Peut-on vivre heureux dans un monde en crise ?

 

Conférence par Fernand Schwarz à Nouvelle Acropole Toulouse

Est-il bien raisonnable d’interroger Socrate sur une question d’une telle actualité ? C’est ce qu’a tenté de faire Fernand Schwarz (fondateur de Nouvelle Acropole en France) dans sa conférence à Nouvelle Acropole Toulouse, pour clore le cycle « Les conseils de Socrate pour aujourd’hui ». Socrate a vécu également dans une période de profonde mutation dans l’histoire de la Grèce, où les systèmes (culturels, politiques, religieux, etc.) établis jusque là, ont été bouleversés. Or, si en temps de crise, la tendance naturelle peut être de se protéger et de se replier sur des valeurs et des biens temporels, la démarche de Socrate nous invite au contraire à assumer le sens des crises, tant individuelles que collectives, en apprivoisant la peur de l’inconnu, en acceptant le changement et en faisant appel à notre créativité. Il s’agit en fin de compte de commencer à « inverser notre échelle des valeurs », en recherchant non pas à l’extérieur  le bonheur dans des biens passagers mais à l’intérieur de nous-mêmes, des vertus et des biens essentiels, capables de produire un bonheur qui ne dépende pas des circonstances. Ainsi, plus à l’écoute de nous-mêmes, nous pourrons nous relier aux autres avec plus de naturel.

Le dialogue socratique, apprendre à penser, toujours d’actualité

 

Dialogue socratique à Nouvelle Acropole Toulouse

Dans la continuité du cycle de conférences «Les conseils de Socrate pour aujourd’hui», Nouvelle Acropole Toulouse a accueilli Thierry Adda (Président de Nouvelle Acropole Bordeaux), formé à la méthode du dialogue socratique, qui a initié un public venu nombreux à la pratique du dialogue socratique autour de la question «Pourquoi souffrir ?». Dès les premiers échanges, la forme du dialogue peut surprendre : à l’opposé du débat «à bâtons rompus» où chacun expose ses idées sans forcément se soucier des réponses des autres (ni parfois du sujet en question !), la méthode du dialogue socratique impose des règles très précises. Au travers des différentes réponses apportées par les participants, c’est avant tout à «accepter de ne pas vouloir se mentir à soi-mêmes» que conduit la démarche socratique : accepter de se confronter à ses propres contradictions, à ses doutes, en apprenant progressivement à clarifier ses idées tout en étant plus à l’écoute des arguments des autres. Une pratique très ancienne qui retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse, pour apprendre à réfléchir et à conceptualiser.

La place de l’homme dans l’univers

Conférence la place de l'homme dans l'univers de Fernand Schwarz à Nouvelle Acropole Paris 15

Quelle est la place de l’homme dans l’Univers ?  Fernand Schwarz, conférencier, philosophe, et auteur de nombreux ouvrages sur la philosophie et les civilisations anciennes, a enté de répondre à cette question devant un public nombreux.  L’homme est un être pensant qui est capable de se penser lui-même, de se représenter des choses, par l’imagination et le symbolisme, de leur donner une réalité et de pouvoir rentrer en rapport avec celles-ci. Si l’homme peut se représenter l’univers, il peut y trouver sa place. Il pourra même se projeter dans l’avenir et avoir un pouvoir sur lui-même et sur les évènements. Dans beaucoup de traditions, la place de l’homme dans l’univers est d’être au milieu, un pont (entre le ciel et la Terre, entre les dieux et les forces animales). Pour comprendre quelle est sa place dans l’univers, l’homme doit se connaître, c’est-à-dire développer son potentiel, transcender ses limitations et déplacer sa conscience au plus haut de soi-même. En poussant plus loin la réflexion, l’homme est fait de la même matière que l’univers et il est gouverné par les mêmes lois. L’homme et l’univers sont interconnectés et s’influencent mutuellement. Il devient donc possible d’avoir une influence sur les évènements en changeant sa vision, sa façon de penser et ses attitudes et comportements. C’est ce que préconise la voie philosophique.

L’esprit des Templiers, une influence marquante en Occident

Conférence sur Les Templiers à Nouvelle Acropole Paris 15

À l’époque où l’Europe est secouée par les invasions barbares et affaiblie par la chute du Saint Empire romain et de nombreuses intrigues et luttes d’influence, l’Ordre des Templiers apparaît entre le XI et XIIe siècle pour remettre de l’ordre et lutter contre les infidèles (les partisans de l’Islam) et ressouder la chrétienté. C’est ce que Pascal Crosnier a tenté de démontrer au centre de Nouvelle Acropole Paris 15, lors d’une conférence, devant un public nombreux. Des pauvres chevaliers du Christ, côtoyant les mystères du Temps de Salomon aux navigateurs portugais de l’ordre du Christ, à l’origine des grandes découvertes de la Renaissance, l’esprit des Templiers, confrérie initiatique et ésotérique, dépositaire plus que probable des antiques savoirs tout autant que de la révélation christique, a traversé les époques et a marqué profondément la civilisation occidentale pendant plusieurs siècles.

la résilience, voie pour dépasser la souffrance et guérir

Conférence sur la résilience à Nouvelle Acropole Paris 15

Comment les individus sont-ils capables de résister à toutes sortes de chocs et traumatisme (émotionnels, physiques…) ? C’est l’esprit de résilience qui le permet. Tel était le thème de la conférence animée par Marie-Annick Loyer au centre Nouvelle acropole de paris 15. La résilience ou «l’art de naviguer dans les torrents» a été étudiée par Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste français. Plusieurs facteurs permettent d’y accéder : la solidarité, le récit (l’art de raconter le traumatisme pour en devenir le héros, utilisé par certaines cultures pour se réconcilier avec son histoire notamment par les contes), l’humour, la recherche de sens pour se reconstruire. Le  Bouddha dit que «la souffrance est véhicule de conscience». La souffrance non subie permet d’évoluer. Si l’on accepte la souffrance pour évoluer, alors la résilience est la voie philosophique et psychologique qui permet d’y accéder.

Chevaucher nos émotions dans le bouddhisme

Conférence sur Chevaucher nos émotions dans le Bouddhisme à Nouvelle Acropole Paris 15

Le centre de Nouvelle Acropole Paris 15 a accueilli Laura Winckler, philosophe, écrivain et spécialiste du Bouddhiste pour une conférence sur le thème Comment chevaucher nos émotions à travers l’enseignement du bouddhisme, que l’on peut assimiler à l’intelligence émotionnelle, revendiquée par l’Occident. Ces émotions, qui sont représentées dans les mandalas, visualisations symboliques, cheminement du Bardo Todol (livre des morts tibétain) causent beaucoup de souffrance et nous empêchent d’accéder au bonheur et à la sagesse. Pour Laura Winckler, il ne s’agit pas de les rejeter mais de les transmuter par un travail sur soi, une voie philosophique et alchimique pour sortir de l’ignorance et de la voie de réincarnation (samsara) que nous vivons jusqu’à ce que l’âme ait atteint son évolution maximale. Le premier pas vers le changement est de passer de l’ignorance absolue à la conscience de notre ignorance.