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Elisabeth Kübler Ross- Un autre regard sur la mort

Le 25 avril dernier, nous étions une cinquantaine de personnes à l’Athénée municipale de Bordeaux venues à la rencontre de la pensée d’Elisabeth Kübler Ross pour partager le regard qu’elle a porté sur la mort.

De sa naissance prématurée en tant que triplet elle retient que l’amour d’une mère ou d’un être cher peut faire la différence entre la vie et la mort.

Puis, mise en isolement pour une maladie infectieuse, elle comprend la nécessité de développer une vie intérieure pour supporter les épreuves. Elle se souvient, avec la mort de plusieurs personnes de son village, du rôle central de la communauté pour accompagner les malades et leur famille.

Enfin, pendant la seconde guerre mondiale, elle prend conscience de sa mission d’accompagner l’humanité et établit en Pologne un centre de soin où elle travaille comme « dame-docteur » sans avoir aucun diplôme mais avec une profonde volonté de soigner.

Par sa croissance, au sens où elle devient pleinement elle-même et pleinement humaine, elle nous montre comment la vie nous amène des épreuves qui nous permettent de grandir. Et la mort est la dernière et la plus grande épreuve. La mort nous fait prendre conscience de notre finitude et nous lance un sérieux défi : mener une vie signifiante et pleine d’amour.

La médecine égyptienne, une médecine avancée au service de tous 

médecine égyptienne à l'Espace Le Moulin

La médecine égyptienne, pratique courante depuis le XXIIIe siècle avant notre ère, a toujours été très réputée et s’avère avancée et «moderne» sous bien des aspects. C’est ce qu’a montré Fernand Schwarz, anthropologue et passionné d’Égypte ancienne dans sa conférence à Nouvelle Acropole Paris 5. Ihmhotep (3e dynastie), prêtre de Thot et de Rê, est le fondateur de la médecine égyptienne antique. Les médecins-prêtres et les médecins laïques exerçaient soit dans les temples, soit dans chaque village, comme un service public. Le but essentiel de la médecine était de sauvegarder l’être humain dans son intégralité et la santé considérée comme un état de stabilité (figuré par le pilier djed). Au concept naturel de maladie, avec ses remèdes appropriés (issus des minéraux, végétaux, animaux) sont intégrés les rites magiques puisqu’il y toujours un lien entre le visible et l’invisible. Et la conception des métu ou canaux énergétiques, tous issus du cœur, est à mettre en parallèle avec celle des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise.