La Dame à la Licorne – Retour

Samedi 12 mars, à l’occasion de la journée internationale des femmes instaurée par l’UNESCO, s’est déroulé un atelier pratique autour des tapisseries de la Dame à la Licorne. Pensé et préparé par un groupe féminin de l’association Nouvelle Acropole Bordeaux cet atelier était une expérience concrète du parcours des 5 sens présentes sur les fabuleuses tapisseries.

Un parcours qui a éveillé nos papilles et notre curiosité. Quel message semble nous murmurer ces fabuleuses tapisseries de la Dame à la Licorne ? Cette œuvre d’art, dont la signification précise nous échappe encore, nous laisse seul avec nos interprétations. Qu’est-ce qu’elle nous évoque, cette Dame au regard toujours tourné vers l’intérieur ? Peut-être est-ce l’intention de l’œuvre : nous laisser découvrir par nous-même son sens. Se mettre sur la pointe des pieds pour que la connaissance se révèle à soi-même et par soi-même, tel le Lion et la Licorne sur la pointe de leurs pattes.

Répartis dans les locaux de l’Espace Mouneyra les intervenantes nous ont accompagné dans cette élévation, un sens à la fois, grâce aux douces vertus du silence et de l’écoute active :

Toucher du bout des doigts, avec délicatesse, et accepter d’être touché par ce qui nous traverse. Goûter avec douceur, sans gourmandise, aux plaisirs délicats des aliments. Sentir cette aspiration pour l’offrir aux autres. Écouter et tendre l’oreille à ce qui est inouïe, au concert harmonieux de la vie. Voir, se voir et percevoir en soi ce qu’il y a de plus grand, de plus noble, de plus haut.

Une traversée ascensionnelle ouvrant les portes au sens subtils de notre être, au sentiment délicat, à la générosité, à l’ouverture du cœur. Une voie qui nous libère de la pesanteur de l’ego pour peut-être, un jour, révéler notre véritable et seul désir : “À mon seul désir“, tel est le nom de cette 6ème tapisserie, énigmatique et mystérieuse. Après avoir parcouru le monde des sens, il est peut-être temps de transmettre d’âme à âme les perles de sagesses soigneusement rassemblées par le fil de notre conscience.

Vers une conscience collective !

Ce vendredi 5 mars nous étions une vingtaine de personnes à nous interroger sur la conscience, en compagnie de Chantal Amouroux, spécialiste de la pensée de Teilhard de Chardin. Ce prêtre jésuite français du début du XXième siècle, à la fois chercheur, anthropologue, théologien et philosophe, nous lègue un héritage considérable et plus que jamais d’actualité. Théoricien de l’évolution, Teilhard nous rappelle que matière et esprit sont deux faces d’une même réalité. L’évolution est une complexification de la matière qui lui permet de se spiritualiser. Ce processus évolutif conduit à tout faire converger en un point unique, qui serait le Christ, en tant que symbole de l’humanité unifiée.  Ce processus d’unification, qui peut paraitre difficile dans notre monde individualiste, est pourtant irrésistible, infaillible et irrépressible…

Connaissez-vous les mystères d’Osiris ?

L’Egypte ancienne est à l’honneur en cette année 2022, avec deux dates anniversaires :

  • le 200ème anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion
  • le 100ème anniversaire de la découverte du tombeau de Toutankhamon

A cette occasion, l’association Nouvelle Acropole Lyon, propose deux conférences sur les mystères de l’Egypte :

Conférence Les mystères d’Osiris, Nouvelle Acropole Lyon,
le 10 février 2022

– Jeudi 10 février à 20h : Les mystères d’Osiris

– Mardi 8 mars à 20h : La magie d’Isis

La première conférence sur les mystère d’Osiris, animée par Didier Carrié, a fait salle comble !

Osiris, dieu des vivants ou dieux des morts ?

Fils de la déesse du Ciel (Nut) et du dieu de la Terre (Geb), Osiris hérita de la royauté terrestre. Il enseigna aux hommes l’agriculture, leurs donna des lois, leur apprit à adorer les dieux, leur apporta la civilisation. Être bienfaisant, il connut la trahison de son frère Seth dont la conspiration entraîna sa mort. Son cadavre fut découpé en morceaux et les fragments furent disséminés à travers l’Égypte. Sa sœur et épouse Isis se mit en quête de chacune des parties du cadavre du dieu, les retrouva une à une et reconstitua le corps de son défunt mari. Aidée de sa sœur Nephtys et du dieu chacal Anubis, Isis inventa les gestes de la momification pour la sauvegarde de tous, car Osiris fut le premier être à avoir connu la mort. Osiris triompha ainsi de la mort et apporta à l’humanité la promesse d’une survie éternelle. Il devint le souverain de l’au-delà et le juge des défunts. De l’union posthume d’Osiris avec Isis naquit Horus. Il vengea son père et devint le roi légitime de l’Égypte. Il devint le modèle du pharaon idéal auquel chaque souverain cherchait à s’identifier.

Les fêtes rituelles des Mystères d’Osiris

Les Mystères d’Osiris constituaient les fêtes rituelles les plus importantes de l’année.

Tous les ans, au quatrième mois – au cours du rituel du mois de Kohiak -, lorsque les eaux de l’inondation se retiraient pour laisser  place aux champs et aux cultures, des prêtres façonnaient des figurines d’Osiris dans la terre ensemencée gorgée de l’eau de la crue nouvelle.

La germination de ces «Osiris végétants» symbolisait le retour  la vie. L’équilibre du monde était ainsi maintenu grâce au processus de création sans cesse régénéré.

Grâce à cette puissance créatrice, le soleil surgissait des ténèbres et des profondeurs de la nuit, pour renaître chaque jour, rajeuni, comme si c’était la «première fois».

Osiris, le premier Initié

Osiris (2) est l’Être bon. Il n’est pas seulement le dieu des morts mais avant tout «le guide des vivants». Il marque le chemin du devenir, symbolisé par le scarabée Keper : souffrir, mourir, renaître et devenir un être divin.

La mort symbolise le changement d’un état de conscience, la pratique du détachement, l’acceptation du combat pour l’existence. Osiris est le premier être qui accepte l’épreuve de la mort. Étant le premier à connaître la mort, il est le premier initié. Il ne peut avoir de transmutation sans passage par la mort qui est un retour à l’état initial, pour recueillir dans l’origine de nouvelles potentialités nécessaires à une future renaissance.

Pour les Égyptiens, la véritable mort implique l’arrêt du mouvement. Osiris représente le mouvement intérieur que chaque être doit développer pour entrer en contact avec sa propre profondeur, son propre Noun ou source de virtualités.

Si l’individu parvient à s’immerger en lui-même, il découvre les potentialités secrètes de son âme et peut les convoquer par leur nom pour qu’elles surgissent, tels les grains germés après la récolte.

L’initiation osiriaque est un apprentissage de la loi des cycles, de l’éternel retour à l’origine et du besoin de vaincre les forces du chaos chaque nuit.

Ainsi cette conférence nous montre, à travers les mythes de renaissance d’Osiris, comment procéder de manière symbolique à une renaissance de soi-même : en pratiquant une introspection de soi-même, en se détachant des attitudes et comportements erronés, pour renaître chaque jour, développer les potentialités en soi et devenir chaque jour meilleur.

[Cycle Conférence] Le pouvoir de l’imaginaire

Ce jeudi 24 février, à l’Espace Le Moulin, Laura WINCKLER est venue explorer toutes les richesses de l’imaginaire à travers les découvertes de Jung et d’autres chercheurs dont Mircea ELIADE pour nous parler des fonctions du sacré à travers les mythes, rites et symboles.

Le sacré exprime la présence du Tout Autre, Toutes les civilisations ont créé des mythes pour évoquer ce qui est au-delà de ce qui existe. Les rites permettent à leur tour de recréer le sacré sur terre.

Un grand Merci à Laura WINCKLER et aux participants de la conférence pour ce riche partage autours du sacré!

Pour retrouver les autres conférences de ce cycle autours de JUNG, vous pouvez nous retrouver sur notre page Youtube :

Vivre en Stoïciens Aujourd’hui – conférence 23 février 2022

Une vingtaine de parisiens sont venus découvrir des pratiques simples pour vivre un peu mieux et un peu plus heureux dans un monde en crise !Se transformer est un pouvoir, un pouvoir-agir, agir sur soi. Mais que transformer ? Pour devenir quoi ?
Le stoïcisme répond aux besoins d’hommes désenchantés par le politique et la perspective historique.
En remettant au centre la formation de l’individu, en lui permettant de vivre heureux dans un monde en crise, il redonne la force morale indispensable pour œuvrer pour un monde nouveau et meilleur.

Merci à nos conférenciers pour ce beau temps de partage philosophique

Cinéma rencontre « Permaculture et la voie de l’autonomie »

« 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒔’𝒆́𝒑𝒂𝒏𝒐𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔’𝒆𝒏 𝒏𝒐𝒖𝒓𝒓𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒔𝒑𝒆̀𝒓𝒆𝒏𝒕, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒗𝒆𝒏𝒕, 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒉𝒐𝒏𝒐𝒓𝒆́𝒆. » 𝑫𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒓 𝑷𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝑹𝒂𝒃𝒉𝒊

Au cinéma L’épée de Bois _ Rue Mouffetard

Ce jeudi 17 février 2022 à 20h au cinéma l’Épée de Bois, rue Mouffetard dans le 5ème arrondissement à Paris : une projection de Permaculture, la Voie de l’Autonomie a été faite. Une philosophe de Nouvelle Acropole a ensuite animé un échange autours de ce film, dans le cadre du jardin permaculturel de la rue Mouffetard.
La permaculture est bien plus qu’une alternative à l’agriculture moderne, c’est un mode de vie, équitable et durable. De la France jusqu’en Inde, Vandana Shiva, Maxime de Rostolan et beaucoup d’autres, nous présentent ce qu’est la permaculture et comment chacun peut la mettre en pratique.
Construction, jardinage, énergie, relations, solidarité, créativité, une nouvelle aventure humaine s’offre à vous ! Nous pensons que la philosophie est indispensable pour vivre la transition écologique.

La philosophie nous aide à relier le respect de la terre et des hommes, le respect de l’action et de la réflexion! Une philosophe de Nouvelle Acropole est intervenue pour parler de solutions concrètes pour demain dans ce ciné débat.

Merci à Jupiter Films pour cette production.

Jardin permaculture de la rue Mouffetard -animé par le collectif Aux Arbres citoyens –

Conférence _ La voie de la conscience

Ce mardi 15 février, le président de Nouvelle Acropole France, Thierry Adda a donné une belle conférence sur la philosophie pour sortir de l’illusion.

La philosophie est un art de vivre reliant la tête, le coeur, les mains, avec pour base la quête de la vérité. Grâce au travail de réflexion et d’amélioration de soi, elle permet de transformer les belles idées en actions concrètes, dignes et généreuses. La finalité est de devenir un acteur conscient du monde ici et maintenant.

Thierry Adda et la voie de la conscience

Conférence « Éveil intérieur et voie héroïque » par Laura Winckler

Le vendredi 11 février 2022, une petite centaine de personnes ont participé, dans l’enceinte de la chaleureuse Maison Cantonale de La Bastide à Bordeaux, à une conférence basée sur les travaux du célèbre psychanalyste Carl Gustav JUNG, intitulée « Éveil intérieur et voie héroïque ». Cette conférence était animée par Laura Winckler, membre fondatrice de Nouvelle Acropole et spécialiste de l’œuvre de JUNG.

Doté d’une grande rigueur scientifique mais également d’une âme rêveuse et poétique, Carl Gustav JUNG figure dans le cercle restreint des éminents penseurs de l’inconscient humain, notamment au côté de Sigmund Freud dont il fut le disciple avant que des divergences théoriques viennent mettre un terme à leur relation.

En tant que psychanalyste, JUNG s’est penché sur la question du fonctionnement de l’être humain et de sa psyché qu’il décompose en quatre éléments. Le premier serait l’Ego qui se définit comme le siège de notre conscience et de nos perceptions, sentiments ou ressentis. Le second élément est la Persona qui s’apparente à une enveloppe, un masque que l’on revêt afin de se conformer aux exigences de la société. Vient ensuite la notion du Soi qui se traduit comme notre véritable identité existentielle, la totalité de notre être englobant le corps et l’esprit. Enfin, JUNG nous parle des Ombres que l’on peut relier à la notion de Ca de Sigmund Freud et qui sont décrites comme des facettes de notre personnalité que nous devons refouler car jugées immorales ou inacceptables pour la conscience.

En ce qui concerne le Soi, ce terme traduit l’idée que l’être humain ne saurait être réduit à un amas de composants biochimiques et qu’il existerait quelque chose de caché, d’imperceptible. Cette notion fait écho à l’idée d’âme immortelle de Platon avec laquelle nous devons rétablir un lien. Dans cette fin, Carl Gustav JUNG propose la voie de l’individuation afin de « devenir un être réellement individuel et, dans la mesure où nous entendons par individualité la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable »[1]. Plus qu’une réalisation de soi, il s’agit d’une véritable transmutation alchimiste. Transformer le plomb en or signifierait dans le cas présent nous libérer de nos conditionnements, triompher des faiblesses qui nous abaissent afin de nous élever et de nous accomplir. La voie de l’individuation est donc un cheminement vers un idéal, une quête nous menant à affronter les ombres qui nous diminuent et qui sont autant de gardiens des seuils de notre évolution. Un parcours initiatique, une voie héroïque.

Le héros nous dit Laura Winckler, est celui qui se redresse afin de permettre l’union entre la terre et le ciel. Il prend conscience de sa destinée sans la nier. C’est au long de ce parcours héroïque que vont s’éveiller les archétypes de l’inconscient collectif que JUNG définit comme étant des représentations, des types anciens voire originels, présents en chacun de nous de manière universelle. L’inconscient collectif puiserait en effet dans une bibliothèque de disponibilités psychiques existant sous la forme d’images virtuelles et archaïques, héritées notamment de l’expérience de nos ancêtres. Les archétypes qui s’éveillent dans le premier temps du périple sont ceux de l’Innocent, de l’Orphelin, du Guerrier et du Bienfaiteur. Ces quatre archétypes permettent de découvrir la réalité du monde et d’acquérir des compétences nécessaires telles que la confiance en soi, la discipline et la générosité.

Vient ensuite la seconde étape, celle de la Traversée, au cours de laquelle vont apparaître de nouveaux archétypes : celui du Chercheur (qui suis-je ? Où vais-je ? Développement de l’autonomie et de l’affirmation), du Destructeur (nécessité de se défaire de qui nous entrave, de nos illusions), de l’Amant (celui qui entrevoit son objectif et s’élance grâce à cette énergie d’amour) et du Créateur (résolution de l’épreuve, idée de réconciliation avec soi-même et de création de son soi).

Dans le troisième temps, celui de la sagesse, se pose la question de l’utilisation de notre expérience et du savoir acquis. Les quatre archétypes suivants sont ainsi le Gouvernant (celui qui prend son sens des responsabilités pour gouverner et pour faire régner la justice) ; le Mage (celui qui fait la liaison avec les forces de la nature) ; le Sage (celui qui se rapproche de la vérité) et enfin le Bouffon symbolisant la jubilation résultant de la prise de conscience des illusions qui nous entourent.

En ces temps de désenchantement et de perte de sens, la voie du héros apparaît comme un remède en ce qu’elle nous invite à rechercher la pleine réalisation de notre être au travers notamment de la réalisation d’un idéal. Cette voie nous permet également d’accomplir à notre échelle un geste en faveur du bien et du juste.  Il est certes tentant de se décourager en se disant que toute action réalisée à notre modeste échelle serait vaine mais tâchons de garder à l’esprit que les grandes flammes naissent de petites étincelles.

Si l’obscurité n’est que l’absence de lumière, le mal ne résulte-t-il pas de l’inaction des gens de biens ?
A l’instar d’un ciel nocturne, soyons ces étoiles qui brillent de mille feux et dont la candeur survit bien après leur disparition. D’ailleurs, les constellations ne nous montrent-elles pas la voie à l’aube du passage à l’ère du Verseau, signe zodiacal de l’individualité au service du collectif ? Citoyennes, citoyens, individuez-vous !


[1] C.G JUNG ; Dialectique du moi et de l’inconscient

Conférence Mythologie et Philosophie

Après notre voyage dans l’imaginaire et l’épopée héroïque l’aventure s’est poursuivi ce mercredi 2 février, sur le thème “Mythologie et Philosophie“. Cette seconde conférence s’est orientée sur le parcours du héros et ses étapes clés, inspirées des travaux de Joseph Campbell et de Mircea Eliade.

Tableaux vivants, poésies, et mises en scène ont décorés ce moment atypique pour éclairer les riches enseignements de nos intervenants.

L’intention : sortir de l’ordinaire et de l’intellectualisme pour éveiller par l’image, le vécu et la poésie le héros présent en chacun. Comment ? En se levant, en se confrontant aux autres, en s’inspirant de nos images et de nos aspirations.

Les participants ont été invité à exprimer, non pas des ambitions professionnels et matérielles, mais leurs aspirations profondes : sauver les océans, mettre sur papiers ce qui est capté, être capable de matérialiser ses rêves, devenir plus léger… Autant d’aspirations qui nécessite de faire sortir en nous des ressources encore inexploitées.

L’apport théorique qui a suivi cette pratique simple et authentique nous a permis de mieux comprendre les 3 grandes étapes du parcours héroïque : Préparation – Traversée – Retour.

Animé par la nécessité qui s’éveil, on se prépare. C’est le début du parcours.
Pour continuer il faudra faire le pas, vaincre sa peur, accepter de faire la traversée. 
Accepter de se prendre des coûts, de découvrir ses limites, pour alors les repoussées. Accueillir les souffrances qui veulent nous submerger pour les transformer.
C’est un combat nous explique le conférencier, un combat intérieur.
Celle de nos forces lumineuses contre les ombres qui nous empêchent et qui veulent rentrer dans leur cocon douillet. Le héros, dans cette traversée se construit, il persévère, et par l’expérience gagne en lucidité et en habilité. Il apprend à se détacher du futile pour poursuivre sa quête et garder le cap vers son destin. Celui qui s’est lui-même donné.

Un grand merci aux participants pour leur courage et aux intervenants pour cet instant vivant, surprenant et impactant !

La suite de l’épopée continu cette semaine avec 2 rendez-vous à ne pas manquer :

Mercredi 9 février – Atelier Philo : L’allégorie de la caverne, de Platon à Matrix
19H à l’Espace Mouneyra – Tarif : 5 €

Vendredi 11 février – Conférence : Éveil intérieur et voie héroïque
Animée par Laura Winckler, spécialiste de Jung.
19H30 à la Maison Cantonale de la Bastide – Tarif : 10/8* € (*Tarif réduit)

« Les mythes rendent-ils compte d’une réalité ? »

Vendredi 4 février nous avons échangé autour de la question « Les mythes rendent-ils compte d’une réalité ? ». Ce café philo est la 3ème activité du thème Mythologie et Philosophie. L’animateur après un tour de présentation nous a invité à fermer les yeux et prendre un temps de médiation en se concentrant sur notre respiration pour ensuite répondre à cette question : qu’est-ce qui nous a fait venir au thème de ce café philo ?

La première réponse à cette question nous a mené à échanger autour de la notion de mythe et de légende et de trouver un consensus sur leur signification : la légende est « ce qui doit être lu », le mythe serait fondateur, et porteur de transformation. Le mythe serait universel, admis par tous, avec une dimension transcendante et éducative.

Pour tous les participants présents, le mythe est bien porteur d’une réalité, mais de quelle réalité s’agit-il ?
L’échange autour de cette question s’est poursuivi bien après la fin du café philo qui s’est transformé en apéro philo !