L’âge d’or des sciences arabes, pont entre sagesses antiques et sciences modernes

conférence âge d'or des sciences arabes par Adeline Albou

A la maison de la philosophie de Lyon, Nouvelle Acropole a accueilli Adeline Albou, docteur es-sciences et amoureuse d’une lecture philosophique de l’histoire des sciences. Devant un public nombreux, elle a rendu hommage aux savants arabes qui ont légué, au travers de la médecine, des mathématiques, de l’astronomie et de l’alchimie, une vision éclairée du monde. A l’image des savants arabes, le public a pris conscience que chacun peut être un passeur de sagesse en s’inspirant du passé. Agir pour construire une nouvelle civilisation, c’est maintenant !!!

Le bonheur selon Socrate dans l’Agora !

Conférence "Le Bonheur selon Socrate" par Fernand Schwarz à l'Almendra

Le Théâtre de l’Almendra à Rouen est devenu, le temps d’une conférence, une agora grecque ! Fernand Schwarz, philosophe, fondateur de Nouvelle Acropole en France, y a en effet animé une conférence-débat « Le bonheur selon Socrate ». Le bonheur est la finalité ultime de l’homme. Si le plaisir est éphémère, et dépendant d’un acte extérieur, le bonheur, pour Socrate, est un état. Un état de clarté intérieure, permis par le lien avec sa propre conscience. Comment se relier à sa conscience ? Tout d’abord en reconnaissant son ignorance, et en cheminant vers la sagesse par le dialogue intérieur, qui amène à discerner les vraies valeurs (qui sont intérieures), des biens secondaires et accessoires, qui ne dépendent pas de nous. Condamné par les juges d’Athènes parce que sa méthode remettait en cause les croyances établies, Socrate a légué sa dernière leçon de vie : affronter la mort avec sérénité, celle d’un homme dont la conscience est en paix.

La conférence s’est poursuivie par des échanges nourris avec le public rouennais, sur les vertus de la philosophie pour parvenir à son identité… Sur la dimension tout à fait concrète et naturelle de la philosophie pour l’homme : une philosophie pour comprendre mieux et pour vivre mieux. Ce soir, décidément, le bonheur selon Socrate était bien dans l’Agora !