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Connaissez-vous les mystères d’Osiris ?

L’Egypte ancienne est à l’honneur en cette année 2022, avec deux dates anniversaires :

  • le 200ème anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion
  • le 100ème anniversaire de la découverte du tombeau de Toutankhamon

A cette occasion, l’association Nouvelle Acropole Lyon, propose deux conférences sur les mystères de l’Egypte :

Conférence Les mystères d’Osiris, Nouvelle Acropole Lyon,
le 10 février 2022

– Jeudi 10 février à 20h : Les mystères d’Osiris

– Mardi 8 mars à 20h : La magie d’Isis

La première conférence sur les mystère d’Osiris, animée par Didier Carrié, a fait salle comble !

Osiris, dieu des vivants ou dieux des morts ?

Fils de la déesse du Ciel (Nut) et du dieu de la Terre (Geb), Osiris hérita de la royauté terrestre. Il enseigna aux hommes l’agriculture, leurs donna des lois, leur apprit à adorer les dieux, leur apporta la civilisation. Être bienfaisant, il connut la trahison de son frère Seth dont la conspiration entraîna sa mort. Son cadavre fut découpé en morceaux et les fragments furent disséminés à travers l’Égypte. Sa sœur et épouse Isis se mit en quête de chacune des parties du cadavre du dieu, les retrouva une à une et reconstitua le corps de son défunt mari. Aidée de sa sœur Nephtys et du dieu chacal Anubis, Isis inventa les gestes de la momification pour la sauvegarde de tous, car Osiris fut le premier être à avoir connu la mort. Osiris triompha ainsi de la mort et apporta à l’humanité la promesse d’une survie éternelle. Il devint le souverain de l’au-delà et le juge des défunts. De l’union posthume d’Osiris avec Isis naquit Horus. Il vengea son père et devint le roi légitime de l’Égypte. Il devint le modèle du pharaon idéal auquel chaque souverain cherchait à s’identifier.

Les fêtes rituelles des Mystères d’Osiris

Les Mystères d’Osiris constituaient les fêtes rituelles les plus importantes de l’année.

Tous les ans, au quatrième mois – au cours du rituel du mois de Kohiak -, lorsque les eaux de l’inondation se retiraient pour laisser  place aux champs et aux cultures, des prêtres façonnaient des figurines d’Osiris dans la terre ensemencée gorgée de l’eau de la crue nouvelle.

La germination de ces «Osiris végétants» symbolisait le retour  la vie. L’équilibre du monde était ainsi maintenu grâce au processus de création sans cesse régénéré.

Grâce à cette puissance créatrice, le soleil surgissait des ténèbres et des profondeurs de la nuit, pour renaître chaque jour, rajeuni, comme si c’était la «première fois».

Osiris, le premier Initié

Osiris (2) est l’Être bon. Il n’est pas seulement le dieu des morts mais avant tout «le guide des vivants». Il marque le chemin du devenir, symbolisé par le scarabée Keper : souffrir, mourir, renaître et devenir un être divin.

La mort symbolise le changement d’un état de conscience, la pratique du détachement, l’acceptation du combat pour l’existence. Osiris est le premier être qui accepte l’épreuve de la mort. Étant le premier à connaître la mort, il est le premier initié. Il ne peut avoir de transmutation sans passage par la mort qui est un retour à l’état initial, pour recueillir dans l’origine de nouvelles potentialités nécessaires à une future renaissance.

Pour les Égyptiens, la véritable mort implique l’arrêt du mouvement. Osiris représente le mouvement intérieur que chaque être doit développer pour entrer en contact avec sa propre profondeur, son propre Noun ou source de virtualités.

Si l’individu parvient à s’immerger en lui-même, il découvre les potentialités secrètes de son âme et peut les convoquer par leur nom pour qu’elles surgissent, tels les grains germés après la récolte.

L’initiation osiriaque est un apprentissage de la loi des cycles, de l’éternel retour à l’origine et du besoin de vaincre les forces du chaos chaque nuit.

Ainsi cette conférence nous montre, à travers les mythes de renaissance d’Osiris, comment procéder de manière symbolique à une renaissance de soi-même : en pratiquant une introspection de soi-même, en se détachant des attitudes et comportements erronés, pour renaître chaque jour, développer les potentialités en soi et devenir chaque jour meilleur.

Osiris et les mystères de l’initiation

Le réveil d’Osiris, Musée égyptien du Caire

Ce vendredi 5 avril, les membres du groupe de symbolisme de Nouvelle Acropole ont animé une conférence sur Osiris et les mystères de l’initiation. Osiris, dieu de l’Égypte antique, époux d’Isis. Tué et déchiqueté par son frère, Seth pour s’emparer de son trône, Isis réussit à le reconstituer grâce à sa magie, afin de lui redonner vie dans le monde de l’au-delà. Osiris représente l’incarnation même des potentialités de la vie, de l’union des contraires et d’une potentielle renaissance vers un idéal meilleur. Il incarne la quête d’immortalité spirituelle. Nous pouvons nous inspirer de sa symbolique par la connexion et de l’acceptation de notre propre intériorité afin de devenir meilleurs et en trouvant les solutions en nous même. Merci aux conférenciers pour cette belle soirée.

Osiris et les Mystères de l’âme

Nouvelle Acropole, Conférence "Osiris et les Mystères de l'âme", Fernand Schwarz, Paris 5

Nouvelle Acropole, Conférence « Osiris et les Mystères de l’âme » Fernand Schwarz, Paris 5

Osiris, célèbre Dieu égyptien, était à l’honneur ce mois-ci Nouvelle Acropole Paris. La Conférence Osiris et les Mystères de l’âme qui a initié le cycle d’activités d’octobre a attiré près de 70 personnes. 

Osiris : La mort comme chemin d’unification

Être de transmission et de dialogue par excellence, Osiris relie les deux rives de la réalité : le monde visible des vivants et le monde invisibles des morts. Dieu éternel, Osiris nous initie à l’art de la régénération perpétuelle de la conscience. Ces différentes morts successives que nous vivons (morts symboliques, mort d’un proche, etc.) sont en réalité un  » chemin d’unification de la conscience et des éléments qui la composent ». Il s’agit d’apprendre à s’alléger intérieurement, en acceptant d’abandonner de vielles formes pour avancer…

Devenir « le cœur de la Montagne »

Dans sont corps chrysalide, le Dieu égyptien nous enseigne que « l’Invisible rend possible les métamorphoses » rappelle le conférencier et anthropologue Fernand Schwarz. De son corps embaumé, de son apparente immobilité émane en réalité une énergie puissante qui accompagne l’être humain dans ses métamorphoses.

La puissance d’Osiris réside juste ici, dans cette possibilité que propose le ralentissement du corps (par la maladie, la vieillesse, la méditation) de « creuser un espace à l’intérieur de soi » pour contacter la puissance et la densité intérieur du « cœur de la montagne ».

« Les Mystères d’Osiris » à l’institut du monde arabe, le mystère de la mort et de la renaissance en Egypte

Nouvelle Acropole, visite guidée pour des étudiants du centre de Rouen, le « Mystères d’Osiris » à l’Institut du monde arabe à ParisNouvelle Acropole Rouen a organisé pour ses étudiants du groupe de symbolisme la visite de l’exposition « Osiris et les Mystères engloutis d’Egypte » à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Des équipes de l’Institut Européen d’Archéologie Sous-Marine (IEASM), dirigée par Franck Goddio, ont mis à jour des merveilles de l’antiquité, statues, stèles et objets de culte, immergés depuis plus de 2.000 ans, au large de la baie d’Aboukir, à l’ouest du delta du Nil.  Mais cette exposition a surtout mis en lumière les Mystères d’Osiris, tels qu’ils étaient pratiqués et célébrés en Basse Egypte à cette époque. Ce Dieu civilisateur, dont le meurtre perpétré par son frère Seth, avant de renaitre grâce aux pouvoirs magiques de son épouse Isis, et la naissance posthume de son fils Horus, est un des mythes fondateurs de l’Egypte. Les Mystères d’Osiris étaient célébrés annuellement dans toute l’Egypte, pour commémorer, faire revivre et  perpétuer ce mythe de mort et de renaissance, par les différentes formes d’Osiris Sokar ou végétant. Ces dix-neuf jours de célébrations, qui se terminaient par une procession nautique vers l’Ouest, du Temple d’Amon Géreb à celui de Canope, permettaient au Pharaon de réactiver le cycle des crues du Nil et de la vie. Une exposition magnifique pour clore ce cycle d’étude où la philosophie a été imprégnée de magie.