Helena Blavatsky et la religion de la Sagesse

Au troisième siècle après JC., l’école de philosophie éclectique d’Alexandrie cherchait déjà des valeurs universelles qui permettraient aux Hommes de vivre ensembles et de se relier les uns aux autres. Ce sont ces penseurs qui ont inspiré Helena Petrovna Blavastky (HPB), érudite du XIXe siècle et fondatrice de la société Théosophique.

Biographie :

Helena Petrovna Blavastky (1831-1891) a réalisé au cours de la vie de nombreux voyages, avant de fonder en 1875 la société Théosophique, société savante qui prône l’idée que toutes les religions et philosophies du monde entier possèdent un aspect d’une vérité plus universelle. Elle a rédigé plusieurs ouvrages, dont le plus connu est La doctrine secrète.

Au fil de sa vie et de ses voyages, HPB a effectué une étude comparée des religions qu’elle a pu observer. Elle en a retiré une sagesse sous-jacente contenue dans toutes ces religions, c’est ce qu’elle a voulu partager derrière cette idée de « Religion de la sagesse »

C’est l’angle qu’avait choisit Fernand Schwarz, à l’occasion de la conférence annuelle donnée à Nouvelle Acropole Paris 5 sur la figure et le travail emblématique d’HPB. Fernand Schwarz est le fondateur de Nouvelle Acropole en France ; il est également philosophe, anthropologue et auteur de nombreux ouvrages sur les philosophies et civilisations anciennes.

L’idée d’une « religion de la sagesse », sorte de racine commune à toutes les religions a de quoi interpeller si l’on prend l’actualité religieuse. Repli communautaire, montée des fanatismes et courant radicaux : chaque religion connaît ses expressions extrêmes. Pourtant, l’existence de rapprochements œcuméniques, les initiatives valorisant le dialogue interreligieux nous montrent qu’au-delà des structures religieuse, un terrain d’entente et un espace de dialogue et de compréhension mutuelle sont possibles. C’est de cet espace commun dont nous parle HPB.  » Sortir du monde des apparences pour pouvoir dialoguer à partir de ce qu’il y a de plus universelle dans chacune des religions ».

Relier les Hommes par « l’amour de la sagesse », voilà le message d’Helena Petrovna Blavatsky.

Fête de la musique à Toulouse : quand le chant transmet la joie collective !

La musique adoucit les mœurs. Une étude publiée dans The Journal of Positive Psychology (2013) disait que l’on peut passer de la mauvaise humeur à la bonne humeur grâce à de la musique joyeuse. ​Les hommes ont toujours reconnu aux sons un réel pouvoir.

Platon ne l’affirmait-il déjà pas, quatre siècles avant Jésus-Christ, dans le troisième livre de sa République​ : « La musique est un moyen plus puissant que tout autre parce que le rythme et l’harmonie ont leur siège dans l’âme. Elle enrichit cette dernière, lui confère la grâce et l’illumine. »

En cette soirée ​si​ particulière de la fête de la musique, les membres de Nouvelle Acropole Toulouse ont voulu célébrer l’arrivée de l’été par des animations sur une scène ouverte. Par ce moyen chacun d’entre nous a pu participer et chanter une chanson qui lui tenait à cœur !

En première partie, un groupe de jeunes rappeurs toulousains, “FMR Friends” nous a fait découvrir ses textes originaux et son énergie par un concert. Ensuite est venu le temps du karaoké, afin que chaque personne voulant chanter, puisse prendre le micro sur la chanson de son choix.

Cette soirée festive fût une réussite, grâce aux volontaires de Nouvelle Acropole, qui ont organisé cette soirée.

Gandhi et la Bhagavad Gita

Conférence : La philosophie de  » Gandhi et la Bhagavad Gita » donnée à Lyon par Daniela Molina dans le centre de Nouvelle Acropole

En cette année du 150ème anniversaire de la naissance de Gandhi, le centre Nouvelle Acropole Lyon a organisé une deuxième activité en hommage à ce grand homme ; faisant suite à la conférence « Gandhi, guerrier de la paix » donnée par Fernand Schwarz en janvier 2019. (voir article sur https://news.nouvelle-acropole.fr/gandhi-guerrier-de-la-paix/)

Avec clarté et profondeur, la conférence « La philosophie de Gandhi et la Bhagavad Gita » a été animée par Daniela Molina, formatrice à NA Lyon. C’est dans la Bhagavad-Gîtâ, récit sacré de l’Inde ancienne, que Gandhi puisera ses intuitions spirituelles et sa force d’action. La proposition philosophique de la Bhagavad Gîta est de redonner aux individus confiance en eux-mêmes pour réveiller le guerrier pacifique qui habite en chacun et entreprendre la voie de la conquête de soi.

A cette occasion, les élèves de l’école de philosophie ont participé à l’animation de la soirée, faisant place également à l’art. L’ouverture de la soirée s’est faite avec un texte sur l’actualité du message de Gandhi, déclamé et mis en musique par deux élèves de 2ème cycle. De plus, le public a pu bénéficier d’une exposition de photos « Into the eyes of India », réalisée par un groupe d’élèves de 2ème cycle.

Alchimie du couple : quand l’autre nous montre la voie pour devenir meilleur.

Qu’est-ce qui fait qu’un couple fonctionne ? Que cherche-t’on, au fond, en l’autre ? Comment comprendre ce qui à la fois nous différencie et nous relie à l’autre ?

Ces interrogations sont au cœur de la relation de couple. Que celle-ci soit fusionnelle ou indépendante, la relation de couple se construit sur une idée essentielle, développée par Carl Gustav Jung : celle de l’anima et de l’animus.

Ce sujet était au centre de la conférence donnée à Nouvelle Acropole Paris 5 par Laura Winckler, co-fondatrice de Nouvelle Acropole en France. Diplômée en lettre classique et philosophe spécialiste des philosophies orientales, Laura Winckler est aussi une fine connaisseuse de la psychologie jungienne, à laquelle elle consacre d’ailleurs un atelier mensuel un jeudi par mois : Jung et les âges de la vie.

La conférence, qui a rassemblé près de 70 personnes, fut l’occasion d’approfondir ce thème double de l’anima et de l’animus, en revenant sur cette idée que l’Homme recherche à l’extérieur de lui, donc en l’autre, ce qu’il porte à l’intérieur de lui. 

Le premier acte d’amour consiste donc d’abord à « apprendre le langage de l’autre« . Ainsi, le couple est une véritable école de l’altruisme, un terrain d’apprentissage où la relation à l’autre joue le rôle de miroir de nous-même.   

La relation de couple s’alimente par le vécu : il faut pouvoir « être suffisamment proche pour être ému(e) par l’autre mais suffisamment éloigné(e) pour être étonné(e)« . Le quotidien en couple permet de développer de multiples qualités telles que l’intelligence émotionnelle, la capacité à relativiser les choses, ou encore un sens de l’humour propre à la relation, et surtout l’art de la courtoisie envers l’autre.

Ainsi vécue, la relation de couple peut alors être vue comme une véritable école de la vie nous permettant de tendre vers le meilleur de nous-même.