Gandhi, guerrier de la paix

Photo Fernand Schwarz, conférence "Gandhi, guerrier de la paix" à Nouvelle Acropole Lyon

A l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Gandhi, Nouvelle Acropole Lyon a organisé une conférence « Gandhi, guerrier de la paix », animée par Fernand Schwarz, philosophe, cofondateur de Nouvelle Acropole en France.

Cette conférence faisait suite au colloque « Leadership for a better world », qui a eu lieu à Bombay  en Inde en décembre dernier (http://empoweringrealchange.com) et dont Fernand Schwarz était l’un des intervenants.

Fernand Schwarz a ainsi exposé la doctrine de la non-violence de Gandhi et ses applications pratiques, puisées au cœur de la tradition de sagesse de l’Inde, et qui restent tout à fait actuelles pour relever nos défis personnels et collectifs.

A l’issue de l’activité, une séance de dédicace a eu lieu, avec un franc succès pour son dernier ouvrage « Persée, le guerrier de la paix ».

Conférence sur « Gandhi, le guerrier de la paix » pour la journée mondiale de la philo

Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Philosophie promue par l’Unesco, l’Association rouennaise Nouvelle Acropole a proposé une conférence sur « Gandhi, le guerrier de la paix » qui a réuni une soixantaine de personnes à l’Espace Idéalia le vendredi 16 novembre.

Le conférencier, Fernand SCHWARZ, président et co-fondateur de Nouvelle Acropole en France, a présenté Gandhi comme l’archétype du philosophe en action et a développé les bases philosophiques sur lesquelles il s’est appuyé dans sa vie et dans son combat politique : swaraj, l’auto-gouvernance, l’autonomie ; ahimsa, la non-nuisance, dont on retiendra l’idée de la non-violence, mais qui va au-delà ; et satya graha, la force d’âme.
Ces armes pacifiques, nous en avons tous besoin dans nos combats les plus justes, car nous portons tous en nous les germes de la violence, de la lâcheté et de la soumission. La philosophie de Gandhi s’adresse aux idéalistes qui aspirent à changer le monde en se changeant eux-mêmes. Sa doctrine de la non-violence et ses applications pratiques, puisées au cœur de la tradition de sagesse de l’Inde, restent tout à fait actuelles pour relever les défis personnels et collectifs, qui s’offrent à nous aujourd’hui.

Journée Mondiale de la Philosophie – A l’Ecole de la Dignité

Nouvelle Acropole Lyon – Journée Mondiale de la Philosophie – Conférence « Réconcilier les générations dans la dignité » de Laura Winckler

Nouvelle Acropole Lyon – Journée Mondiale de la Philosophie – Atelier « La dignité dans le couple, une alchmiie du quotidien ? » de Laura Winckler

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Philosophie promue par l’UNESCO, l’Ecole de philosophie pratique Nouvelle Acropole Lyon a organisé 3 activités autour du thème retenu pour cette année 2018 : « A l’école de la dignité ».

Laura Winckler, philosophe, cofondatrice de Nouvelle Acropole en France et écrivain, a animé 2 activités publiques, avec également des séances de dédicaces de ses ouvrages :

– Conférence : Réconcilier les générations dans la dignité,
pour comprendre les caractéristiques des 5 générations qui cohabitent aujourd’hui, ainsi que le maillage avec l’évolution des mentalités moderne, post-moderne et transmoderne. Si on sait intégrer la valeur de ce qu’apporte d’original chaque génération, on pourra s’enrichir et vivre cette transition dans la dignité et la créativité en associant l’innovation du futur et les valeurs sûres de tous les temps.

– Atelier-conférence : La dignité dans le couple, une alchimie du quotidien ?
Laura Winckler a présenté son dernier ouvrage « L’Alchimie du couple », paru aux éditions Cabédita (2017). Apprendre à réussir son couple va au-delà du confort d’une relation bien huilée, car le couple est cet « autre » dont on se sentira le plus proche, en partageant notre intimité et en dévoilant notre vulnérabilité.

Les étudiants en 1er cycle de formation en philosophie pratique ont réalisé une exposition sur des personnages de l’histoire qui inspirent la dignité : Nelson Mandela, Martin Luther King, Sœur Emmanuelle, Mère Teresa, Gandhi, Platon, Bouddha.

Ces trois activités ont honoré la Journée Mondiale de la Philosophie, pour faire de la philosophie un moyen concret de mieux vivre ensemble.

Journée mondiale de la philo : La philosophie peut-elle changer le monde ?

Autour de cette intrigante question, une soirée tout en partage a réuni un groupe de personnes motivées.
La première activité était un quizz philo. Les questions portaient sur des citations de philosophes et après chaque réponse, une animatrice a développé par une explication synthétique chaque notion abordée pour explorer le thème « La philosophie peut-elle changer le monde ? »
Ensuite un débat mouvant a été proposé. Sur une question fermée (oui/non), les participants prenaient place de part et d’autre de la salle en fonction de leur point de vue. Après le débat, un animateur a présenté le mythe de Persée en lien avec le thème de la soirée.En assumant le combat intérieur, en dépassant sa peur, Persée réussit à changer le monde qui avait décidé de cette injustice. Enfin les participants ont pu entendre le poème « Invictus » qui avait inspiré Nelson Mandela, un homme qui a changé son monde.
En conclusion, il est apparu nécessaire si l’on veut changer le monde, de se changer soi-même, et d’affronter ses peurs.
La soirée s’est terminée autour d’un pot de l’amitié avec des boissons de la « Ruche qui dit oui » en se donnant rendez-vous pour les prochains ateliers de philosophie pratique.

Piano Philo : « Avoir le cœur léger est-il synonyme d’insouciance ? »

19h: La salle et son beau piano 1/4 queue Schimmel attendent dans une pénombre feutrée l’arrivée des premiers spectateurs. L’instrument pour l’instant muet semble être un centaure encore dépourvu de son buste humain. Quelques partitions de J.S. Bach sont posées sur son pupitre. 
19h15: La salle commence à se remplir. On compte bientôt une trentaine de personnes 
19h30: Arrivée de la soliste Marie-Hélène Barrier, vêtue de noir et d’apparence détendue. Nathan présente la pianiste puis celle-ci poursuit en précisant le thème et le déroulement de la soirée.
La joie est au cœur de sa préoccupation et comment la percevoir au travers de l’œuvre du grand compositeur baroque J.S. Bach. 
Elle explique ensuite l’approche extatique du temps chez le compositeur et choisit une partita pour illustrer son propos. Il ressort de cette musique un rythme ininterrompu propre à créer une impression de mouvement perpétuel.  
Puis Marie-Hélène met l’accent sur la faculté de Bach à faire « résonner les nombres comme un mathématicien du son. Après une brève référence à Boèce puis Leibniz, elle nous dit que Bach « pense » sa musique. Une nouvelle illustration musicale, avec un extrait de la Toccata en mi mineur, permet de conclure sur cet avant-dernier sujet. 
Après une ultime réflexion concernant la musique, perçue comme une médiation entre le divin et l’homme, retour au thème de la joie avant le concert à proprement dit. 

Concert:
– 1er choral pour orgue transcrit pour le piano par Busoni. 
– Un Prélude du clavier bien tempéré 
– 2ème partita
-Toccata en mineur
– Un second prélude

Il suit les applaudissements soutenus du public conquis par la belle virtuosité de la pianiste. 

L’après concert:
Marie-Hélène propose à l’auditoire de partager son ressenti pour établir un lien entre musique et philosophie.
Voici quelques interventions retenues:
– Sentiment de plénitude
– nostalgie de l’origine, profonde, à deux pas de la joie. 
– Voyage
– Dialogue entre pesanteur et grâce. 
– Envolée finalement bien peu lyrique, plutôt mathématique de l’harmonie. 
– Jeu et emprise de l’écriture musicale sur le corps physique. 
– Musique hors du temps

Et pour conclure ce premier des quatre concerts « Piano Philo » programmés pour chacune des saisons, l’exécution pleine d’embûches de la première partita. 

Encore bravo et merci à Marie-Hélène Barrier

L’intelligence du coeur

Et si le coeur était la clé de la santé physique et psychologique ? C’est l’énigme que nous a proposé d’explorer, Jean-Pierre Ludwig, praticien en médecine traditionnelle chinoise lors de sa conférence à Nouvelle Acropole Paris 15. Il nous a rappelé que les civilisations antiques ont toutes mis l’accent sur le coeur pour guider notre vie, voire pour donner du sens à notre vie. Sans trop accorder d’importance à la fonction mécanique, tout en l’ayant identifiées, elles mettent l’accent sur la fonction « métaphysique du coeur »; Aujourd’hui les neurosciences rejoignent les philosophiques anciennes sur comment faire du coeur un agent de notre harmonie intérieure, en développant des sentiments supérieurs. C’est parce qu’il y a une profonde convergence entre philosophie pratique et santé, que celle-ci devrait davantage être pratiquée, une philosophie que propose Nouvelle Acropole dans ses ateliers de formation.

 

 

Un nombreux public captivé par l’exposé de Jean-Pierre Ludwig sur l’intelligence du coeur

l’éducation nouvelle : une philosophie pour la dignité humaine

l’éducation nouvelle : une philosophie pour la dignité humaine

Au début du XXe siècle, émergent de grandes figures de la pédagogie, comme Maria Montessori, John Dewey, Célestin Freinet qui proposent tous des conceptions solidement argumentées sur l’éducation. Membres du puissant courant pédagogique né au tournant du XXe siècle, «  L’Éducation nouvelle », ils ont tous quelque chose à nous donner à penser sur les manières d’apprendre, de former, de transmettre et en définitive de forger la dignité humaine. De nombreux éléments que les neurosciences actuelles, un siècle plus tard, redécouvrent, aidés par les technologies du XXIe siècle.

Transformer sa vie par le pouvoir de l’imagination créatrice

Nouvelle Acropole, Conférence "Transformer sa vie par le pouvoir de l'imagination créatrice", Strasbourg

Nouvelle Acropole, Conférence « Transformer sa vie par le pouvoir de l’imagination créatrice », Strasbourg

C’est avec un plaisir tout particulier que le centre Nouvelle Acropole de Strasbourg a accueilli Fernand Schwarz, Directeur National de l’association pour animer une conférence sur Transformer sa vie par le pouvoir de l’imagination créatrice. En préambule, le groupe Perseus constitué de jeunes membres de l’association a interprété une scénette, mettant en scène un jeune écrivain face aux peurs et difficultés liées au fait de partager ses œuvres avec le plus grand nombre. Il saura les surmonter grâce a la force de sa propre imagination.

« Au commencement était le verbe » d’après saint Jean, mais les images sont plus puissantes que le langage. Le cerveau ne faisant pas la différence entre une expérience vécue et imaginée, elles créent donc notre interprétation de la réalité. D’ordinaire, nos images mentales sont le fruit de toutes nos expériences passées et conditionnent notre présent. Cultiver consciemment son imaginaire, c’est changer ses filtres  et donc se réinventer en brisant les chaînes du passé pour convoquer un futur meilleur.

Les Dame du Lac de l’Epopée Arthurienne

 

 

Qui n’a pas voulu prendre part à l’aventure d’être un Chevalier de la Table Ronde ou une Dame du Lac ? Qui ne s’est pas vu enfant jouer à être un héros ou une héroïne après avoir lu un roman d‘aventures ? C’est que les contes ne sont pas faits pour rester dans les livres, ils sont faits pour éveiller nos âmes. Tel était le message que la conférencière avec une grande maîtrise et beaucoup de cœur, a fait passer au public ce vendredi 26 octobre à l’Espace Mouneyra.

Les mythes et légendes ont toujours servi notre imaginaire et cette aspiration à vivre notre vie comme des héros, avec la sagesse et le courage qui nous font défaut, pour affronter ne serait-ce que le circonstanciel de nos vies. Ce qui nous manque souvent pour se mettre en route est justement cette carence de l’imaginaire qui à un moment de notre vie nous a fait oublier nos rêves.

Les mythes ne sont certainement pas à prendre au pied de la lettre. Il faut voir ce qu’ils veulent nous dire pour entendre le message qu’ils délivrent. Celui qui va nous mettre en quête de ce qui est vraiment important : la recherche de la dignité, de se comporter en chevalier et en dame. Les personnages de la légende arthurienne ne sont pas lisses et sans défauts, c’est cela même qui les rend humains et accessibles pour nous servir de modèle. Ils nous montrent que même avec nos imperfections, notre timidité, notre peur, on peut quand même tenter quelque chose pour se perfectionner et devenir fiers de s’être mis en mouvement. Ce qui distingue Viviane, Morgane, Guenièvre, Arthur et Lancelot du reste des humains ne sont pas des pouvoirs surnaturels. Non, ce qui en fait des personnages d’exception, c’est leur choix de servir un idéal en organisant leur vie autour de celui-ci et alors forger les armes, de courage, de cœur et de vertu qui seront les alliées de leur quête.

Ce qu’on retrouve dans l’épopée plus récente d’Harry Potter : « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. »

A la clôture de la conférence, c’est autour de tables carrées que les convives se sont réunis pour un repas très goûteux.

Le Petit Prince de Saint Exupery

 

Les personnes qui ont assisté à cette conférence à l’Athénée jeudi 25 octobre n’en sont pas sorties comme elles sont arrivées : la magie du Petit Prince avait opéré, retransmise par le talent d’un orateur parlant le seul langage possible pour ce sujet : celui du cœur.

En effet, si le Petit Prince est le livre le plus traduit au monde après la Bible et toujours réédité, nombreux sont cependant ceux qui passent à côté du message transcendant qui y est délivré. A savoir la reconnexion vitale à l’innocence de l’enfance, ce qui est à la source de l’origine non souillée par le circonstanciel. Le Petit Prince est un enfant universel allant au-delà des particularismes, celui qui pose toujours des questions, celui qui s’émerveille et chante le monde. Le Petit Prince est le livre qui porte le mieux l’héritage de St-Exupéry. Quand le Petit Prince rencontre le pilote dans le désert avec son avion écrasé, il révèle  celui-ci à la vraie nature de lui-même en lui faisant découvrir sa voie intérieure et du coup en lui donnant une deuxième naissance.

Ce monde merveilleux de l’imaginaire et de la naïveté nous a été voilé par les poussières de la vie qui ont rendu la vitre opaque pour ne plus laisser passer qu’un jour étique. Le conférencier a donné au public les clés des serrures qu’il n’avait pas su ouvrir à la première lecture de ce chef d’œuvre et nul doute que les personnes présentes auront hâte en sortant de relire ou plutôt de lire pour la première fois cette étrange étoile filante qu’est le Petit Prince en ayant enfin les moyens de la suivre.