A la rencontre de Claude Debussy

Conférence à Rouen : À la rencontre de Claude Debussy

1h45 dans l’univers libre, parfois rebelle, toujours novateur du musicien Claude Debussy. C’est ce qu’a proposé le professeur de piano Philippe Riondet au centre de Nouvelle Acropole Rouen. Le public a ainsi pu plonger dans la vie et l’œuvre du compositeur , auteur de nombreuses œuvres dont La Mer. Amoureux de la Normandie, Debussy a longuement contemplé la mer à Pourville (76). Il y a puisé une source profonde d’inspiration. Captant et exprimant «la poétique de l’instant», à l’image des peintres impressionnistes, Debussy écrivait pour susciter l’imagination et la réminiscence chez ceux qui écoutaient ses œuvres. Le conférencier a accompagné son auditoire dans cette découverte, en illustrant ses propos de l’écoute de larges extraits d’œuvres de Debussy. Un moment de rencontre de cette dimension harmonieuse et belle captée par les grands artistes.

Quand le corps nous met en lien avec nous-mêmes et avec l’univers

Lione Dejon à Rouen : Le corps en lien avec soi-même et l'univers

Quel est le rôle du corps dans l’éducation et dans les comportements ? Tel était le thème de la conférence et de l’atelier pratique donnés au centre Nouvelle Acropole de Rouen par Lionel Dejon, responsable de l’Institut d’arts martiaux philosophiques Bodhidharma. Pour les Grecs anciens, l’homme est Esprit, Ame et Corps et il doit relier et articuler ces trois mondes entre eux en trouvant les «zones-frontières». L’éducation est le fait de faire sortir de soi le meilleur, ce qui nécessite d’être à l’écoute de soi-même. Éduquer c’est élever et trouver la verticalité. Sur un plan corporel, l’axe vertébral est l’outil adéquat pour se verticaliser et l’articulation permet d’agir et de se mouvoir en souplesse. La conscience relie les trois mondes en développant les connections  :  prendre conscience de ce que l’on fait, autrement dit, relier la pensée à l’action. Par l’éducation du corps il est possible d’accéder à une démarche philosophique extrêmement pratique de retour sur soi pour faire évoluer nos attitudes intérieures et par voie de conséquence nos postures extérieures.

Le mental, « ce qui se fait dans l’esprit » ?

Conférence de Max Prieux, la puissance du mental

Quelle est la puissance de notre mental ? À cette question, Max Prieux, éditeur et écrivain a répondu au centre de Nouvelle acropole de Paris 5 en démontrant que  trois «cerveaux» ou centres de décisions sont à la base de nos actions : le centre du corps (désirs, envies, peurs), l’intellect (raisonnement logique) et «le cerveau du coeur», inexplicable ou indémontrable (incluant l’intuition). Ces trois centres luttent entre eux et le choix dicté prioritairement par l’un d’eux indique notre état d’être du moment (comme un miroir), le cerveau du cœur étant couramment un plus faible moteur de décision face au corps ou au raisonnement. Le mauvais équilibre des trois engendre des nœuds, maladies, pertes d’énergie… C’est en maîtrisant nos émotions que notre mental, issu de notre être profond, pourra dégager toute sa puissance, en réalité sans limites. Il suffit d’avoir un objectif clair et de prendre une décision, en faisant corps avec elle, jusqu’au bout. Vivre sa vie comme une aventure, se concentrer sur le moment présent et son objectif favorise un «bon mental» qui ne manquera pas de créer des circonstances favorables c’est-à-dire d’attirer la chance.

Le vin, l’homme, l’univers

Conférence à Paris 5 : le vin l'homme l'univers

Le vin… Tout un programme, exposé à Nouvelle Acropole Paris 5, par Bruno Quenioux, philosophe du vin et propriétaire de la cave PhiloVino. Le vin est aussi ancien que l’écriture et tout ce qui s’y rapporte est lié à la spiritualité. A l’origine, la vigne est une liane qui monte vers le soleil et seuls les vieux vins, qui ont une relation avec l’unité, procurent l’ivresse (assimilée à une transe). La mythologie du vin a engendré les gestes de la haute tradition. Et de la vigne à la cuve et à la bouteille, c’est tout un processus mystérieux, une histoire d’amour entre l’homme et le vin, métamorphosés l’un par l’autre. Nous avons ainsi découvert qu’il faut beaucoup de calme et la paix de l’âme pour faire un grand vin, l’humilité. C’est le message philosophique que nous a révélé cet amoureux du doux nectar. La dégustation qui a suivi cette conférence était inoubliable et on a pu constater qu’il y autant de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres !