) dans ce que l’on fait. Mais, s’il y a blocage, elle ne pourra être l’interface adéquate et ainsi plus de dialogue ! Comme Thésée eut le courage d’agir à l’extérieur en libérant son âme du Minotaure (son animalité) pour exprimer sa vraie nature, chaque être humain peut dialoguer avec lui-même et diriger le mouvement du corps pour rendre sa personnalité plus harmonieuse, se perfectionner. Ne pas prendre soin de son âme, c’est cesser d’être humain !

Socrate, le citoyen philosophe : un idéal pour la société de demain ?

Conférence Socrate citoyen-philosophe à Lyon

C’est devant un public lyonnais venu nombreux et dans «l’espace Vollon» nouvellement inauguré, que Fernand Schwarz, président-fondateur de Nouvelle Acropole en France, et écrivain et philosophe, a répondu à cette question. Dans une époque troublée, où l’art du discours l’emportait sur la morale politique, Socrate, esprit libre et principal protagoniste des dialogues platoniciens, a incarné en Occident la figure du citoyen philosophe. Dans cette optique, les clés pour mieux vivre ensemble ne dépendent pas tant des circonstances extérieures que du cheminement intérieur de l’homme. Cet enseignement est toujours applicable aujourd’hui, pour développer son potentiel tout en se responsabilisant du bien commun.

Jung et la synchronicité

Jung et la Synchronicité - conférence au Colisé de Biarritz

En cette soirée automnale, et devant plus de cent soixante personnes,  Olivier Larrègle, directeur du centre Anabab à Biarritz nous a conduit aux sources de la pensée jungienne et de la synchronicité. Nous avons pu aller à la découverte de l’inconscient collectif :  « C’est l’homme, vieux comme le monde qui, au nom de son expérience éternelle, délègue une image qui fait communier toute situation individuelle » dit .C. G.Jung. Il dira de la notion d’archétypes que ce sont :   » les structures vides de l’inconscient collectif qui se remplissent d’images différentes selon les cultures ou les personnalités singulières ». Le conférencier a su présenter avec brio, et clarté la différence entre synchronicité et synchronisme. Ce sont les relations de Jung avec un génie de la mécanique quantique Wolfgang Pauli qui de concert, ont posé les premiers jalons au concept de synchronicité. La synchronicité, qui est tout sauf de la fantaisie, répond à cinq facteurs bien définis : acausal, atemporel, subjectif, archétypal et objectif. Le Colisée, entre rire et pluie, s’est laissé transporter par la magie du sujet, de l’homme et du conférencier qui a su rendre accessible, de façon dynamique et profonde le droit au sacré qu’a cherché à réhabiliter Jung avec comme ambassadrice la synchronicité…

Dialogue avec l’âme

conférence Dialogue avec l'âme - Bordeaux

Plus de soixante personnes étaient   présentes à l’espace Mouneyra à Bordeaux pour assister à la conférence de Fernand Schwarz, philosophe, anthropologue et écrivain. Après une introduction relatant le mythe de Thésée terrassant le Minotaure, image de l’âme triomphant de ses instincts animaux, le conférencier a abordé la définition de l’âme que Platon nous donne dans Phèdre, œuvre de sa maturité. Le ton humoristique du conférencier aura permis à chacun de bien comprendre cette allégorie de l’attelage tiraillé par ses deux chevaux : le noir, impétueux, indocile, soumis à ses appétits, et le blanc, calme, obéissant, désireux de se perfectionner. Notre âme est ce cocher aux prises avec une nature humaine aux deux visages, dont il doit sans cesse résoudre les contradictions. Même si la «maintenance quotidienne de cet attelage» n’est pas aisée, l’essentiel à retenir est d’essayer chaque jour de dialoguer avec notre âme mais également d’aller vers les autres avec une véritable capacité d’écoute.

Peut-on vivre heureux dans un monde en crise ?

 

Conférence par Fernand Schwarz à Nouvelle Acropole Toulouse

Est-il bien raisonnable d’interroger Socrate sur une question d’une telle actualité ? C’est ce qu’a tenté de faire Fernand Schwarz (fondateur de Nouvelle Acropole en France) dans sa conférence à Nouvelle Acropole Toulouse, pour clore le cycle « Les conseils de Socrate pour aujourd’hui ». Socrate a vécu également dans une période de profonde mutation dans l’histoire de la Grèce, où les systèmes (culturels, politiques, religieux, etc.) établis jusque là, ont été bouleversés. Or, si en temps de crise, la tendance naturelle peut être de se protéger et de se replier sur des valeurs et des biens temporels, la démarche de Socrate nous invite au contraire à assumer le sens des crises, tant individuelles que collectives, en apprivoisant la peur de l’inconnu, en acceptant le changement et en faisant appel à notre créativité. Il s’agit en fin de compte de commencer à « inverser notre échelle des valeurs », en recherchant non pas à l’extérieur  le bonheur dans des biens passagers mais à l’intérieur de nous-mêmes, des vertus et des biens essentiels, capables de produire un bonheur qui ne dépende pas des circonstances. Ainsi, plus à l’écoute de nous-mêmes, nous pourrons nous relier aux autres avec plus de naturel.