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Le parcours héroïque du Petit Prince

Après la féerie de la Fête des Lumières à Lyon, le centre Nouvelle Acropole à Lyon a organisé une conférence « Le voyage philosophique du Petit Prince », une soirée vue du ciel pour regarder le monde autrement ; un temps suspendu pour se reconnecter à notre étoile.

Le temps d’une conférence menée avec profondeur et humour par le philosophe et écrivain Olivier Larrègle, le public de 55 personnes s’est laissé transporter par la magie du Petit Prince qui nous ouvre les portes du voyage intérieur.

Il est vrai qu’Antoine de Saint-Exupéry n’a rien écrit au hasard. L’architecture de son œuvre répond aux critères des épopées héroïques de toutes les traditions du monde. Nous avons ainsi pu découvrir le parcours héroïque du Petit Prince : sa préparation au voyage, la traversée et le retour. Pour marquer ces trois phases, regardez-bien les aquarelles de l’auteur. Avez-vous remarqué que le Petit Prince change d’habit trois fois ?

A l’issue de l’activité, le conférencier a dédicacé plus d’une quinzaine de son premier ouvrage Le Petit Prince, un voyage philosophique entre Ciel et Terre (Éditions Ancrages, Petites conférences philosophiques, 2019).

La conférence est disponible en podcast en accès libre sur http://nouvelle.acropole.france.buzzsprout.com/293021/2270177-le-parcours-heroique-du-petit-prince-de-st-exupery .

Guérir l’âme du monde, un pas vers l’infini

Après la conférence « Deviens qui tu es » la semaine dernière, l’évènement philosophique a récidivé à l’Espace Mouneyra vendredi 06/10 avec cette fois « Guérir l’âme du monde », sujet encore aussi ambitieux et complémentaire. En effet, si on parvient à trouver l’unité en soi avec le « deviens qui tu es », il y a toutes les chances que nous nous sentions connectés avec le monde entier, l’univers et les autres qui sont un autre soi-même.

Le conférencier a commencé à régler magistralement leur compte à ceux qui pensent que l’âme n’est qu’un corps nébulo-gazeux. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses avec la vue ou qu’on ne peut démontrer leur existence qu’elles n’existent pas. D’ailleurs, de plus en plus d’astrophysiciens bloqués dans leurs complexes équations mathématiques envisagent de former un signe pour l’hypothèse de l’âme comme on a adopté celui du huit renversé pour tenir compte de l’infini.

Et puis qui ne s’est pas senti ému profondément devant un coucher de soleil, un firmament étoilé et s’interroger sur le mystère de cet univers dont le principal est : pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pascal avait bien raison en pariant sur l’existence du divin (ou âme ou intelligence) car c’est meilleur pour la santé de l’âme.

Comment guérir l’âme du monde alors ? En se mettant à son chevet et, par l’attention que nous lui porterons, par l’amour qui nous connecte à l’essentiel, en ne plus le considérant comme un objet à exploiter. Ce faisant, nous récupérerons le sens qui nous fait défaut et nous réconciliera avec cette immensité amie.

Et si ce n’était pas suffisamment prouvé, deux jeunes femmes à la fin, ont connecté leurs voix pour nous offrir en signe de démonstration un magnifique chant de sirène, d’où on se demanderait l’origine de tant de beauté et à quoi elle sert si l’univers est absurde !