Jung et la synchronicité
En cette soirée automnale, et devant plus de cent soixante personnes, Olivier Larrègle, directeur du centre Anabab à Biarritz nous a conduit aux sources de la pensée jungienne et de la synchronicité. Nous avons pu aller à la découverte de l’inconscient collectif : « C’est l’homme, vieux comme le monde qui, au nom de son expérience éternelle, délègue une image qui fait communier toute situation individuelle » dit .C. G.Jung. Il dira de la notion d’archétypes que ce sont : » les structures vides de l’inconscient collectif qui se remplissent d’images différentes selon les cultures ou les personnalités singulières ». Le conférencier a su présenter avec brio, et clarté la différence entre synchronicité et synchronisme. Ce sont les relations de Jung avec un génie de la mécanique quantique Wolfgang Pauli qui de concert, ont posé les premiers jalons au concept de synchronicité. La synchronicité, qui est tout sauf de la fantaisie, répond à cinq facteurs bien définis : acausal, atemporel, subjectif, archétypal et objectif. Le Colisée, entre rire et pluie, s’est laissé transporter par la magie du sujet, de l’homme et du conférencier qui a su rendre accessible, de façon dynamique et profonde le droit au sacré qu’a cherché à réhabiliter Jung avec comme ambassadrice la synchronicité…