Lors de sa conférence « s’enraciner pour agir », vendredi à l’Espace Salvator, Annaëlle Mehr nous a fait découvrir la philosophe Simone Weil.
Albert Camus considérait Simone Weil comme le plus grand penseur du siècle.
Difficile de résumer sa courte vie en quelques lignes, tant celle-ci est riche, foisonnante, éclectique. Femme hors du temps, philosophe engagée, radicale, elle va jusqu’à marier mystique et politique
Son maitre, Alain, lui enseigne la vision platonicienne. C’est une enseignante passionnée, elle transmet par l’exemple, s’engage face à l’injustice, convaincue du pouvoir des idées.
Militante, résistante durant la Deuxième Guerre mondiale, elle veut amener de l’humanité là où il y a barbarie.
Elle s’est imposée par sa force de conviction, sa quête de vérité, sa quête de spiritualité, sa quête de l’essentiel, du divin. Elle défend l’idée de s’enraciner pour pouvoir agir. L’homme moderne est déraciné, la modernité est le nouveau Dieu. Il faut se « ré-enraciner » dans l’âme, chercher la profondeur et la permanence.
Notre pouvoir en tant qu’homme est de porter notre attention sur ce qui est essentiel.
Simone Weil meurt de tuberculose à l’age de 34 ans.