Maraude du 16 mars 2024

Nous étions 6 maraudeurs dont Alex, lui aussi sans-abris. Il a voulu à son tour donner de son temps pour offrir, comme il dit, « une bouffée d’oxygène » à ses compagnons de la rue.

C’était la première maraude d’Amélie : quelle angoisse de ne pas pouvoir sauver les personnes de leurs conditions.

Alex les connaissant, savait ce dont elles avaient besoin : ÉCHANGER. C’est ce qu’il appelle sa « bouffée d’oxygène » dans un monde ou l’ignorance règne. Voir des maraudeurs, c’est enfin pouvoir partager avec des personnes qui vont le considérer d’égal à égal. Il n’y a pas plus d’attente que celle-ci.

Pauline avait une appréhension quant à parler aux personnes de la rue, une peur de ne pas savoir quoi leur dire. En participant à cette maraude, elle a pris conscience de la richesse de rencontrer l’autre, celui qui est vraiment différent de soi mais à la fois semblable : un ancien militaire, un marcheur aguerri du chemin de saint Jacques de Compostelle … Vies qui diffèrent mais une même volonté d’avancer.

Merci à Alex pour cette belle leçon d’humilité qui nous montre que nous avons seulement besoin de nous-même et pas forcément du porte-monnaies pour apporter de la joie.

#nouvelleacropolemontpellier #maraude #montpellier #échange #partage #dondesoi

[JEUDI PHILO] Parménide d’Elée et le chemin de l’Être

Une fois par mois, Nouvelle Acropole organise des conférences pour entrer en relation avec un philosophe de l’Antiquité.

Ce mois ci c’est Parménide que l’on a étudié, il naquit dans la ville d’Elée, peu après sa fondation, au sein d’une famille noble. Il semble avoir été prêtre d’Apollon guérisseur, proche des pythagoriciens et s’intéresser à l’origine des choses, la phusis dans le sens archaïque.

Son poème avertit du danger de s’écarter du chemin qui conduit à la véroté et de se laisser piéger par l’apparence, car on parcourt un chemin équivoque. Il faut apprendre à discerner entre le cœur de la vérité (Aletheia), qui est une et les opinions des mortels qui sont multiples.

La conférence a été réalisée par Isabelle Ohmann, philosophe et essayiste.

Il s’agissait de la dernière partie d’un cycle de 8 ateliers!

Un très beau moment!