Du christianisme oriental au taoïsme, la quête de l’Un
Walter Peretti, fondateur de l’école (laïque) Qi Gong traditionnel Bai Yuan a retracé à Paris 5, dans une conférence La sagesse des pratiques corporelles, le contexte historique et la mentalité des populations grecque, sémite ou chinoise par rapport à la quête de l’unité. L’Homme est en conflit intérieurement par la fragmentation de son existence (tiraillé entre le corps et l’esprit), alors que sa finalité essentielle est de retrouver l’unité. Les chrétiens d’Orient comme les taoïstes se rejoignent dans la démarche d’aller vers la réunification de soi dans le seul lieu possible, le corps, et l’unité avec le cosmos. Le Qi Gong est l’une des méthodes préconisées ici, grâce à laquelle on peut véritablement faire l’expérience de l’âme habitant le corps. De quelle façon ? En focalisant son attention sur sa respiration – ou le souffle (Qi) – avec cette conscience et jusqu’à la contemplation de la nature. Pour les Chinois, il n’y a rien en dehors du Tao.