Philosopher pour survivre : Permettre l’avenir

Dans un monde où tout s’accélère, où l’incertitude s’installe et où le temps semble nous échapper, comment trouver un ancrage ? Comment donner du sens à nos choix et à nos engagements ? C’est à ces questions que nous avons tenté de répondre lors de la conférence Philosopher pour survivre : Permettre l’avenir, qui a réuni 30 participants dans un moment de réflexion et de partage profond.

Penser le temps, habiter le présent

Nous avons exploré notre rapport au temps : Pourquoi avons-nous le sentiment qu’il glisse entre nos doigts ? Peut-on l’arrêter ? Plutôt que de le subir, la philosophie nous invite à le comprendre, à l’apprivoiser. Elle nous enseigne que le passé est une mémoire vivante, le présent un espace d’action, et le futur une promesse à bâtir.

Dans un échange vibrant et sincère, chacun a pu exprimer ses doutes, ses intuitions, ses prises de conscience. Les regards se sont croisés, les idées ont fusé, les sourires ont accompagné chaque réflexion. La philosophie, loin d’être une discipline figée, s’est révélée comme un véritable art de vivre, une boussole pour mieux avancer ensemble.

La joie de la rencontre, le pouvoir du dialogue

Au-delà des concepts, ce qui a marqué cette conférence, c’est l’intensité de la rencontre. Se retrouver pour penser ensemble, pour écouter et être écouté, c’est déjà un acte de résistance face à la fragmentation du monde. Dans un espace de dialogue sincère, nous avons éprouvé la puissance des idées et la beauté du partage.

Car philosopher, ce n’est pas seulement réfléchir en solitaire : c’est s’ouvrir à l’autre, nourrir une pensée collective, et tracer ensemble des chemins vers l’avenir. Et si c’était là, justement, l’un des secrets pour survivre ?

🌿 Et vous, quel est votre rapport au temps ?

Par Cathy Peythieu, philosophe et formatrice à Nouvelle Acropole

[conférence] Rester fidèle à soi-même ou se perdre : le philosophe face à l’inconnu

Par Thierry Adda, philosophe et président de Nouvelle Acropole France

FranceRester fidèle à soi-même ou se perdre : le philosophe face à l’inconnu

Dans un monde où l’incertitude grandit et où les repères vacillent, la philosophie redevient une nécessité. La complexité de l’actualité politique, entre crises démocratiques, tensions internationales et bouleversements sociaux, nous met face à un choix fondamental : devons-nous nous adapter à tout prix, quitte à nous perdre, ou rester fidèles à nos valeurs profondes ?

C’est à cette question que Thierry Adda, philosophe et président de Nouvelle Acropole France, a consacré sa conférence devant 35 participants. Un moment d’échange et de réflexion qui a permis d’interroger notre capacité à naviguer dans un monde en mutation sans renier ce qui fait notre essence.

Philosopher dans l’urgence du présent

Aujourd’hui, les débats politiques se radicalisent, la défiance envers les institutions s’accroît, et chacun cherche un sens à ses engagements. Face à cela, la philosophie n’est pas un luxe intellectuel, mais un véritable outil de résistance et d’action. Elle nous permet de prendre du recul, d’éclairer nos choix et de ne pas céder à la facilité du renoncement ou de la colère.

Dans cette conférence, une idée forte a émergé : penser, c’est déjà agir. Nous ne pouvons pas attendre que l’avenir se dessine sans nous. Nous devons ouvrir de nouvelles perspectives, imaginer un monde où la pensée est indissociable de l’engagement et où la fraternité devient un pilier de la reconstruction sociale.

Un appel à la responsabilité et à l’unité

Cette conférence a été une invitation à ne pas subir l’époque, mais à la traverser avec lucidité et courage. Car si la situation actuelle peut sembler chaotique, elle est aussi un appel à repenser nos priorités et à œuvrer ensemble pour un futur plus juste et plus humain.

Que la vision du chaos ne nous enferme pas dans le désespoir, mais nous pousse à une responsabilité partagée : celle de faire de la philosophie un levier de transformation et une boussole pour l’avenir.

Et vous, quelle est votre boussole dans ce monde en mouvement ?

Par Thierry Adda, philosophe et président de Nouvelle Acropole France