La médecine égyptienne, une médecine avancée au service de tous 

médecine égyptienne à l'Espace Le Moulin

La médecine égyptienne, pratique courante depuis le XXIIIe siècle avant notre ère, a toujours été très réputée et s’avère avancée et «moderne» sous bien des aspects. C’est ce qu’a montré Fernand Schwarz, anthropologue et passionné d’Égypte ancienne dans sa conférence à Nouvelle Acropole Paris 5. Ihmhotep (3e dynastie), prêtre de Thot et de Rê, est le fondateur de la médecine égyptienne antique. Les médecins-prêtres et les médecins laïques exerçaient soit dans les temples, soit dans chaque village, comme un service public. Le but essentiel de la médecine était de sauvegarder l’être humain dans son intégralité et la santé considérée comme un état de stabilité (figuré par le pilier djed). Au concept naturel de maladie, avec ses remèdes appropriés (issus des minéraux, végétaux, animaux) sont intégrés les rites magiques puisqu’il y toujours un lien entre le visible et l’invisible. Et la conception des métu ou canaux énergétiques, tous issus du cœur, est à mettre en parallèle avec celle des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise.

Du christianisme oriental au taoïsme, la quête de l’Un

conférence Quête de l'Un à Paris 5

Walter Peretti, fondateur de l’école (laïque) Qi Gong traditionnel Bai Yuan a retracé à Paris 5, dans une conférence La sagesse des pratiques corporelles, le contexte historique et la mentalité des populations grecque, sémite ou chinoise par rapport à la quête de l’unité. L’Homme est en conflit intérieurement par la fragmentation de son existence (tiraillé entre le corps et l’esprit), alors que sa finalité essentielle est de retrouver l’unité. Les chrétiens d’Orient comme les taoïstes se rejoignent dans la démarche d’aller vers la réunification de soi dans le seul lieu possible, le corps, et l’unité avec le cosmos. Le Qi Gong est l’une des méthodes préconisées ici, grâce à laquelle on peut véritablement faire l’expérience de l’âme habitant le corps. De quelle façon ? En focalisant son attention sur sa respiration – ou le souffle (Qi) – avec cette conscience et jusqu’à la contemplation de la nature. Pour les Chinois, il n’y a rien en dehors du Tao.

« La religion des pyramides », célébration de l’invisible

Conférence sur la religion des pyramides

Fernand Schwarz, anthropologue et auteur de nombreux ouvrages sur l’Égypte ancienne a donné, dans le cadre du cycle L’art de vivre en Égypte à Nouvelle Acropole Paris 5, une conférence intitulée La religion des pyramides, la transfiguration de l’âme. L’Égypte entière est organisée comme le miroir du Ciel, c’est-à-dire le lieu où se projettent les lois de l’univers, en harmonie. La religion des pyramides est la religion de la lumière invisible, car c’est l’invisible qui crée et nourrit le visible, la pyramide étant la forme idéale représentant la naissance de la vie et du monde et le lien entre le visible (matériel) et l’invisible (pensée). Les textes trouvés à l’intérieur des pyramides (communément appelés les textes des pyramides) expliquent la fonction de la pyramide comme un itinéraire de l’âme – et du pharaon – vers les étoiles…

Qu’est-ce que l’Amour ? La réponse du Banquet de Platon

C’est à cette question qu’a tenté de répondre l’Atelier Théâtre de l’Espace Le Moulin, à Nouvelle Acropole Paris 5, devant un public venu nombreux, par la bouche des protagonistes du Banquet de Platon, dialoguant sur la question, et en dernier lieu Socrate, qu’ils interrogent, mais qui prétend « ne rien savoir de l’amour ». De même qu’il y a deux Aphrodite, la populaire et la céleste, il y a deux Amours : celui qui s’intéresse aux corps (inconstant) et celui qui s’intéresse à l’âme (durable), l’Amour céleste attirant les âmes vers le Beau et le Bon. N’oublions pas qu’un genre de l’espèce humaine primitive était l’androgyne et que Zeus, outré de l’orgueil de cet être double, décida de le diviser en deux. C’est ainsi que chacun ayant la nostalgie de sa partie manquante, a le désir irrépressible, insufflé par Eros, de la retrouver par l’union.

Le dialogue, une voie de connaissance de soi

Dialogue socratique à Antony

Dans le cadre de l’Odyssée de la dialectique de Platon, Françoise Béchet, directrice Nouvelle Acropole Rouen est venue à Antony pour démontrer, par la pratique, comment le dialogue socratique pouvait permettre de mieux se connaître. Mis en situation de nous questionner les uns les autres à partir d’une opinion et ayant travaillé nos idées en les argumentant le plus précisément possible nous avons découvert comment nos opinions pouvaient s’enrichir, s’éclaircir ou au contraire perdre de leur vigueur. Faire l’effort de comprendre pourquoi nous pensons ce que nous pensons… est moins simple qu’il n’y paraît mais tout à fait enrichissant.

Luc Bigé à Rouen : Les Travaux d’Hercule pour devenir un héros

Luc Bigé à Rouen. La voie du héros et les douze travaux d'Hercule

Nouvelle Acropole a invité Luc Bigé, biochimiste et philosophe, pour une conférence et un séminaire sur un thème sur lequel il a écrit et il est largement reconnu : La voie du héros. Le conférencier a emmené le nombreux public rouennais présent, dans un voyage au cœur du sens, pour «faire le lien» entre le monde spirituel, le monde des Idées et le monde physique. Au cours du séminaire, Luc Bigé a revisité le mythe d’Héraklès et ses Douze Travaux, pour inviter les participants à un parcours intérieur de connaissance de soi et de réflexion. Étant donné l’ampleur de la tâche, lors de ce premier week-end, cinq travaux ont été parcourus… à la rencontre de ce qui en soi relève des peurs, des passions, d’une part, et de l’authentique, de l’idéal qui inspire, d’autre part. Une pratique tout à fait concrète de la richesse infinie que recèlent les mythes, à renouveler lors du prochain séminaire à venir en 2013, pour avancer sur les sept derniers Travaux : avis aux héros en puissance !

Journée mondiale de la philo : les outils de transmission et Rousseau

Journée mondiale de la Philo. Conférence à Lyon

Lors de la Journée mondiale de la philosophie, soutenue par l’Unesco, le centre de Nouvelle Acropole à Lyon a ouvert ses portes à un public venu nombreux pour assister à deux conférences complémentaires : la parole et la plume, quel outil pour transmettre ? et Rousseau, dans l’ombre des lumières… Ces deux thématiques ont permis de découvrir la transmission comme une progression, permettant à l’homme de mémoriser la connaissance par l’écriture et l’oral. La transmission est le moyen privilégié de dialogue entre un maître et son disciple et réservé à un groupe choisi ; l’école est un lieu de pratique de l’enseignement. Rousseau ne s’était pas trompé ; dans la défense de la liberté et de l’égalité entre les hommes, il propose un ordre naturel qui concilie la liberté individuelle et les exigences de la vie en société. Le Contrat social a inspiré la Déclaration des Droits de l’Homme et toute la philosophie de la Révolution. C’est donc, en devenant un individu éduqué que l’homme peut choisir de vivre ce qu’il comprend, à la lumière des philosophies, pour mieux agir dans le monde.

Journée mondiale de la philosophie : Nombres et art sacré

conférence à Strasbourg : nombres et art sacré. journée mondiale de la philosophie

Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Philosophie promue par l’Unesco, le centre de Nouvelle Acropole Strasbourg a choisi d’honorer l’Art comme vecteur universel d’expression du meilleur de l’Homme. Cette conférence, animée par Frédéric Blanchard et appuyée par un diaporama musical a invité le public à découvrir comment la symbolique des nombres se révèle dans la Nature et comment elle a pu ainsi inspirer les conceptions métaphysiques ou religieuses de toutes les Traditions à travers l’Art Sacré, qu’il soit architectural, pictural ou musical.

L’archétype de l’Homme universel selon C. G. Jung

Conférence de L'homme Universel selon C G Jung à Lyon

À Lyon, Nouvelle Acropole a accueilli Laura Winckler, philosophe et écrivain, pour un formidable cycle sur C.G. Jung avec une conférence sur l’archétype de l’Homme universel suivi d’un atelier passionnant sur la symbolique des mandalas. À la lumière du célèbre psychanalyste et philosophe, et de la philosophie atemporelle, le  public venu nombreux a pu concilier psychologie, imaginaire et pratique symbolique autour d’un idéal de vie en mouvement ! Quoi de plus beau que d’éveiller à travers une quête intérieure, cette dimension universelle de l’homme ?

 

Platon, philosophe classique, toujours d’actualité

La société en crise. La réponse de Platon

En quoi la réflexion d’un philosophe comme Platon – dont nous fêterons en 2013  le 2400ème anniversaire de la fondation de l’Académie – est-elle pertinente  pour notre société en crise ? C’est la question à laquelle Françoise Bechet, Directrice de Nouvelle Acropole Rouen, est venue débattre à l’Espace Les Antonins, d’Antony. Notre société contemporaine, comme à l’époque de Platon, vit douloureusement la rupture de ses modèles, environnemental, économique, social et moral. Pour y remédier, Platon conseille de relier les finalités aux vertus du Bien, du Bon et du Juste, et ceci pour le bien de tous, et alors il est possible d’affronter les difficultés. Or, les valeurs de la société actuelle sont principalement d’ordre matériel, les idéaux sont absents, les hommes ne sont plus reliés les uns aux autres, l’individualisme prime. En pratiquant la Justice et l’Éducation, il faut réapprendre la sobriété, la justesse, le goût des nourritures autres que matérielles, pratiquer le dialogue et appliquer une vie morale, lutter contre les égoïsmes et les intérêts personnels qui mènent à la corruption et à la séparativité. Des solutions pour sortir de la crise !