L’homme, ami ou ennemi de la nature ? 

En ce soir du 28 juillet 2022, lors de « l’apéro philo de l’été » ayant pour thème « l’homme, ami ou ennemi de la nature ? », les participants – apprentis philosophes – ont apportés leurs contributions à un travail apparenté au dialogue philosophique (Socratique : la maïeutique). Il permet de dialectiser les réponses déterminées de chacun autour de la question posée jusqu’à en faire émerger la « vérité » dissimulée mais déjà en soi.

La particularité de la pratique philosophique – ici sous forme d’apéro philo – réside en un moment[1]  de réflexion à plusieurs avec pour objectif d’amener chaque participant à engager un questionnement qui exige des prises de positions (oui/non). Celles-ci seront argumentées et contre argumentées, sans pour autant, en finalité, apporter des réponses catégoriques et tranchées. Bien au contraire il va s’agir d’ouvrir des ensembles paradigmatiques qui vont permettre d’approcher un Réel sans toutefois l’écrire de façon définitive et dogmatique.

Le débat s’est porté essentiellement sur des interrogations autour de plusieurs aspects dont voici quelques exemples de sagacités (non exhaustifs) :

  • L’Homme, ennemi et source de catastrophes ; l’Homme, ami, interdépendant de la Nature, source de bienfaits.
  • Amitié envers la Nature et rapport au lien vital que l’homme entretien (dans une étroite dépendance) avec cette dernière.
  • Doit-on être conscient de ce qui nous lie à la nature afin de s’engager et agir en sa faveur ?
  • Le lien avec la Nature serait-il ce que l’homme lui concède, qu’il soit « amical », qu’il relève de l’amour ou bien à son extrême opposé (peut-il) relever de la haine ?
  • La « Nature » parce qu’elle est inhérente de la condition humaine » est-elle consubstantielle de la Culture ou bien en sommes-nous totalement coupé en tant que sujet « enculturé » (Margaret Mead, Anthropologue) ? Langage et culture (en terme d’effets de symbolisation) seraient-ils la condition essentielle pour que la Nature [existe !] soit prise en considération par l’Homme ?
  • Les termes « ami », « ennemi » sont-ils appropriés ? Peut-il y avoir un lien sans amicalité, sans amour ? Le Lien est-il dissociable de l’amitié (par extension de l’amour/haine) ?
  • Touche-t-on du doigt une réalité lorsqu’on tente de la décrire par la poésie, la littérature, les mythes, la science, les arts… quand bien même aucune description ne pourra rendre compte de ce réel si ce n’est de l’approcher ?

De fil en aiguille, les questions rebondissent telles des ricochets dans les profondeurs corticales de notre « appareil à penser les pensées » (Wilfred Bion, psychanalyste) pour enfin exulter et délivrer une vérité qui ne serait se dire qu’au travers des filigranes évanescents de notre dialogue socratique.

Ainsi la soirée prendra fin autour d’un apéro dinatoire pour lequel chaque participant aura amené une part de lui-même, tant en nourriture intellectuelle qu’alimentaire et sans que ne cesse bien entendu les effluves et saveurs rémanentes du fil d’Ariane que nous avons tissé ensemble pour accéder à une part de vérités et de liberté supplémentaires.


[1] [Espace de parole bienveillant ou chacun est à l’écoute de l’autre]

Apéro-Philo : la douleur peut-elle nous enseigner quelque chose ?

Tous étaient venus s’interroger sur la question « la douleur peut-elle nous enseigner quelque chose ? »

Nous sommes allés à la recherche des possibles avec sagesse, écoute et approfondissement.

Un grand merci pour cette belle magie

Apéro philo :  Être vulnérable, est-ce être faible ?

Un apéro Philo avec une dynamique extraordinaire hier soir.

Des participants d’une grande qualité étaient présents pour partager leur point de vue philosophique autour de la question « être vulnérable, est ce être faible ? »

La reconnaissance de nos vulnérabilités, sont au service de la force humaine et humanisante qui réside en chacun d’entre nous …

Café Philo animé

café philo : « puis-je être libre si les autres ne le sont pas ? »

Puis-je être libre si les autres ne le sont pas ?

La question est posée au début de l’atelier. Il s’agit alors d’oser prendre une position claire. ce qui n’est pas toujours facile pour tout le monde. Répondre « oui » ou « non » et argumenter. Le Dialogue philosophique comme la vie demande des choix clairs et engagés sans faux semblant. On ne peut s’observer soi-même que lorsqu’on ose exprimer son opinion.

Ici, il ne s’agit pas de s’étendre sur le sujet en accumulant des opinions mais de creuser une idée. Les participants ont joué le jeu par une écoute active et une capacité à remettre en question leur propre opinion de départ. Ceci a permis un échange riche et fécond. Plus intéressant que des réponses, ce sont de nouveaux questionnements qui sont apparus sur la liberté, l’obéissance, la transgression. Une forme de liberté ne serait-elle pas l’obéissance à nos valeurs, à nos principes …?

https://marseille.nouvelle-acropole.fr/

Café-philo : aimer rend-il faible ?

L’amour, qu’est-ce que l’amour ? C’est une grande question de société à laquelle plus d’un est sensible.

C’est sur le thème « Aimer rend-il faible ? » que l’association Nouvelle Acropole Lyon a réalisé un café philo avec une douzaine de participants ce jeudi 5 mai 2022.

Avec des échanges en profondeur, faisant émerger des questionnements sincères, les participants en sont ressortis enrichis. Par exemple, Jennifer témoigne : « J’ai retenu que même si l’amour Eros pouvait révéler des faiblesses, si nous arrivons à les dépasser, l’amour devient alors une force. »

Les café-philo sont organisés mensuellement, tous les 1ers jeudis du mois. Le prochain aura lieu le jeudi 2 juin à 18h sur le thème : « Peut-on se passer des autres ? ».

La Bhagavad-Gîtâ et la grande question du choix

Pour la Journée Mondiale de la Philosophie à Lyon, dans le cadre du festival La Nuit de la Philosophie, nous avons animé un atelier de philosophie sur la Bhagavad-Gita.

Un récit universel

La Bhagavad-Gita est un court récit philosophique, au coeur de la grande épopée du Mahabharata. Ce texte universel a inspiré Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela ou encore la militante écologiste, Vandana Shiva, qui pour nous sont des héros modernes, de ceux qui ont lutté et luttent encore pour vivre selon leurs idéaux, quoiqu’il leur en coûte, parfois même, pour certains, au prix de leur vie ou de leur liberté ! 

Elle met en scène Arjuna, le prince d’une famille noble, qui doit combattre pour conquérir Hastinapura « la ville de la sagesse ». La bataille d’Arjuna dans symbolise le combat intérieur présent en chacun pour pouvoir réaliser nos aspirations profondes.

Le combat intérieur

L’idée du combat intérieur du point de vue philosophique n’est pas celui de la violence, d’une guerre sanglante mais la finalité du combat intérieur est de pouvoir développer une force intérieure qui nous permette de vivre nos valeurs et nos idéaux et d’accomplir notre destinée d’homme.

Comme nous, Arjuna doit faire un choix important : affronter sa peur et assumer le combat intérieur, ou bien se laisser vaincre par ses doutes en restant enfermé dans sa petitesse.

Avec le public venu nombreux, nous nous sommes donc posé les mêmes questions qu’Arjuna pose à son instructeur, Krishna : Pourquoi dois-je combattre ? Pourquoi ai-je du mal à faire des choix ? Qu’est ce qu’un choix juste ?

Mais plus que de se poser des questions, il faut faire des choix et apprendre à les suivre chaque jour. C’est à cela que sert la philosophie pratique !

Nous vous conseillons vivement de lire quelques passages de la Bhagavad-Gita, et aussi nous vous invitons à découvrir nos ateliers pratiques de philosophie à l’association lyonnaise Nouvelle Acropole !

Pour en savoir plus sur nos prochains ateliers, consultez notre site internet : https://deviens-philosophe.fr/ ou bien contactez-nous sur https://lyon.nouvelle-acropole.fr/contact

A bientôt

Bouddhisme et Stoïcisme : Assumer sa force intérieure

Bouddhisme et Stoïcisme : Assumer sa force intérieure, Nouvelle Acropole Strasbourg

Bouddhisme et Stoïcisme, deux pensées qui sont séparées par le temps et l’espace. Que peuvent bien avoir en commun ces deux courants philosophiques nés au cœur de l’Orient, en Inde pour le Bouddhisme et au cœur de l’Occident en Grèce puis à Rome pour le Stoïcisme ? C’est ce que sont venues découvrir la trentaine de personnes présentes pour cette conférence participative organisée par l’association Nouvelle Acropole de Strasbourg.  

Au cours de la soirée, les deux animateurs ont dévoilé peu à peu les similitudes de ces deux Sagesses atemporelles. Elles développent toutes les deux une philosophie de vie, fondée sur des comportements éthiques qui prônent la maitrise de soi pour parvenir à s’harmoniser au quotidien avec l’Univers et les autres. 

S’intéresser à la philosophie et aux enseignements du Bouddha et des Stoïciens donnent ainsi des clés très intéressantes pour notre vie quotidienne. A travers différents ateliers, les participants ont pu mettre en pratique le fait de se centrer en soi sans être troublés par l’extérieur. Ils ont pu se rendre compte du cheminement de la pensée qui fonctionne par analogie. Ils ont été sensibilisés à la beauté de la musique, à l’importance du silence et du calme qu’elle peut procurer. 

Le stoïcisme et le bouddhisme partagent en effet une chose centrale : le rapport à la souffrance. En définitive, le bonheur est un choix, ainsi qu’un chemin. Il passe par le développement d’une vie intérieure, accessible à tous par une certaine discipline et un rapport objectif à ce qui nous arrive. Assumer sa force intérieure, commence par prendre conscience qu’elle est en chacun de nous. Il ne dépend que de nous de la laisser briller au grand jour. 

Dans un monde d’incertitudes et de transition où nous devons plus que jamais relever des défis majeurs pour l’homme et la Nature, ces enseignements peuvent nous être d’une grande utilité.

Conférence « Bouddhisme et Stoïcisme : Assumer sa force intérieure », Nouvelle Acropole Strasbourg

Inauguration d’un composteur à Paris

Dimanche 5 septembre, Nouvelle Acropole avec le Collectif Aux Arbres Citoyens a inauguré dans le 5e arrondissement de Paris, le composteur récemment installé dans la rue de Bazeilles.

En partenariat avec la Mairie de Paris, l’objectif est de permettre aux habitants du quartier de recycler leurs déchets organiques et de produire du compost. Mais aussi d’animer le quartier en favorisant les rencontres, en donnant aux volontaires du quartier l’occasion d’œuvrer eux-mêmes, dans une démarche écologique et citoyenne, en assurant des permanences lors de l’ouverture du composteur.

A ce jour 29 personnes se sont inscrites pour être acteurs du projet, et permettre ainsi le respect de la biodiversité autant que la fondation d’une vie de quartier chaleureuse et responsable. La matière meure et se recycle afin de recréer la vie..

“On voit s’ériger des générations d’enfants qui, faute d’un éveil à la vie, sont réduits à n’être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes.”

Pierre RABHI

Défi stoïcien: Profite du temps

Nouvelle Acropole Défis stoïciens Bordeaux Nord

Le Mercredi 27 janvier a eu lieu le dernier atelier de philosophie pratique de Nouvelle Acropole Bordeaux Nord, de la série des défis stoïciens sur ZOOM.

Il a réuni 9 participants. Voici le retour d’un participant: « C’était le dernier de janvier, le dernier après la série de 3 défis qu’on nous a proposé par zoom et celui-ci commençait 24h avant le t0 du zoom. Nous étions des nouveaux et les habitués. Armés de nos stylos et de notre tête nous avons exploré le temps, ensemble…surprenant comment le temps sur les dernières 24h peut prendre le dessus sur nos aspirations et comment il rythme la joie de revivre une année. « 

En conclusion, si le temps nous échappe, c’est qu’il sort de notre conscience pour prendre les rennes de nos vie. Etre un stoïcien, c’est se sentir libre malgré cet aspect du temps. Et simplement prendre ce temps pour y mettre ce qui compte pour nous, lui faire prendre vie …

Apprendre à vivre bien chaque instant qui nous appartient et comme le propose Marc Aurèle, philosophe stoïcien du II s ap JC  » chaque jour comme si c’était le dernier  » .

C’est sur cette pensée que s’est arrêté le formateur, nous invitant à continuer la pratique de la philosophie.

#Défi stoïcien

Nouvelle Acropole Défis stoïciens Bordeaux Nord

Le Mercredi 20 janvier s’est tenu le premier Défi stoïcien sur Zoom organisé par Nouvelle Acropole Bordeaux Nord. Il s’agit d’une série de 3 ateliers philosophie qui mettent à l’honneur des maximes stoïciennes. Une dizaine de participant ont relevé le défi!

Accueillis chaleureusement par Laleh et Michael, les exercices du défi sur  » Ce qui dépend de moi » a rapidement commencé. Ils ont proposé des outils pour appréhender la pensée stoïcienne par notre propre expérience. Des défis simples mais impactants qui ont permis de s’exercer avec authenticité.  La clôturé proposé était un mot de retour sur l’expérience passée au tamis de Socrate, c’est-à-dire que notre parole réponde à 3 critères : ce que je vais dire est-il bon ? est-il vrai ? et est-il utile ? En voici quelques-uns : envie, pétillant, partage, application, JOIE ! Le défi se poursuit avec les pratiques abordées et grâce à un livret qui a été transmis après l’atelier. Mais surtout avec les 2 autres rendez-vous de défi : samedi 23 janvier (Affronte tes peurs) et mercredi 27 janvier (Profite du temps).