Les sagesses de la Nature

Quelle est la place de la Nature dans nos sociétés industrialisées et urbaines?  Qu’ est-ce que les lois de la Nature ont à nous apprendre et pourquoi se reconnecter avec elles ? Quelles sont les lois essentielles que nous avons oubliées et que nous redécouvrons à travers la science mais aussi la philosophie ?
Ce sont les questions auxquelles a répondu Isabelle Ohmann lors de sa conférence sur le thème « les clés de vie des sagesses de la Nature » du 28 août 2018. Les auditeurs étaient désireux d’en savoir plus sur ces thématiques et plusieurs questions ont été posées sur l’effondrement de nos sociétés en lien avec la disparition progressive de la Nature et le rôle de la Nature pour réenchanter le monde.
La conférencière a opéré un rappel de l’importance de l’élément naturel pour  non seulement survivre mais aussi se reconnecter avec son âme la plus profonde…. à suivre de près!

Conférence sur les sagesses de la Nature à Nouvelle Acropole Paris 15

Apprendre à être parent

Fin août avait lieu à l’Espace Mouneyra la dernière conférence atelier des sujets de l’été sur le thème Éducation en Transition.

Le démarrage a été la question posée au public « Quelle est pour vous la difficulté la plus importante pour être parent ? »

Une psychomotricienne exerçant dans une crèche qui accompagne aussi bien les parents que les enfants nous a apporté son expérience professionnelle, épaulée par un professeur qui a éclairé le thème d’une manière philosophique. En effet, l’éducation et la justice sont pour Platon les deux piliers d’une société qui prend conscience de la perspective collective des enjeux du futur pour construire une société bonne. En Afrique par exemple, l’éducation des enfants n’est pas que l’affaire de papa maman mais concerne l’ensemble de la société car tout adulte doit être un référent. Le chemin de l’éducation doit conduire de la dépendance des premiers âges au sentiment d’interdépendance une fois adulte afin que chacun se sente responsable de ses actions envers soi et les autres.

En premier lieu, être parent n’est pas un processus instinctif et la parentalité s’apprend. Les rôles des deux parents avec les polarités féminines et masculines sont indispensables à l’équilibre et à la formation psychique de l’enfant. Comprendre l’enfant c’est comprendre son langage, ses émotions et ses besoins, mais également mesurer et apprécier l’interaction que l’on a avec lui.

Il n’y a rien de tel que l’amour (pas possessif, bien sûr) pour éveiller. Il n’y a pas mieux que les jeux de société et le judo par exemple pour faire comprendre les règles à des enfants récalcitrants.

Tout s’apprend donc. Même apprendre à apprendre !

Le scoutisme, l’éducation par l’aventure

Dans le cadre des ateliers d’été du mercredi sur le thème « Education en transition », le sujet était cette fois- ci le scoutisme. Les deux conférenciers étaient d’anciens scouts qui ont fait tout le parcours, des louveteaux à l’encadrement des patrouilles une fois adulte.

Belle école en fait d’éducation qui allie le savoir-faire au savoir-être, école de la débrouillardise, de la camaraderie et des valeurs morales. Dans l’esprit du fondateur Baden Powel, il était important de remplacer les préoccupations du moi par celles du service à la communauté et d’éduquer les jeunes pauvres démunis de tout. L’esprit scout, c’est la fameuse devise « toujours prêt », un engagement, un signe de salut et un code moral. La pédagogie est ludique et réinsère le jeune dans la nature: savoir monter un camp, faire des nœuds, randonnées, prendre des risques mesurés, le grand air et monter dans les arbres, faire un feu et le fameux feu de camp du soir. Le scoutisme est étroitement lié au bien commun, à la nature, à tout ce qui peut élever et à l’idée de progression personnelle.

Le scoutisme se porte bien en France avec plus de 100000 membres. C’est l’anti école du virtuel et des écrans qui, si on ne risque pas de s’écorcher les genoux avec eux font bien d’autres ravages, le scoutisme c’est la vraie vie. Un ancien scout restera « scout toujours » dans son esprit.

La musique et l’éveil de l’âme

Nouvelle Acropole Activité

Nouvelle Acropole, Conférence « Musique pour l’âme »à Lyon

Didier Carrié est musicien, philosophe  et formateur à Nouvelle Acropole Lyon ; il a animé avec succès une conférence musicale intitulée « la musique pour l’âme » devant un public de plus de 40 personnes. Il était assisté par Benjamin Bohrani, violoniste, et Margaux Novelli, pianiste, qui ont illustré son propos par des extraits de musique choisis.

Les Pythagoriciens considéraient que l’univers vient d’un son primordial.  Pour eux, l’univers est gouverné par les nombres, et le monde manifesté est le résultat des rapports entre les nombres. Ces rapports sont des vibrations que l’on peut représenter comme des cordes tendues. La gamme pythagoricienne des quintes démontre ainsi la genèse des sons.

D’autre part, dans le modèle grec de la conception de l’univers et de l’Homme, l’âme a une position médiatrice entre le corps et l’esprit, et la musique peut nous donner des repères intérieurs différents et éveiller notre âme.

L’harmonie, qui est en accord avec le lien cosmique, va élever notre conscience pour voir tout de plus haut, et toucher l’aptitude à aimer et à faire confiance.

Le rythme, en adéquation avec le lien social, va dilater ou élargir notre perception pour intégrer la différence, et nous faire prendre conscience de l’autre.

Le timbre mélodique, quant à lui, va s’accorder à notre être intérieur pour nous permettre de sortir des apparences et d’aller en profondeur.

Ces mouvements de la conscience dans l’âme sont vecteurs d’éveil et d’harmonisation.

Pour en savoir plus, la conférence est disponible en intégralité sur You tube : https://youtu.be/U_sW9XrmXRI  »

 

Café philo : « Peut-on vivre sans engagement ? »

Pour terminer cette année de dialogue à la Maison de la Philo, deux groupes ont participés à ce nouveau café philo : « Peut_on vivre sans engagement ? »

L’engagement est-il gage de liberté ou est-il une prison qui limite nos opportunités ? Les particpants sont tombés d’accord sur le fait que l’engagement est indispensable pour vivre. La question qui est remontée est pourquoi avons-nous si peur de l’engagement ?

Une sujet passionnant qui a accueillit plus de 40 personnes.

 

 

Les participants ont manifesté une multitude d’opinions et de perspectives. Il y avait ceux qui y voyaient un gage de stabilité, d’autres une peur dans la réduction de leurs libertés et d’autres encore différents degrés d’engagement selon le context.
Que cela soit dans les rapports personnels, professionnels, au niveau individuel ou sociétal, l’unanimité fut d’accord sur le fait que certains engagements, consciemment ou pas, sont inévitables.

 

Helena P. Blavatsky : quels enseignements pour aujourd’hui ?

On aurait presque cru à un retour d’Helena Blavatsky à Toulouse!

Helena Blavatsky et un journaliste (scène théâtrale)

Helena Blavatsky et un journaliste (scène théâtrale)

HPB (comme la nommaient ses disciples) fût une des femmes les plus énigmatiques du XIXe siècle. Pour introduire cette conférence donnée par Thierry Carles à Nouvelle Acropole Toulouse, des jeunes membres de l’école de philosophie ont interprété un dialogue imaginaire entre HPB et un journaliste de l’époque.

Thierry Carles nous a retransmis des conseils pratiques pour développer sa vie intérieure. HPB avait notamment rapporté d’Orient un outil indispensable pour mieux se connaître soi-même : la constitution septénaire de l’être humain. Cette clé, que nous utilisons dans les ateliers de philosophie pratique de notre école, nous guide vers le meilleur de nous-mêmes.

 

Notre Dame de Paris et l’Alchimie

Samedi 21 avril, à l’initiative de Nouvelle Acropole Paris 15, guidés par sa directrice, Isabelle OHMANN, philosophe, conférencière et membre de l’institut Hermès France, un groupe s’est réuni devant la majestueuse cathédrale Notre Dame de Paris. Cette visite commentée clôturait un séminaire d’études consacré à la géographie sacrée de Paris.

Sous un soleil ardent, les participants ont pu s’initier à la découverte de la géographie sacrée des lieux, à travers l’histoire millénaire de l’Ile de la Cité ainsi qu’au symbolisme puissant de l’édifice.

Devant les trois portails de la majestueuse façade

Ils ont ainsi pu, notamment, entrevoir les mystères alchimiques du grand portail de ce chef d’œuvre, laissant imaginer la connaissance de ses bâtisseurs et la magie de l’édifice tout entier.

L’alchimie du couple : une utopie aujourd’hui ?

Nouvelle Acropole Toulouse – Jung et l’alchimie du couple – Salle du Sénéchal

« Qui regarde dehors RÊVE ; qui regarde à l’intérieur se RÉVEILLE… » C.G. Jung

Laura WINCKLER, a donné une conférence sur « l’Alchimie du couple » devant un public toulousain venu nombreux. Le couple est-il compatible avec une quête intérieure ?

Pour Carl Gustav Jung, l’individuation est le processus qui mène à découvrir son Soi, à travers une quête intérieure. Laura Winckler, nous a expliqué que le couple nous apprend peu à peu à inclure toutes les formes de l’autre dans sa richesse et sa diversité. JUNG, lui, a exprimé cette idée d’intégrer la part de féminin dans l’homme (l’anima) et la part de masculin dans la femme (l’animus).

Pour la conférencière, apprendre à réussir son couple va bien au-delà du confort d’une relation bien huilée qui marcherait comme un parfait mécanisme d’horlogerie. Bien au contraire, c’est une construction patiente qui passe par des cycles…

Les jeunes volontaires de l’école de philosophie Nouvelle Acropole ont illustré cette évolution cyclique de l’amour par un mime sur le thème des quatre saisons de l’amour » au son du violon qui a résonné dans la salle.

Ainsi, le couple nous permet de découvrir toutes les gammes de l’amour et l’art merveilleux de créer une union durable au-delà des apparences.

Nouvelle Acropole Toulouse – Jung et l’alchimie du couple – Laura WINCKLER

A QUOI SERT LA MORT ?

La conférence du samedi 3 mars dans les locaux d’ ANABAB fut un moment fort de notre cycle 2017 2018 « VIE MORT CONSCIENCE »

Sandra MEUNIER et Olivier LARREGLE ont échangé de concert sur le sujet.

SANDRA côtoie la mort au quotidien et ses récits vibrants témoignent de son souci à rendre vivants ses malades tant qu’elle  peut aussi loin qu’elle  peut et du mieux qu’elle peut. Etre dans l’acceptation de la mort puisqu toute notre vie en porte la marque. Accueillir la mort avec douceur et pourquoi pas même avec nonchalance.

OLIVIER plus magistral pense que la Mort est le mystère où commence l’Humanité. Il suspecte que de ne pas réfléchir à la Mort c’est  ne pas penser. Qu’il est impossible d’ occulter la Mort sans se couper du grand projet cosmique évolutif. L’UNIVERS est plus fort que nous !

La Mort est ce qui donne à la vie tout son prix! Elle la rend précieuse , rare et bouleversante.

Ne la gaspillons pas. Hâtons nous de vivre. Merci infiniment à tous les deux.

Conférence Permaculture, une philosophie à vivre

Une fois de plus la Maison de la Philosophie a reçu un public nombreux attiré par la conférence « Permaculture, une philosophie à vivre ».
A travers la culture de la permanence, la relation avec la nature nous enseigne à créer des modes de vie et de  partage des biens car  en travaillant la terre, les semences, les plantes,  hommes et nature sont liés.
Lorsque l’on prend soin de la terre et des hommes en utilisant les techniques de la permaculture, c’est aussi apporter une  lumière qui permet  de travailler notre intériorité et ainsi participer au mouvement de la  transition.  Les forces de la nature sont présentes dans chacun de nous et c’est en se tournant  vers la nature que  nous trouvons la solution pour changer notre environnement et notre société. A travers ses expériences dans ce domaine Nathan Morel nous a donné les clés pour accéder à cette voie d’évolution. Prenons notre place dans la nature, elle nous attend !
Les échanges se sont poursuivis en fin de soirée autour d’un buffet convivial qui a clôturé la soirée.