F. Nietzsche : toujours se surmonter soi-même !

Fabien Amouroux, formateur en philosophie pratique à l’école de Nouvelle Acropole Bordeaux et auteur du livre paru récemment Nietzsche, la quête d’éternité, commence sa conférence en frappant avec un marteau sur des noix ! « Nietzsche est un briseur d’idoles, nous explique t-il. Avec lui, tout le monde en prend pour son grade ! » En effet, Nietzsche critique la plupart des philosophes qui l’ont précédé. Mais au-delà du philosophe au marteau, les concepts développés par Nietzsche, comme la volonté de puissance, ou le surhomme, sont à comprendre comme une invitation à se surmonter soi-même. Dans le XIXème siècle qui annonçait le désenchantement de la société moderne, la pensée de Nietzsche invite à retrouver la spiritualité à travers un individu créateur de lui-même et capable de retrouver la joie de l’esprit pour atteindre ses propres sommets. Et quoi de plus direct que la musique pour élever l’esprit et exprimer l’âme ? C’est sur une note musicale que s’est close la conférence, accompagnée d’un texte sur l’éternité extrait de Ainsi parlait Zarathoustra.

Végétalisation urbaine dans le 5e arrondissement

A l’occasion de la deuxième édition de la Fête des possibles, les membres de Nouvelle Acropole Paris 5 et le collectif Aux Arbres Citoyens ont mis les mains à la terre pour un 7ème week-end de végétalisation. Plus d’une centaine de passants, commerçants et famille ont pu profiter de l’animation. Mme Florence Berthout, Maire du 5ème arrondissement de Paris est venue rendre visite aux volontaires qui œuvraient la rue de Bazeilles, au pied du quartier Mouffetard. Pour l’occasion un mandala géant a été dessiné à la craie par les volontaires et amateurs du projet !

Rendez vous en octobre pour la prochaine édition ! Pour en savoir plus : Aux Arbres Citoyens.

Mandala géant, Végétalisation urbaine, Nouvelle Acropole Paris 5

Visite de Mme Florence Berthout, Maire du 5ème arrondissement de Paris, végétalisation urbaine, Nouvelle Acropole Paris 5

Entretien de la pyramide végétale, Végétalisation, Nouvelle Acropole Paris 5

Entretien de la pyramide végétale, Végétalisation urbaine, Nouvelle Acropole Paris 5

Le dôme végétal avait besoin d’une coupe automnale, Végétalisation urbaine, rue de Bazeilles, Nouvelle Acropole Paris 5

 

Conférence – Le Guerrier Pacifique : l’épreuve de la confiance

« La confiance naît de l’échec assumé. » Sur la voie qui mène à la connaissance de soi, le découragement apparaît comme une étape nécessaire. En assumant ses propres désillusions, nous pouvons alors nous connaître. C’est précisément de ce deuil de nos illusions, et de notre capacité à nous révéler à nous-même qu’émergent la confiance en soi. »

Réunis autour du thème de la confiance, les cinquante participants de la soirée ont pu échanger sur ce thème clé dans la voie du Guerrier pacifique.

Le Guerrier pacifique, conférence, Nouvelle Acropole Paris 5

Thierry Adda (conférencier) Le Guerrier pacifique, conférence, Nouvelle Acropole Paris 5

Atelier pratique sur le thème de la confiance, Le Guerrier pacifique, conférence, Nouvelle Acropole Paris 5

 

Les sagesses de la Nature

Quelle est la place de la Nature dans nos sociétés industrialisées et urbaines?  Qu’ est-ce que les lois de la Nature ont à nous apprendre et pourquoi se reconnecter avec elles ? Quelles sont les lois essentielles que nous avons oubliées et que nous redécouvrons à travers la science mais aussi la philosophie ?
Ce sont les questions auxquelles a répondu Isabelle Ohmann lors de sa conférence sur le thème « les clés de vie des sagesses de la Nature » du 28 août 2018. Les auditeurs étaient désireux d’en savoir plus sur ces thématiques et plusieurs questions ont été posées sur l’effondrement de nos sociétés en lien avec la disparition progressive de la Nature et le rôle de la Nature pour réenchanter le monde.
La conférencière a opéré un rappel de l’importance de l’élément naturel pour  non seulement survivre mais aussi se reconnecter avec son âme la plus profonde…. à suivre de près!

Conférence sur les sagesses de la Nature à Nouvelle Acropole Paris 15

Apprendre à être parent

Fin août avait lieu à l’Espace Mouneyra la dernière conférence atelier des sujets de l’été sur le thème Éducation en Transition.

Le démarrage a été la question posée au public « Quelle est pour vous la difficulté la plus importante pour être parent ? »

Une psychomotricienne exerçant dans une crèche qui accompagne aussi bien les parents que les enfants nous a apporté son expérience professionnelle, épaulée par un professeur qui a éclairé le thème d’une manière philosophique. En effet, l’éducation et la justice sont pour Platon les deux piliers d’une société qui prend conscience de la perspective collective des enjeux du futur pour construire une société bonne. En Afrique par exemple, l’éducation des enfants n’est pas que l’affaire de papa maman mais concerne l’ensemble de la société car tout adulte doit être un référent. Le chemin de l’éducation doit conduire de la dépendance des premiers âges au sentiment d’interdépendance une fois adulte afin que chacun se sente responsable de ses actions envers soi et les autres.

En premier lieu, être parent n’est pas un processus instinctif et la parentalité s’apprend. Les rôles des deux parents avec les polarités féminines et masculines sont indispensables à l’équilibre et à la formation psychique de l’enfant. Comprendre l’enfant c’est comprendre son langage, ses émotions et ses besoins, mais également mesurer et apprécier l’interaction que l’on a avec lui.

Il n’y a rien de tel que l’amour (pas possessif, bien sûr) pour éveiller. Il n’y a pas mieux que les jeux de société et le judo par exemple pour faire comprendre les règles à des enfants récalcitrants.

Tout s’apprend donc. Même apprendre à apprendre !

Le scoutisme, l’éducation par l’aventure

Dans le cadre des ateliers d’été du mercredi sur le thème « Education en transition », le sujet était cette fois- ci le scoutisme. Les deux conférenciers étaient d’anciens scouts qui ont fait tout le parcours, des louveteaux à l’encadrement des patrouilles une fois adulte.

Belle école en fait d’éducation qui allie le savoir-faire au savoir-être, école de la débrouillardise, de la camaraderie et des valeurs morales. Dans l’esprit du fondateur Baden Powel, il était important de remplacer les préoccupations du moi par celles du service à la communauté et d’éduquer les jeunes pauvres démunis de tout. L’esprit scout, c’est la fameuse devise « toujours prêt », un engagement, un signe de salut et un code moral. La pédagogie est ludique et réinsère le jeune dans la nature: savoir monter un camp, faire des nœuds, randonnées, prendre des risques mesurés, le grand air et monter dans les arbres, faire un feu et le fameux feu de camp du soir. Le scoutisme est étroitement lié au bien commun, à la nature, à tout ce qui peut élever et à l’idée de progression personnelle.

Le scoutisme se porte bien en France avec plus de 100000 membres. C’est l’anti école du virtuel et des écrans qui, si on ne risque pas de s’écorcher les genoux avec eux font bien d’autres ravages, le scoutisme c’est la vraie vie. Un ancien scout restera « scout toujours » dans son esprit.

Et si la nature nous enseignait ?

C’est la question qui fut traitée dans le cadre d’une série d’ateliers d’été, chaque mercredi à l’Espace Mouneyra sur le thème « EDUCATION  et  TRANSITION ».

L’angle d’attaque choisi par le conférencier était ambitieux et surprenant. Si chaque auditeur  s’attendait à ce qu’on lui parle de l’écologie de notre planète, de petites bêtes, de prairies et de rivières, il a été téléporté au-delà du système solaire, au-delà de la galaxie et même au-delà du temps ! En prenant comme point de départ les lois cachées de la nature terrestre que l’homme a découvertes peu à peu au fil de son évolution,  en citant la sagesse populaire avec tous ces dictons rimés en forme de lois,  on en est venu à l’existence de principes organisatifs touchant à l’universel. Principes à l’œuvre dans tout l’univers, dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit, la totalité se reflète dans les parties avec l’idée que l’univers possède une cohésion dans son immense globalité. Tout ce qui est possède une racine commune et l’unité de départ va se structurer en différents plans, dans différentes formes, se fractionnant toujours plus au point que l’homme a perdu le contact avec ses origines et se pense séparé. Toutes les sociétés traditionnelles se  sentaient faire partie d’un grand tout et la nôtre est en train de retrouver cette expérience de pensée.

On s’intéresse à nouveau à la médecine chinoise qui est une médecine holistique qui considère le corps comme un organisme où toutes les parties inter réagissent avec des zones réflexes qui sont des représentations en plus petit du reste du corps comme les pieds, les oreilles, la langue.

Et si la Nature nous enseignait ? Certes mais encore faut-il l’écouter !

L’animation s’est terminée par un repas bio goûteux où les participants ont pu continuer le débat avec le conférencier.

 

La musique et l’éveil de l’âme

Nouvelle Acropole Activité

Nouvelle Acropole, Conférence « Musique pour l’âme »à Lyon

Didier Carrié est musicien, philosophe  et formateur à Nouvelle Acropole Lyon ; il a animé avec succès une conférence musicale intitulée « la musique pour l’âme » devant un public de plus de 40 personnes. Il était assisté par Benjamin Bohrani, violoniste, et Margaux Novelli, pianiste, qui ont illustré son propos par des extraits de musique choisis.

Les Pythagoriciens considéraient que l’univers vient d’un son primordial.  Pour eux, l’univers est gouverné par les nombres, et le monde manifesté est le résultat des rapports entre les nombres. Ces rapports sont des vibrations que l’on peut représenter comme des cordes tendues. La gamme pythagoricienne des quintes démontre ainsi la genèse des sons.

D’autre part, dans le modèle grec de la conception de l’univers et de l’Homme, l’âme a une position médiatrice entre le corps et l’esprit, et la musique peut nous donner des repères intérieurs différents et éveiller notre âme.

L’harmonie, qui est en accord avec le lien cosmique, va élever notre conscience pour voir tout de plus haut, et toucher l’aptitude à aimer et à faire confiance.

Le rythme, en adéquation avec le lien social, va dilater ou élargir notre perception pour intégrer la différence, et nous faire prendre conscience de l’autre.

Le timbre mélodique, quant à lui, va s’accorder à notre être intérieur pour nous permettre de sortir des apparences et d’aller en profondeur.

Ces mouvements de la conscience dans l’âme sont vecteurs d’éveil et d’harmonisation.

Pour en savoir plus, la conférence est disponible en intégralité sur You tube : https://youtu.be/U_sW9XrmXRI  »

 

Toulouse fête la musique !

En ce Jeudi 21 Juin 2018, tout Toulouse a vibré au son de la musique, mais savons nous pourquoi nous la fêtons ?

La musique nous parle au plus profond de nous et son discours échappe à la raison pour venir toucher ce que nous avons de plus beau. Pourquoi ne pas lui rendre hommage ? Elle qui, chaque jours, nous transporte, ré-enchante notre monde et nous invite à nous élever vers nos sommets. Elle qui, par delà toutes différences, nous fait danser, chanter, et nous relie les uns aux autres.

C’est pour cette musique que les membres de Nouvelle Acropole Toulouse ont dédié une soirée, qui nous permît à tous de vibrer au son de la voix, du violon et du piano, rythmé par un karaoké libre, pour que chacun puisse partager sa musique !

 

Café philo : « Peut-on vivre sans engagement ? »

Pour terminer cette année de dialogue à la Maison de la Philo, deux groupes ont participés à ce nouveau café philo : « Peut_on vivre sans engagement ? »

L’engagement est-il gage de liberté ou est-il une prison qui limite nos opportunités ? Les particpants sont tombés d’accord sur le fait que l’engagement est indispensable pour vivre. La question qui est remontée est pourquoi avons-nous si peur de l’engagement ?

Une sujet passionnant qui a accueillit plus de 40 personnes.

 

 

Les participants ont manifesté une multitude d’opinions et de perspectives. Il y avait ceux qui y voyaient un gage de stabilité, d’autres une peur dans la réduction de leurs libertés et d’autres encore différents degrés d’engagement selon le context.
Que cela soit dans les rapports personnels, professionnels, au niveau individuel ou sociétal, l’unanimité fut d’accord sur le fait que certains engagements, consciemment ou pas, sont inévitables.