Café philo : la sobriété est-elle un renoncement ?

Ce vendredi soir, Nouvelle Acropole Marseille accueillait son café philo mensuel autour d’une question des plus actuelles : La sobriété est-elle un renoncement ? Quinze participants se sont réunis pour deux heures d’échange sous forme d’atelier participatif, dans une ambiance à la fois conviviale et exigeante.
Dès le départ, le ton est donné : ici, pas de réponses toutes faites, mais un laboratoire d’idées. Chacun est invité à expérimenter la pensée, à dépasser ses certitudes pour interroger le sens de ses choix. La sobriété, est-ce vraiment se priver, ou bien se libérer ? Renonce-t-on au superflu ou retrouve-t-on l’essentiel ?
Les arguments ont fusé, parfois opposés, souvent complémentaires. Pour certains, la sobriété évoque la tempérance grecque, la vertu d’un équilibre salutaire. D’autres y voient un renversement de valeurs face à une société d’abondance qui aliène plus qu’elle ne libère. Le nom de Pierre Rabhi est revenu, avec sa « sobriété heureuse », mais aussi ceux d’Épicure ou de Socrate, chantres d’une vie simple et choisie.
Après le débat, les idées ont continué à circuler autour d’un apéro partagé, où chacun avait amené de quoi nourrir corps et esprit. Un moment de simplicité joyeuse, à l’image du thème du jour.
Le prochain café philo ? Encore une belle occasion de penser ensemble et d’ouvrir des chemins vers demain. Prêt à rejoindre l’aventure ?