Retour – Café Philo – 03/03/2023

Retour – Café Philo – 03/03/2023

Avoir le choix est-ce être libre ?

Nous étions nombreux à participer au café philo de ce vendredi 03 mars 2023 sur le thème de la liberté. Tout aussi nombreux à concevoir que le choix amène à une forme de liberté mais que cela ne soit pas suffisant. Le premier à prendre la parole nous partage qu’il faut prendre en compte le choix, et l’action qui suit le choix. Aussi une multitude de choix peut amener à se perdre dans les possibles, conduire à l’hésitation, au non-choix. Enfin les choix ne sont pas toujours libres, ils peuvent-être biaisés, influencés. Un paradoxale évoqué : le choix restreint notre liberté. Choisir c’est renoncer. Nous serons toujours confrontés à des restrictions (sociales, culturelles, légales) mais malgré les contraintes extérieures, il est possible d’agir en liberté : il y a des choses qui dépendent de nous, d’autres qui n’en dépendent pas.

La liberté reste la notion centrale de la question. Elle est vaste et fut difficile à définir clairement. Pouvons-nous dire qu’être libre c’est faire ce que l’on veut ? La vraie liberté serait alors de ne pas choisir : dans une île déserte, les contraintes disparaissent-elles réellement ? Ne laissent telles pas place à des contraintes encore plus fortes : environnement hostiles, besoins physiologiques et finalement nos propres limitations intérieures, celles qu’on s’impose soi-même ?

La peur par exemple nous contraint, elle nous fige, nous paralyse. Nous pouvons cependant faire face et aller au-delà de la peur. Une vertu essentielle se révèle être cruciale pour atteindre la liberté : le courage. Une bataille nécessaire évoquée est celle qui consiste à s’affranchir de nos propres enfermements, celles qui ne dépendent d’aucunes circonstances extérieures. De grands Hommes, comme Nelson Mandela et Gandhi, nous ont montré que la liberté pouvait fleurir, même incarcéré ou encore que les contraintes externes n’étaient qu’illusion.

“Dans la vie, on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant. “ – Nelson Mandela.

La véritable Liberté est intérieure, elle se conquière par soi-même et personne ne peut nous la retirer. Elle se forge dans la contrainte de nos vies, dans la tension entre notre pensée et nos actions, entre le choix et l’accomplissement du choix.

Une sélection des enseignements simples que les participants se sont partagés et avec lesquels ils choisissent de repartir : “Je reste libre de mes choix“ ; “L’importance du sentiment de liberté dans mes choix et grâce au choix“ ; “La connaissance me permet de choisir avec plus de liberté“ ; “Je suis libre car je mets de la conscience sur mes choix.“

Avoir le choix est-ce être libre ?

Nous étions nombreux à participer au café philo de ce vendredi 03 mars 2023 sur le thème de la liberté. Tout aussi nombreux à concevoir que le choix amène à une forme de liberté mais que cela ne soit pas suffisant. Le premier à prendre la parole nous partage qu’il faut prendre en compte le choix, et l’action qui suit le choix. Aussi une multitude de choix peut amener à se perdre dans les possibles, conduire à l’hésitation, au non-choix. Enfin les choix ne sont pas toujours libres, ils peuvent-être biaisés, influencés. Un paradoxale évoqué : le choix restreint notre liberté. Choisir c’est renoncer. Nous serons toujours confrontés à des restrictions (sociales, culturelles, légales) mais malgré les contraintes extérieures, il est possible d’agir en liberté : il y a des choses qui dépendent de nous, d’autres qui n’en dépendent pas.

La liberté reste la notion centrale de la question. Elle est vaste et fut difficile à définir clairement. Pouvons-nous dire qu’être libre c’est faire ce que l’on veut ? La vraie liberté serait alors de ne pas choisir : dans une île déserte, les contraintes disparaissent-elles réellement ? Ne laissent telles pas place à des contraintes encore plus fortes : environnement hostiles, besoins physiologiques et finalement nos propres limitations intérieures, celles qu’on s’impose soi-même ?

La peur par exemple nous contraint, elle nous fige, nous paralyse. Nous pouvons cependant faire face et aller au-delà de la peur. Une vertu essentielle se révèle être cruciale pour atteindre la liberté : le courage. Une bataille nécessaire évoquée est celle qui consiste à s’affranchir de nos propres enfermements, celles qui ne dépendent d’aucunes circonstances extérieures. De grands Hommes, comme Nelson Mandela et Gandhi, nous ont montré que la liberté pouvait fleurir, même incarcéré ou encore que les contraintes externes n’étaient qu’illusion.

“Dans la vie, on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant. “ – Nelson Mandela.

La véritable Liberté est intérieure, elle se conquière par soi-même et personne ne peut nous la retirer. Elle se forge dans la contrainte de nos vies, dans la tension entre notre pensée et nos actions, entre le choix et l’accomplissement du choix.

Une sélection des enseignements simples que les participants se sont partagés et avec lesquels ils choisissent de repartir : “Je reste libre de mes choix“ ; “L’importance du sentiment de liberté dans mes choix et grâce au choix“ ; “La connaissance me permet de choisir avec plus de liberté“ ; “Je suis libre car je mets de la conscience sur mes choix.“

Autres points abordés :

Le sentiment de liberté est-il gage de liberté ? L’important est-ce de croire qu’on est libre ?

L’enfant par exemple, a le sentiment d’être bien plus libre et pourtant il est, à première vue, exposé à plus de contraintes, et plus influençable qu’une personne adulte. Nous pourrions tout de même envisager que le sentiment de liberté qu’il porte encourage sa liberté. Sur quel référentiel peut alors se fonder la liberté ? La liberté est-elle absolue ?

Dans Harry Potter, Albus Dumbledore rappel que “ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. “ Notre plus grande liberté est de décider ce que l’on veut faire de sa vie et d’agir en fonction.

Qu’est-ce que le choix ? Nos actions du quotidien, nos reflexes, nos tendances sont-ils guidés par des choix conscients ? Et qu’est-ce qui permet le choix ? Dans nos échanges nous avons pu constater qu’il y avait des choix de natures différentes, que l’on pourrait structurer et hiérarchiser en fonction de plusieurs critères : entre ceux qui ont une conséquence sur le long et le court terme, entre ceux de tous les jours, plutôt exercer de manière inconsciente, et ceux qui nécessite une réflexion importante. Pouvons-nous dire que tous ces choix, peut importer leur nature, conscientisé ou non, disent qui nous sommes ?

Le choix, à défaut de dire ce que je suis, peut finalement être un moyen de me découvrir, de tirer expérience, et alors de prendre conscience qu’il ne me correspond pas, qu’il ne traduit pas ce que je suis ou ce que je veux être. La réflexion, avant et après le choix, ressort alors comme essentiel pour me réajuster, me corriger, devenir et ainsi gagner en liberté.

Il a été difficile de déterminer et de se mettre d’accord sur l’opposé de la liberté.

La contrainte ? L’incarcération ? Qu’est ce qui entrave notre véritable liberté ?

Une Maraude à Bordeaux

Les maraudes, la rencontre avec les autres et soi-même

C’était ma première fois. Relevant au bond la proposition d’une collègue de l’accompagner à une maraude, me voilà parachutée dans un univers qui m’intrigue, me fait peur et m’intimide.

Au moment où nous sortons du lieu de rencontre, il se met à tomber des cordes. Qu’à cela ne tienne, ceux qui vivent dans la rue subissent les intempéries tout comme nous. Loïc fut notre premier contact. Un jeune gars qui fait la manche, un franc parler, a beaucoup à nous apprendre. Sa réalité quotidienne m’apparaît comme une violence permanente et je commence à me demander si je suis capable de regarder cela en face !

 Dépasser ses appréhensions

Nos interlocuteurs suivants sont en groupe, tous avec un look de punk. J’ai un premier mouvement de recul lorsqu’Angie, l’encadrante de la maraude, nous propose d’aller à leur rencontre.                      Ils me font peur. Mais le naturel d’Angie pour entrer en contact me rassure. Je reste en retrait, je dois me faire violence pour aller leur serrer la main. En retrait dans un premier temps, je laisse faire mes acolytes, qui proposent des sandwichs et de la soupe, prétexte pour enclencher le dialogue.

Moi, avec mon café, je n’intéresse personne à ce moment là… Alors prendre une place rien que parce que c’est moi ? Je ne suis pas sûre de l’attrait que cela représente ! Les premiers moments d’adaptation passés, un contact se fait avec une « punkette » très sympa, soucieuse de protéger son petit chiot et sa mère. En fait, c’est plutôt simple, le premier pas fais. Je me détends. Le groupe grossit. Des « collègues » de nos nouveaux amis nous rejoignent. Solange, une jolie jeune femme, nous aborde. Elle cherche à manger pour ses 3 enfants. Elle me touche au cœur. Elle cherche des infos, des points d’appui, des relais pour nourrir ses enfants. Je trouve mieux ma place, j’ai des infos à lui communiquer. Elle qui est venue sur la pointe de pieds nous solliciter se détend aussi, se livre un peu, par petites touches. Elle nous témoigne sa reconnaissance. Je commence à me sentir utile. Nous nous quittons sur ces quelques mots échangés, pas évident de partir en laissant l’autre dans cette situation précaire…

Accueillir ses faiblesses

Sous l’impulsion bienveillante d’Angie, nous nous jetons à l’eau, Geneviève et moi, pour aller à la rencontre d’un couple de personnes âgées. Ils ont déjà reçus un colis alimentaire par une autre association. Ils ont aussi du café. Décidément, je n’ai pas de succès ! Ils voudraient du thé. Pas de chance, on n’en a pas ce soir. Et la conversation s’instaure. J’ai beaucoup de mal. Geneviève est plus discrète. Moi, je « sèche ». Je ne sais pas bien quoi dire. Lorsque Geneviève a l’idée de parler de leur chien (ils nous ont demandé des croquettes), le sujet d’échange est trouvé. C’est plus fluide. Mais c’est difficile de parler de tout et de rien sans aborder les questions qui pourraient indisposer. Leur histoire, leur parcours, leur vie… Le principe de la maraude est d’apporter de la chaleur humaine et de permettre le maintien d’un lien sociale digne, pas question de curiosité mal placée, le poids de la misère doit être déjà bien lourd. On ne va pas l’alourdir, nous sommes là pour tenter de l’alléger pendant quelques minutes si possible !

Nous finissons par rentrer, trempées jusqu’aux os. Nous nous posons et débriefons sur notre expérience. Ce moment est tout aussi riche, car chacun dévoile son ressentit et les prises de conscience que ces rencontres ont pu produire. Nous sommes au cœur de l’humain, de l’humilité. Avec l’accompagnement délicat, sincère et naturel d’Angie, nous commençons à faire vraiment connaissance, les unes des autres, mais aussi de nous-mêmes.

« L’action bénévole, désintéressée, bénéficie à ceux qui la reçoive et impacte le cœur de ceux qui la prodigue » Un bénévole depuis 30 ans

Formation PSC1 

Le samedi 4 mars, 18 membres de l’école de philo pratique de Bordeaux, ont suivi la formation aux gestes de premiers secours (PSC1), dispensée par Alain et Bernard, formateurs de l’UNASS (Union Nationale des Associations de Secouristes et Sauveteurs).

En tant qu’apprentis philosophes, il nous semble fondamental d’être des citoyens actifs dans la Cité, donc d’être capable d’agir pour nos concitoyens dans le besoin.

C’est dans cette optique que nous avons sollicité des professionnels pour nous former aux gestes d’urgence. Cela a permis de mettre à jour les connaissances de certains, faire découvrir totalement aux autres novices. L’intérêt humain était au centre des préoccupation de tous. Merci aux formateurs de l’UNASS, Alain et Bernard et aux 18 membres de l’école d’avoir réussi l’examen attestant de attention durant cette journée. Il reste 60 autres membres à former.