Opération World CleanUp Day dans le 5ème arrondissement de Paris

Le 21 septembre dernier, à l’occasion de la journée mondiale de nettoyage de notre planète (World CleanUp Day 2019), Nouvelle Acropole Paris 5 a organisé avec l’appui de la mairie du 5ème arrondissement de Paris son premier « clean walk » dans le quartier Mouffetard.

Départ du « Clean Walk », rue de Bazeilles, avec les volontaires de Nouvelle Acropole Paris 5.

50 volontaires de tous âges ont répondu présent à l’appel. Au programme de cette journée très ensoleillée : accueil des participants à 14h, puis équipement de chacun, grâce au matériel donné par la mairie (gants, sacs poubelle, kits de sensibilisation au tri). Les 50 volontaires se sont ensuite répartis en quatre équipes : les « Mouff’clean » pour la rue Mouffetard, les  « Street cleaners » pour la rue Monge, les « Déchet-tri » pour les quais de Seine et enfin les « cleaners du Moulin » pour la rue du fer-à-Moulin.

Au total, en deux heures, les volontaires on collecté 40,5 kg de déchets et 8,9 kilos de mégots. Une initiative qui a été saluée par de nombreux passants du 5ème arrondissement.

L’opération s’est achevée sur le parvis du Panthéon de Paris avec une grande opération collective de pesée des déchets. Les organisateurs officiels du World CleanUp day Paris, qui avent rejoint les volontaires, ont particulièrement souligné la qualité de l’organisation de l’événement, salué comme « le meilleur CleanUp de Paris ».

À l’issue de l’opération, la mairie est venue récupérer les déchets collectés pour les acheminer comme convenu vers un centre de traitement.
Un opération inspirante, qui va être réitérée en régularité dans le 5ème arrondissement de Paris !

Comment devient-on un Guerrier Pacifique ?

Nouvelle Acropole, Conference Guerrier Pacifique septembre 2019, Strasbourg

Nouvelle Acropole Strasbourg a proposé à la rentrée un cycle de conférences sur le thème du « Guerrier Pacifique ». Deux thèmes ont été abordés : « S’aguerrir pour être Meilleur » suivie par un autre thème la semaine suivante, « La voie du lâcher prise ». De nombreux participants ont assisté aux deux conférences avec grand intérêt.
Cette deuxième soirée a démarré avec la mise en scène d’un dialogue entre Socrate et un de ses disciples par les jeunes membres de l’association. Il s’agissait de montrer la manière toute particulière qu’avait ce grand philosophe de faire perdre pied à ses disciples afin qu’ils lâchent prise pour entamer une véritable réflexion en profondeur sur eux-mêmes. Ensuite, la conférence a abordé différents aspects, notamment l’importance de rester connecté au sens de nos actions. Apprendre à lâcher prise « vers le haut » d’une façon consciente, et non en réaction instinctive, face au stress et toute la part d’inconnu que nous rencontrons sur notre chemin. Puis, en sous-groupes, animés par un membre de l’association, les participants ont pu exprimer, les points importants pour eux abordés dans la soirée et ce avec quoi ils repartaient pour l’appliquer dans leur vie quotidienne. Les discussions se sont ensuite prolongées par un « verre de l’amitié » . Une soirée riche en échanges profonds et fructueux où chacun a pu aller à la rencontre de l’autre dans l’expression du dialogue repartir avec ses propres clés pour devenir un guerrier pacifique… Ces deux conférences ont été suivies par un atelier de philosophie pratique sur « Changer de point de vue : Devenez philosophe ».

Et si on changeait de point de vue ?

Une soirée mouvementée, rien de mieux pour philosopher

Changer de regard, ça interpelle non ? On était une vingtaine à vouloir tenter l’expérience ! Nous voilà au cœur d’une soirée mouvementée animée par les membres de l’école de philo, de tout âge et de tout horizon. Le premier exercice tout simple, se présenter. Mais attention, se présenter de manière originale. C’est alors que les inconnus que nous sommes tissent les premiers liens. Et puis nous sommes jetés dans l’arène de la philosophie, un débat mouvant est proposé. Il va falloir choisir son camp, est ce que je pense pouvoir sauver le monde seule ou ai-je besoin des autres ? Différentes questions s’enchaînent avec arguments et contre arguments. L’animatrice nous incite à changer de regard, faire le tour de sa pensée, pour apprendre à penser, vraiment. Soirée mouvementé et ludique, mais soirée profonde. Un binôme touchant de formateurs nous ont fait un apport sur le thème changer de regard, c’était l’occasion de clore la soirée et repartir avec quelques concepts mais surtout idées à méditer pour continuer à changer de regard. Et je dis clore mais ce n’était pas fini, nous avons pu poursuivre nos échanges autour d’un verre de l’amitié (et d’un délicieux cake chèvre noix raisin). Merci à toute l’équipe de bénévole pour l’organisation de cette soirée, ce mode de fonctionnement est déjà le fruit d’un changement de regard, merci !

« Apprendre à lâcher-prise » : une conférence participative très suivie !

Les chanceux qui sont venus admirer les locaux de l’Espace le Moulin après les rénovations de cet été ont pu constater qu’un vent de renouveau souffle à Nouvelle Acropole Paris 5 en cette rentrée. C’est dans cet élan que nous avons imaginé et concocté avec soin la première conférence de cette rentrée. À l’image de nos cours de philosophie pratique, cette conférence, plus qu’un enseignement, était une expérience à vivre

Catherine Peythieu, animatrice en philosophie pratique et praticienne de Qi Gong et de Taï Chi a animé cette soirée basée sur la réalisation durant 30 minutes d’un mandala éphémère en graines. Les 70 participants présents ont composé leur mandala en petit sous-groupes de 6, en silence, comme une pratique véritable de concentration. 

Pour préparer les participants à l’exercice, la conférencière a introduit la pratique avec une touche d’humour, pour détendre tout le monde : « Vous trouvez que vous n’êtes pas venu pour ça, super, que 30minutes c’est trop long, parfait, vous commencez à être agacés ? Génial! » 

Les participants en pleine pratique!

En effet, dans cette époque où la recherche de la performance et l’attachement au résultat est très prégnant, cette expérience demandait de se concentrer sur son intériorité et la part de sagesse qui réside en chacun. Il s’agissait de se redonner le droit de penser par soi-même en se libérant de ses préjugés, du poids du regard des autres, de ses attentes, pressions, doutes ou peurs. L’objectif était donc simplement de parvenir à s’observer, à comprendre les mécanismes qui entravent le lâcher-prise, pour apprendre un peu plus sur soi, sans jugement. 

Car qu’est-ce que le lâcher-prise au fond? Lâcher-prise c’est savoir prendre du recul, s’observer pour savoir ce qui dirige l’existence au quotidien : les pulsions ou la sagesse en chacun ? C’est ne plus chercher à tout prix à contrôler ces choses qui rendent les individus tour à tour arrogants, compétiteurs, centrés sur les résultats, colériques.

Alors pourquoi lâcherprise? Pour être capable de décider au quotidien non selon des pulsions ou des instincts, mais selon ce qui est le plus sage, le plus simple, le plus juste. Pour se reconnecter à ce qui est pour nous essentiel, à sa propre source de sagesse, dans ce monde qui court dans tous les sens. Pour finalement parvenir à faire preuve d’humanité, indépendamment des circonstances extérieures

De Platon à Matrix : deviens qui tu es !

De la célèbre « allégorie de la caverne » de Platon jusqu’au film Matrix, le défi nous est proposé est de nous libérer de nos conditionnements pour réaliser nos aspirations profondes. Ceci demande un choix intérieur de la part de chacun. Comme dirait Morpheus à Néo (dans Matrix) : « Choisis la pilule bleue et tout s’arrête, après tu pourra faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge, tu restes au pays des merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre. »

Et vous, que choisissez-vous ? Le choix d’une vie sans questionnement et de fausse quiétude, ou bien le choix de réaliser vos rêves au-delà des faux-semblants ?

C’est autour de ce choix intérieur qu’Anne-Marie Magri et Benjamin Borhani, formateurs en philosophie pratique à Nouvelle Acropole Toulouse, on animé la soirée. A travers les échanges en petits groupes, nous nous sommes rendus compte que nos conditionnements d’êtres humains ont souvent les mêmes causes : peurs, doutes, recherche de confort, etc. Comme disait Platon, la première vertu du philosophe qui aspire à se libérer de ses opinions est le courage. Courage de penser par soi-même, courage de marcher à contre courant, ou encore courage d’agir pour les autres et pour une cause qui nous dépasse. La philosophie pratique nous invite ainsi à cheminer entre destin et liberté, car ce sont nos choix qui disent qui nous sommes… alors deviens qui tu es !

«  Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation. » Aristote

Nietzsche, la quête d’éternité

Mardi 10 septembre, 80 personnes se sont retrouvées au centre ANABAB pour porter un nouveau regard sur Nietzsche.

Nietzsche a constaté la « mort de Dieu », c’est la fin de la domination de nos sociétés par les idéaux religieux, mais aussi, d’une manière plus générale, la fin des valeurs supérieurs pour orienter les comportements individuels et collectifs des hommes. Cet événement, dont la généalogie complexe nous renvoie dans la plus lointaine antiquité, a eu des conséquences immenses et souvent ignorés sur nos existences d’êtres humains au XXIe siècle. En nous tous habite le « dernier homme », comme Nietzsche aimons à le nommer, c’est-à-dire l’homme qui ne voit plus que lui-même dans l’éternelle succession des jours, qui a totalement renoncé à se surmonter lui-même, enfermé dans son confort et ses opinions simplistes, et qui n’en a même plus honte… Pour sortir du nihilisme, Nietzsche propose un nouvel idéal, celui du surhumain. « Surmonte toi toi-même, et deviens qui tu es ! » voilà la mot d’ordre qu’il a lancé par-delà les siècles. Avec le surhumain, Nietzsche ne nous encourage pas, comme beaucoup l’ont pensé, à dominer l’autre, mais à exercer d’abord notre propre puissance sur nous-mêmes pour sortir du dualisme qui nous empêche d’appréhender correctement le réel. Cesser d’opposer l’esprit au corps, la raison à l’intuition, la mort à la vie… Voir les contraires, non pas comme des opposés, mais comme des complémentaires : c’est la formule du « grand style » qui sied au surhumain !

De Platon à Matrix : et toi tu choisis quoi ?

Hier soir l’espace Falguière était plein à craquer pour débattre du choix entre la pilule bleue et la pilule rouge du film Matrix. La conférencière Isabelle Ohmann et l’équipe des jeunes philosophes de Nouvelle Acropole ont présenté comment la philosophie, depuis Platon, nous aide à nous libérer de nos conditionnements. Les difficultés pour assumer le choix de se libérer de ses préjugés et apprendre à penser par soi-même n’ont pas découragé les participants prêts à suivre les préceptes des philosophes et les pratiquer dans la vie quotidienne ! Un moment de partage profond et convivial autour des questions essentielles pour chacun. Merci à toute l’équipe et au public présent

Ciné Philo : DEMAIN… C’est aujourd’hui !

Cet été, le centre ANABAB a proposé des ciné-philos sur des films qui nous rappellent que nous sommes tous une solution concrète aux défis de ce monde.

Nous avons terminé par le film Demain de Cyril Dion le vendredi 29 Aout. Cette soirée fut l’occasion de (re)voir quelques extraits du film sur des personnes désireuses de bâtir un monde meilleur pour demain. Ces personnes engagées œuvrent déjà dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie, de la démocratie et de l’éducation. Nous avons conduit des mini-débats sur ces thématiques et nous nous sommes interrogés sur le rôle que nous pouvions jouer dans cette transition.

Helena Blavatsky et la religion de la Sagesse

Au troisième siècle après JC., l’école de philosophie éclectique d’Alexandrie cherchait déjà des valeurs universelles qui permettraient aux Hommes de vivre ensembles et de se relier les uns aux autres. Ce sont ces penseurs qui ont inspiré Helena Petrovna Blavastky (HPB), érudite du XIXe siècle et fondatrice de la société Théosophique.

Biographie :

Helena Petrovna Blavastky (1831-1891) a réalisé au cours de la vie de nombreux voyages, avant de fonder en 1875 la société Théosophique, société savante qui prône l’idée que toutes les religions et philosophies du monde entier possèdent un aspect d’une vérité plus universelle. Elle a rédigé plusieurs ouvrages, dont le plus connu est La doctrine secrète.

Au fil de sa vie et de ses voyages, HPB a effectué une étude comparée des religions qu’elle a pu observer. Elle en a retiré une sagesse sous-jacente contenue dans toutes ces religions, c’est ce qu’elle a voulu partager derrière cette idée de « Religion de la sagesse »

C’est l’angle qu’avait choisit Fernand Schwarz, à l’occasion de la conférence annuelle donnée à Nouvelle Acropole Paris 5 sur la figure et le travail emblématique d’HPB. Fernand Schwarz est le fondateur de Nouvelle Acropole en France ; il est également philosophe, anthropologue et auteur de nombreux ouvrages sur les philosophies et civilisations anciennes.

L’idée d’une « religion de la sagesse », sorte de racine commune à toutes les religions a de quoi interpeller si l’on prend l’actualité religieuse. Repli communautaire, montée des fanatismes et courant radicaux : chaque religion connaît ses expressions extrêmes. Pourtant, l’existence de rapprochements œcuméniques, les initiatives valorisant le dialogue interreligieux nous montrent qu’au-delà des structures religieuse, un terrain d’entente et un espace de dialogue et de compréhension mutuelle sont possibles. C’est de cet espace commun dont nous parle HPB.  » Sortir du monde des apparences pour pouvoir dialoguer à partir de ce qu’il y a de plus universelle dans chacune des religions ».

Relier les Hommes par « l’amour de la sagesse », voilà le message d’Helena Petrovna Blavatsky.

Alchimie du couple : quand l’autre nous montre la voie pour devenir meilleur.

Qu’est-ce qui fait qu’un couple fonctionne ? Que cherche-t’on, au fond, en l’autre ? Comment comprendre ce qui à la fois nous différencie et nous relie à l’autre ?

Ces interrogations sont au cœur de la relation de couple. Que celle-ci soit fusionnelle ou indépendante, la relation de couple se construit sur une idée essentielle, développée par Carl Gustav Jung : celle de l’anima et de l’animus.

Ce sujet était au centre de la conférence donnée à Nouvelle Acropole Paris 5 par Laura Winckler, co-fondatrice de Nouvelle Acropole en France. Diplômée en lettre classique et philosophe spécialiste des philosophies orientales, Laura Winckler est aussi une fine connaisseuse de la psychologie jungienne, à laquelle elle consacre d’ailleurs un atelier mensuel un jeudi par mois : Jung et les âges de la vie.

La conférence, qui a rassemblé près de 70 personnes, fut l’occasion d’approfondir ce thème double de l’anima et de l’animus, en revenant sur cette idée que l’Homme recherche à l’extérieur de lui, donc en l’autre, ce qu’il porte à l’intérieur de lui. 

Le premier acte d’amour consiste donc d’abord à « apprendre le langage de l’autre« . Ainsi, le couple est une véritable école de l’altruisme, un terrain d’apprentissage où la relation à l’autre joue le rôle de miroir de nous-même.   

La relation de couple s’alimente par le vécu : il faut pouvoir « être suffisamment proche pour être ému(e) par l’autre mais suffisamment éloigné(e) pour être étonné(e)« . Le quotidien en couple permet de développer de multiples qualités telles que l’intelligence émotionnelle, la capacité à relativiser les choses, ou encore un sens de l’humour propre à la relation, et surtout l’art de la courtoisie envers l’autre.

Ainsi vécue, la relation de couple peut alors être vue comme une véritable école de la vie nous permettant de tendre vers le meilleur de nous-même.