Gandhi, être un guerrier de la paix aujourd’hui, dans le pays basque, et partout dans le monde !


Le vendredi 8 Février 2019, l’association ANABAB inaugurait la nouvelle salle de conférence de l’Espace Lehena. On y découvrit, non sans émotion, la petite plaque sur laquelle est inscrite le nom de cette salle, Cyrano, en mémoire du poète qui trouvait son inspiration dans sa villa Arnaga à Combo-les-bains dans le pays basque ! Et pour cette occasion très spéciale, c’est Fernand Schwarz, le fondateur de Nouvelle Acropole en France, qui est venu animer une conférence sur Gandhi, guerrier de la paix, dont nous célébrons le 150ème anniversaire.
Imaginez-vous la salle comble, avec 115 personnes présentes, dont une vingtaine de guerriers déterminés debout, tandis que 5 jeunes déclamaient les paroles que Gandhi avait prononcées lors de son jugement le 23 mars 1922. Ces mots nous rappellent son combat. Après avoir cru en l’Angleterre, Gandhi, prend conscience de l’intention réelle du gouvernement, et fait le choix de combattre l’injustice… de manière non violente !
La non-violence est le reflet de sa philosophie qui trouve sa source dans un combat plus fondamental encore, celui de la maitrise de soi ou SWARAJ (« swa » signifiant « soi » et « raj » gouverner). Cette maitrise de nos émotions, de nos pulsions et de notre fatigue, qu’elle soit physique ou morale, nous rend responsable de nos actes. Mais dans quel but souhaitons-nous agir ? Le guerrier de la paix est celui qui choisit de se mettre au service d’une cause juste, qui dépasse les préoccupations égocentrées, et que Gandhi nomme SATYAGRAHA (« satya » signifiant vérité et « graha » accrocher). Cette action doit être sans nuisance ou AHIMSA, car une cause juste, en accord avec les lois de l’univers, le DHARMA, ne peut engendrer de méfaits pour personne. Gandhi nous invite ainsi à agir avec sobriété ou SWADESHI.
Pour se rappeler à ses principes, Gandhi terminait ses journées en récitant une prière, et c’est sur ses mots qu’a été clôturée la conférence : « Rappelle-moi, Seigneur, que l’échec est l’expérience qui précède au triomphe ! »