DENIS MARQUET : Aimer à l’infini

C’est dans la salle archi-pleine de l’espace Lehena que Denis Marquet a donné vendredi 24 janvier une conférence sur son dernier livre : « Aimer à l’infini ». Denis Marquet a choisi une voie christique pour s’élever vers la sagesse. Mais cette voie christique ne se rattache à aucune institution. C’est une voie toute intérieure qui éclaire la véritable signification du verbe aimer. En français, nous avons peu de mots différents pour dire « aimer » ; le grec ancien, dans lequel ont été écrits les premiers Evangiles, proposait plusieurs mots, en particulier « philia », qui est l’amour humain entre individus finis, et agapè, l’amour divin qui ouvre nos coeurs sur l’infini. S’il est une chose dont nous conviendrons tous, c’est que nous avons tous souffert un jour ou l’autre du manque d’amour. Pourquoi ? – parce que notre condition terrestre est celle d’une personne finie, tandis que notre nature profonde est celle d’un être infini et conscient de lui-même. Nous sommes à l’image de Dieu, mais nous ne sommes pas comme Dieu… Cela nous fait souffrir. Denis Marquet nous invite à ne pas brimer notre désir d’infini, mais à l’orienter correctement. Pour cela, il n’y a pas d’effort à fournir – surtout pas d’effort à fournir ! – car notre petit moi, qui se croit origine de tout, pourrait se l’approprier et le détourner pour assouvir son besoin de reconnaissance personnel. Pour Denis Marquet, le Christ nous invite à lâcher prise sur notre système de défense pour ouvrir notre cœur à la Grâce, c’est-à-dire à la toute puissance de Dieu. C’est ici que réside notre libre choix et la possibilité d’aimer à l’infini.  

Conférence participative : méditation et action

La soirée de conférence « méditation et action » a accueilli une trentaine de participants. Elle a débuté par un exercice de méditation pour activer la concentration de chacun. Étonnamment ce moment a été perturbé par des bruits incongrus. L’observation des effets des événements extérieurs sur notre vie intérieure a été le point de départ de la conférence. Elle s’est poursuivi avec une réflexion par groupes, qui ont restitués, par l’intermédiaire de leur rapporteur, leurs idées maîtresses concernant l’énigmatique question « Doit-on toujours réfléchir avant d’agir ? ».
La soirée s’est conclue naturellement par un buffet où tous ont pu échanger leurs avis et partager leurs idées.

De Star Wars à la Bhagavad-Gita : être un héros aujourd’hui

Conférence participative, introductive au cycle de philosophie pratique de Nouvelle Acropole Toulouse

Hier soir, nous avons suivi les chemins de deux héros à l’Espace Hermès : Luke Skywalker, héros de l’épopée Star Wars, et Arjuna, héros de la Bhagavad Gita, récit mythique de l’Inde ancienne. Mais quel rapport entre ces deux héros, séparés par 2000 ans d’histoire ?

Les deux conférenciers, Benjamin Bohrani et Thierry Carles, ont tenté de nous montrer que si ces deux héros ont inspiré des générations entières, c’est qu’un même idéal et des valeurs similaires les animent.
« Imaginez qu’un chevalier Jedi vous demande de le suivre car il a besoin de vous pour sauver l’humanité. Vous le suivez ou non ? Pourquoi ? » C’est la question à laquelle ont dû répondre les participants après avoir visionné quelques extraits de la célèbre saga Star Wars.
Au-delà du oui ou du non, nous rêvons tous au fond de nous d’aventure et de braver l’inconnu mais souvent nos peurs et nos doutes nous empêchent d’y croire ! Comme Luke Skywalker ou Arjuna, pourquoi ne pas oser affronter nos peurs et sortir de notre confort ?!

Sortir de notre propre petitesse et sentir que l’on a un destin à accomplir, grand ou petit, au service des autres et de l’humanité, est le premier pas du héros…

Magie, pouvoir et spiritualité dans l’Egypte ancienne

Le centre Nouvelle Acropole à Lyon a accueilli Fernand Schwarz, philosophe et  écrivain, pour une conférence intitulée « Magie, pouvoir et spiritualité dans l’Egypte ancienne ».

Les 104 personnes venues assister à l’activité ont été  captivées en découvrant une nouvelle facette de l’histoire de l’Egypte, bien loin de l’image hollywoodienne romancée.

A l’image de Pythagore ou de Platon qui sont allés puiser des enseignements en Égypte, nous pouvons encore aujourd’hui tirer profit de la sagesse égyptienne plurimillénaire, en nous appuyant notamment sur les notions de magie, de pouvoir et de spiritualité.

En effet, notre civilisation tend à oublier qu’elle fait partie d’un tout interconnecté. Or, les Egyptiens avaient pleinement conscience que la véritable magie (heka) est celle de pouvoir nouer des liens.

Il s’agit ensuite de parvenir à prendre le pouvoir sur soi-même, d’exprimer la capacité d’auto-gouvernance qui existe en chacun d’entre nous pour permettre au cœur conscience de faire le choix juste, celui qui rendra le cœur assez léger pour réussir l’épreuve de la pesée face à la Maât.

Faisons ensuite émerger la potentialité supérieure de l’être humain en allumant l’étincelle de lumière invisible de la spiritualité (akh).

Ecoutons les mises en garde de l’Égypte ancienne : détournons-nous de la paresse,  de la surdité mentale et de l’avidité qui causeraient la perte de conscience et qui permettraient au chaos de s’installer.

Renouons les liens avec l’univers, les autres et nous-mêmes afin de permettre l’harmonie et d’être considérés comme vivants parmi les vivants.

Maraude de Noël

Les 9 volontaires de NA Lyon avec les cadeaux pour les sans-abris

A Nouvelle Acropole, nous faisons régulièrement des maraudes auprès des sans-abris. Quand on ajoute la touche Noël, cela devient un moment magique. Le dimanche 29 décembre, en plus du café ou sandwich habituel, nous avons distribué des cadeaux de Noël.

Voici le témoignage d’un volontaire :

 » Nous étions pour la plupart tous novices. Ce fut une merveilleuse expérience. Il y avait de l’appréhension, de la peur et des préjugés. Et pourtant… Tous, nous avons trouvé notre place, une légitimité à être là. Nous n’étions pas là pour l’égo ou pour endosser un rôle de sauveur. Mais simplement pour donner.

Alors tout est merveilleux ? Bien entendu que non. C’était même parfois difficile. Rentrer de notre mission avec dans la tête tous ces gens laissés derrière nous. Accepter avec humilité notre rôle qui semble si petit mais qui est essentiel: apporter de la chaleur humaine, un regard, un sourire. Nous y avons laissé un peu de notre ignorance, de notre zone de confort. Nous avons appris sur nous-mêmes au travers des regards, des échanges, des rires et des sourires. Tout cela parce que nous avons regardé ceux qu’on croise tous les jours mais qu’on ne voit pas.

Ce dimanche, nos deux équipes de volontaires ont arpenté les rues du 2ème et 5ème arrondissement et ont rencontré 35 personnes. En ce qui me concerne, je vais remettre ça très vite ! Et vous ? « 

Adrien M., volontaire à NA Lyon