Einstein, une philosophie du Cosmos

Nouvelle Acropole Paris 5 a eu le plaisir d’accueillir Fabien Amouroux, ingénieur en aéronautique pour une conférence intitulée « Einstein, une philosophie du cosmos » qui a rassemblé plus de 70 personnes dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale. Formateur en philosophie à l’école de Nouvelle Acropole Bordeaux, Fabien Amouroux est l’auteur de Nietzsche, la quête d’éternité. Il prépare la sortie d’un nouvel opus en mars qui sera consacré à « un autre érudit allemand à moustache » : Albert Einstein.

Le célèbre physicien allemand du XXe siècle, auteur de la théorie de la relativité (restreinte puis générale) et prix Nobel de physique pour ses travaux sur l’effet photoélectrique, a contribué au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands scientifiques de l’Histoire.

Le conférencier a commencé par nous présenter ce personnage aux multiples facettes, afin de revenir sur ses différentes découvertes et sur les étapes qui ont marqué sa vie. En effet, Albert Einstein (1879-1955), dont la vie privée a fait polémique, s’est intéressé non seulement à la science mais également à la religion, à l’art et à la politique. Einstein rejetait la notion de dieu unique, ainsi que les institutions religieuses. Il se définissait pour tant comme « croyant » dans le sens développé par le philosophe Spinoza : « Je crois au dieu de Spinoza, qui se révèle dans l’ordre harmonique des choses». Il se sentait profondément religieux mais dans le sens d’une religion cosmique,
« Savoir que ce qui nous est impénétrable existe réellement, et se manifeste à travers la plus haute rationalité et la plus rayonnante beauté — Raison et beauté qui ne sont accessibles à notre entendement que dans leurs formes les plus primitives. Ce savoir et cette intuition constituent la vraie religiosité »
Tout en étant un physicien rigoureux et excentrique, Albert Einstein était conscient des limites des connaissances humaines. Il était en quête d’un absolu qui permettrait aux hommes de sortir de leur individualisme. Il était tenté par l’universel et attribuait à la religion le rôle indispensable de relier les hommes les uns aux autres tout en se prenant conscience des mystères de la vie

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