Helena P. Blavatsky : quels enseignements pour aujourd’hui ?

On aurait presque cru à un retour d’Helena Blavatsky à Toulouse!

Helena Blavatsky et un journaliste (scène théâtrale)

Helena Blavatsky et un journaliste (scène théâtrale)

HPB (comme la nommaient ses disciples) fût une des femmes les plus énigmatiques du XIXe siècle. Pour introduire cette conférence donnée par Thierry Carles à Nouvelle Acropole Toulouse, des jeunes membres de l’école de philosophie ont interprété un dialogue imaginaire entre HPB et un journaliste de l’époque.

Thierry Carles nous a retransmis des conseils pratiques pour développer sa vie intérieure. HPB avait notamment rapporté d’Orient un outil indispensable pour mieux se connaître soi-même : la constitution septénaire de l’être humain. Cette clé, que nous utilisons dans les ateliers de philosophie pratique de notre école, nous guide vers le meilleur de nous-mêmes.

 

Elisabeth Kübler Ross- Un autre regard sur la mort

Le 25 avril dernier, nous étions une cinquantaine de personnes à l’Athénée municipale de Bordeaux venues à la rencontre de la pensée d’Elisabeth Kübler Ross pour partager le regard qu’elle a porté sur la mort.

De sa naissance prématurée en tant que triplet elle retient que l’amour d’une mère ou d’un être cher peut faire la différence entre la vie et la mort.

Puis, mise en isolement pour une maladie infectieuse, elle comprend la nécessité de développer une vie intérieure pour supporter les épreuves. Elle se souvient, avec la mort de plusieurs personnes de son village, du rôle central de la communauté pour accompagner les malades et leur famille.

Enfin, pendant la seconde guerre mondiale, elle prend conscience de sa mission d’accompagner l’humanité et établit en Pologne un centre de soin où elle travaille comme « dame-docteur » sans avoir aucun diplôme mais avec une profonde volonté de soigner.

Par sa croissance, au sens où elle devient pleinement elle-même et pleinement humaine, elle nous montre comment la vie nous amène des épreuves qui nous permettent de grandir. Et la mort est la dernière et la plus grande épreuve. La mort nous fait prendre conscience de notre finitude et nous lance un sérieux défi : mener une vie signifiante et pleine d’amour.

La voie héroique selon les mythes

A LA RENCONTRE DES HEROS  PAR  JACQUELINE  KELEN

Jacqueline Kelen, écrivain d’une trentaine d’ouvrage et productrice à France Culture, nous a fait la joie de sa venue, pour rencontrer le public bordelais et parler des mythes.

Qu’ont en commun l’Odyssée d’Homère, les récits de Sinbad le marin, la Bhagavad Gîta, l’épopée de Gilgamesh ? Ce sont des mythes -des récits existant depuis l’aube de l’humanité.

Pourquoi le mythe ? Parce que son contenu est symbolique et métaphorique. Il est un langage plus direct et atemporel pour parler à l’âme humaine plutôt qu’au travers d’un discours rationnel. Les mythes font le pont entre le visible et l’invisible, les hommes et les dieux, le temporel et l’intemporel en contant les aventures et les épreuves d’un personnage en quête qui va jusqu’à risquer son confort, ses acquis et sa vie.

On parle du héros, de celui qui nous montre que l’existence est un combat. La vie est une aventure pour révéler en nous des potentiels latents que nous ne serions pas allés chercher sans les épreuves que ce voyage suscite. Car en effet le héros n’a pas de supers pouvoirs, il a juste ce qu’il a actualisé par son effort d’arrachement, qu’il est allé chercher lui-même.

Les mythes nous enseignent que le but de la vie et la finalité de la quête sont de découvrir notre grandeur par le risque et parfois le sacrifice ultime comme celui de ce gendarme -Arnaud Beltrame- qui a fait ce qu’il pensait juste.

Si nous perdons le sens du sacré et de la transcendance, les mythes ne résonnent plus et deviennent des petites histoires pour distraire ou endormir, alors que leur mystère réside dans ce qu’ils réveillent chez nous.

Partage et convivialité auprès des plus âgés

Nouvelle Acropole Activité

Nouvelle Acropole, moment de partage dans une maison de retraite à Lyon

Dans le cadre du volontariat social, quelques dames volontaires de l’association lyonnaise Nouvelle Acropole ont mis en place, un samedi par mois, une visite aux résidents de la maison de retraite Saint Martin d’Ainay à Lyon 2ème.
C’est un moment de partage culturel avec les personnes âgées qui apprécient les histoires philosophiques racontées mettant souvent en valeur des personnages célèbres de Lyon et des poèmes sur les saisons. Ensuite des conversations s’engagent entre les visiteuses et les résidents qui trouvent l’occasion d’échanger sur des sujets différents du quotidien, tout en  dégustant quelques gourmandises.

« A chaque fois, on apprend quelque chose de nouveau » nous confie Chantal avant de dire au revoir.
« Cela nous ouvre l’esprit sur d’autres sujets » renchérit Lucette.
Les deux heures  partagées ont comblé autant les intervenantes  que les auditeurs car un lien s’est créé entre les personnes et chacun garde une parcelle de lumière au fond de son coeur jusqu’au prochain rendez-vous.

Etty Hillesum Une vie bouleversée Théatre Biarritz

Faire de sa Mort une alliée, la mettre au centre de nos vies est le thème du cycle 2017/2018 d’ ANABAB .
Après « Le PHEDON de PLATON» et  « A QUOI SERT LA MORT » Les écrits d’ ETTY HILLESUM servent en continuité le travail passionnant de cette année 2018.

Ce vendredi soir 26 avril 2018 se produisait la troupe de théâtre « LA MANUFACTURE » Au Colisée de BIARRITZ dans « Une vie bouleversée » d’après le journal d’ Etty HILLESUN.
Dans une progression diabolique du mal,  magnifiquement portée en scène par Jean Claude FALL et ses acteurs, dans cet enfer carcéral des camps nazi, ETTY ne cesse d’exalter la vie. Elle la trouve belle, même si elle exige beaucoup trop d’elle. Plus son corps souffre et plus paradoxalement sa conscience s’élève . Elle veut tout vivre, tout comprendre et affronter sa mort de front comme faisant partie intégrante de sa vie avec l’Amour comme seule solution. Elle mourra à AUSCHWITZ en 1943 sans revoir son Pays. La mort est bien ce qui donne à la vie tout son prix . Ne cherchons pas à l’éluder.
« En disant « J’ai réglé mes comptes avec la vie », je veux dire : l’éventualité de la mort est intégrée à ma vie ; regarder la mort en face et l’accepter comme partie intégrante de la vie, c’est élargir la vie. A l’inverse, sacrifier dès maintenant à la mort un morceau de cette vie, par peur de la mort et refus de l’accepter, c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée, méritant à peine le nom de vie. Cela semble un paradoxe : en excluant la mort de sa vie on se prive d’une vie complète et en l’y accueillant on élargit et on enrichit sa vie. » Etty Hillesum 3 juillet 1942

« Aux arbres citoyens ! » : l’écologie urbaine pour la Journée mondiale de la Terre

Parce que nous sommes convaincus que la Nature n’existe pas qu’en dehors des villes, depuis 2017, Nouvelle Acropole Paris 5 porte le projet « Aux arbres citoyens ! ».

Nous végétalisons la rue de Bazeilles, à deux pas de notre école, en travaillant main dans la main avec les voisins, les commerçants du quartier et toutes les bonnes volontés, en partenariat avec la Mairie du 5ème arrondissement de Paris.
Avec ce nouveau printemps, Nouvelle Acropole s’est relié à un mouvement d’envergure nationale : les 48h l’agriculture urbaine. Nous avons noué des partenariats avec trois associations (La Sauge, iciTerre et la Fourmilière) et accueilli plus de 50 volontaires.

Le résultat : deux journées de travail partagé, des ateliers écologiques dans la rue et un dôme construit collectivement en lattes de lit récupérées, sur lequel pousseront des plantes grimpantes.

En avant la révolution écologique et urbaine !

48h de l’Agriculture urbaine – Nouvelle Acropole Paris 5.