Journée Mondiale de la philosophie 2017 : Mythes & Mystères

Nouvelle Acropole Paris 5, Journée Mondiale de la philosophie 2017, Fernand Schwarz-1

Nouvelle Acropole Paris 5, Journée Mondiale de la philosophie 2017, Fernand Schwarz-1

Nouvelle Acropole Paris 5, Journée Mondiale de la philosophie 2017, Fernand Schwarz-7

Nouvelle Acropole Paris 5, Journée Mondiale de la philosophie 2017, Fernand Schwarz-7

Cette année encore, Nouvelle Acropole Paris 5 s’est associée à la Journée Mondiale de la Philosophie initiée par l’Unesco, en proposant une conférence dédiée aux Mythes et au Mystère. Plus de 100 personnes ont participé à cette soirée, animée par Fernand Schwarz, anthropologue et philosophe, fondateur de la Nouvelle Acropole en France.

La conférence s’est ouverte sur les mythes de la Grèce antique, de Prométhée, d’Ulysse, des dieux grecs, mais aussi ceux vulgarisés par Platon.

Le conférencier Fernand Schwarz a insisté sur le rôle de l’imagination (mythos) pour appréhender des vérités que les concepts seuls (logos) ne peuvent toucher. « Il nous faut réenchanter le monde en nous réconciliant avec l’imagination. Le plus grand risque auquel nous sommes confrontés lorsque nous perdons l’imaginaire, c’est de répéter les mêmes erreurs continuellement. » Notre modernité a créé une aliénation en favorisant une « hypertrophie du logos », dont l’imaginaire est le remède.Et c’est ici qu’interviennent les mythes, en tant qu’intercesseur du pouvoir de l’imaginaire.

Le mythe est fondamentalement basé sur l’épreuve. À l’image de l‘Odyssée d’Homère, chacune et chacun d’entre nous peut être vu comme un Ulysse confronté à ses obstacles.  La puissance du mythe réside dans ces épreuves, qui appellent l’individu à se dépasser. Car le mythe ne se prouve pas, il s’éprouve.

Le mythe nous aide à sortir de la mécanicité, pour accoucher de nous-mêmes et développer notre particularité et notre créativité. L’épreuve doit devenir la preuve que nous venons de nous dépasser dans une qualité supérieure.

« Redonner sa place à l’imaginaire dans nos vies », tel est le message phare de cette soirée dédiée à la philosophie. L’imagination ne nous éloigne pas du réel mais elle nous permet de le transformer. L’éducation à l’imagination est donc fondamentale pour pouvoir transformer le réel.

 

 

 

 

L’apport des neurosciences dans l’éducation

Nouvelle Acropole Activité

Nouvelle Acropole, Conférence « Neurosciences et nouvelle éducation » à Lyon

Une conférence sur les neurosciences et la nouvelle éducation a été donnée par Antoine Herisseau, à l’école Nouvelle Acropole de Lyon.

Le conférencier est professeur de sciences, et formateur à l’école Nouvelle Acropole de Marseille.

Il nous a présenté l’éducation comme voie qui vise à construire notre intériorité et permet de se connaître, de connaître le monde et de le respecter.

Elle développe aussi l’esprit critique afin de ne pas être vulnérable à la propagande.

L’environnement social contribue  à construire le cerveau de l’enfant, car l’humain a besoin de l’autre pour se développer.

Les enfants aiment apprendre et le travail leur est plus utile que le jeu. La dimension pratique est essentielle : pour apprendre les choses, il faut les vivre, les expérimenter et se confronter aux autres.

Catherine Gueguen, pédiatre formée à l’haptonomie et à la Communication Non Violente (CNV), a démontré l’importance de la bienveillance dans l’éducation : il faut donner une éducation empathique et aimante. Du fait des neurones miroirs, plus on reçoit d’empathie, qui engendre l’imitation de l’éducateur, plus on est en mesure d’en donner aux autres. L’adulte éducateur doit donner à l’enfant des repères, un cadre. Il doit éviter le jugement, la critique et le reproche. Rebecca Waller, psychiatre et chercheuse à l’Université du Michigan, a critiqué les éducations punitives ; le stress sécrète du cortisol, très toxique pour le cerveau de l’enfant.

Du fait de la plasticité cérébrale, le cerveau peut modifier constamment son architecture interne au gré des stimulations d’apprentissage rencontrées, ce qui permet de dépasser le fatalisme, le déterminisme et d’élargir les limites posées par l’inné.

Ainsi par l’éducation, chacun peut développer le meilleur de lui-même.