2012, la fin du Monde ou la fin d’un monde ?
2012 est un thème d’actualité, dans cette période de crise où les scénarios les plus sombres de catastrophes, qu’ils soient scientifiques, de fiction, fondés sur des prophéties ou des interprétations très subjectives, se bousculent, réveillant les peurs ancestrales de fin du monde. Lors d’une conférence organisée par le centre Nouvelle Acropole de Paris 15, Laura Winckler, philosophe, astrologue et écrivain s’est efforcée de faire la lumière sur toutes ces théories plus ou moins fantaisistes en tentant d’expliquer l’origine de la prophétie maya qui, comme d’autres prophéties n’annonce pas la fin du Monde mais la fin d’un monde. Le plus grand danger n’est-il pas dans l’homme lui-même qui dans cette course effréné du progrès précipite la fin des choses ? L’Histoire vit des cycles de mort et de renaissance et l’homme doit accepter également de mourir et de renaître à de nouvelles idées plus humanistes dans lesquelles le sentiment d’appartenance et de reliance, l’unité de destin, la fraternité, la liberté, la responsabilité et l’engagement sont à retrouver. 2012 un défi ?