Archive d’étiquettes pour : dignité

Journée Mondiale de la Philosophie – A l’Ecole de la Dignité

Nouvelle Acropole Lyon – Journée Mondiale de la Philosophie – Conférence « Réconcilier les générations dans la dignité » de Laura Winckler

Nouvelle Acropole Lyon – Journée Mondiale de la Philosophie – Atelier « La dignité dans le couple, une alchmiie du quotidien ? » de Laura Winckler

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Philosophie promue par l’UNESCO, l’Ecole de philosophie pratique Nouvelle Acropole Lyon a organisé 3 activités autour du thème retenu pour cette année 2018 : « A l’école de la dignité ».

Laura Winckler, philosophe, cofondatrice de Nouvelle Acropole en France et écrivain, a animé 2 activités publiques, avec également des séances de dédicaces de ses ouvrages :

– Conférence : Réconcilier les générations dans la dignité,
pour comprendre les caractéristiques des 5 générations qui cohabitent aujourd’hui, ainsi que le maillage avec l’évolution des mentalités moderne, post-moderne et transmoderne. Si on sait intégrer la valeur de ce qu’apporte d’original chaque génération, on pourra s’enrichir et vivre cette transition dans la dignité et la créativité en associant l’innovation du futur et les valeurs sûres de tous les temps.

– Atelier-conférence : La dignité dans le couple, une alchimie du quotidien ?
Laura Winckler a présenté son dernier ouvrage « L’Alchimie du couple », paru aux éditions Cabédita (2017). Apprendre à réussir son couple va au-delà du confort d’une relation bien huilée, car le couple est cet « autre » dont on se sentira le plus proche, en partageant notre intimité et en dévoilant notre vulnérabilité.

Les étudiants en 1er cycle de formation en philosophie pratique ont réalisé une exposition sur des personnages de l’histoire qui inspirent la dignité : Nelson Mandela, Martin Luther King, Sœur Emmanuelle, Mère Teresa, Gandhi, Platon, Bouddha.

Ces trois activités ont honoré la Journée Mondiale de la Philosophie, pour faire de la philosophie un moyen concret de mieux vivre ensemble.

MONTAIGNE ET L’AMITIÉ PHILOSOPHIQUE

C’est à l’athénée Municipale de Bordeaux que Montaigne nous invite a échanger en toute amitié:

Montaigne, véritable philosophe ou simple littérateur ? Grand sage ou moraliste futile ? Conciliateur généreux dans les guerres de religion ou pauvre égoïste retranché dans sa tour d’ivoire ? Stoïcien en quête de maîtrise de soi ou épicurien tourné vers le plaisir ? Chrétien sincère ou libre-penseur désinvolte ?…
Montaigne est un inclassable qui nous emmène la frontière de deux mondes : celui de la vertu, des hautes valeurs morales qui règlent l’humanité depuis la plus haute antiquité, et celui des petits plaisirs de la vie, de la subjectivité et du ressenti personnel comme point de départ pour cheminer dans le monde. Sa rencontre avec La Boétie et les quelques années qu’il a partagées avec lui (seulement 5 ans avant la mort de ce dernier) ont marqué au fer rouge son existence. Montaigne a écrit ses Essais pour poursuivre le dialogue qu’il ne pouvait plus avoir avec son ami. La Boétie et Montaigne ont connu une amitié comme il n’en existe que tous les trois siècles : elle n’est pas de ces amitiés fades, de ces « accointances » qui entretiennent un homme dans sa petitesse. La Boétie était bien plus qu’un « pote », c’était un modèle – un magistrat qui assumait toutes ses responsabilités, un écrivain qui n’avait pas peur de dénoncer les abus du pouvoir, un stoïcien qui a succombé à la maladie sans pousser un gémissement. A sa manière, Montaigne a combattu le dogmatisme de son temps en suivant l’exemple de son ami hors du commun. Lorsqu’un copain nous distrait, un ami nous enseigne. Lorsqu’un complice nous corrompt, un ami nous corrige. A la fois maître et compagnon d’aventure, le véritable ami est celui qui s’encorde avec nous pour atteindre les plus hauts sommets. Si nos démocraties modernes souffrent de quelque-chose, ce n’est  certes pas de la crise économique, qui est secondaire, mais d’une crise plus profonde – celle de la fraternité, c’est-à-dire de l’amitié entre citoyens qui seule peut garantir la confiance mutuelle sur laquelle repose le respect des lois et la détermination collective de se projeter dans l’avenir.

Maraude à Paris 11, à la rencontre des sans-abris

L’association Nouvelle Acropole du 11e arrondissement de Paris organise régulièrement des maraudes dans le quartier. Des volontaires visitent des sans-abris.
Marauder c’est aller à la rencontre de l’autre, qui est dans la rue, et lui exprimer fraternité et solidarité.

Hier soir nous avons retrouvé Piotr en meilleur santé et heureux de nous revoir. C’est cela nos rencontres : des moments riches profonds, qui nous relient !
Témoignage de Tara : « La maraude est un laboratoire ou je vis la relation à l’autre et par ce fait ma relation avec moi-même. C’est donc aussi un terrain d’apprentissage sur moi-même. »

Venez nous rejoindre !
Contact : Dominique au 06-43-25-49-34

Sortir de l’esseulement : les « bons moments »

Nouvelle Acropole, Volontariat "les bons moments" par le centre de Paris 11

Nouvelle Acropole, Volontariat « les bons moments » par le centre de Paris 11

« De nombreuses personnes ont besoin de se retrouver pour parler, échanger, sortir de l’isolement, ou ne pas y tomber » a constaté une ancienne commerçante du 11e arrondissement. Sous son impulsion, l’école de philosophie pratique Nouvelle Acropole Paris 11 a pris l’initiative des      « bons moments ». Depuis le mois de janvier les rendez-vous des « bons moments » sont devenus l’occasion de se réunir autour d’activités d’entraide.

Écharpes au tricot et soupes de légumes pour les sans domicile fixes, qui seront distribués par l’intermédiaire des équipes de volontariat-maraude de Nouvelle Acropole, réunissent les cœurs et les mains. Les liens se tissent, « se tricotent », petit à petit, et donnent à chacun un sentiment d’appartenance, de respect et de dignité, et l’occasion de vivre un « bon moment ».

Comment rester digne face à l’indignité ?

Nouvelle Acropole, Dialogue Socratique sur la dignité, Novembre 2015 à Strasbourg

Nouvelle Acropole, Dialogue socratique sur la dignité, Novembre 2015 à Strasbourg

Comme rester digne face à l’indignité ? Question essentielle que se sont posés la vingtaine de participants du dialogue socratique organisé par Nouvelle Acropole. Le débat fut très animé pour trouver des réponses philosophiques sur comment réagir et se conduire face à l’insoutenable horreur, quand notre instinct primaire répond par la loi du talion…

Être digne, c’est être profondément Humain. La dignité apparaît donc comme une composante de la condition humaine, un droit naturel, une valeur universelle absolue et intangible. Elle figure à ce titre en préambule à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Mais la dignité n’est pas pour autant un acquis. Elle nécessite un effort et un courage permanent, un travail sur soi. Tout homme est digne par essence mais peut se rendre indigne par ses comportements. Réagir face à l’indignité consiste à ne pas se réduire à l’ indignité de l’autre, en agissant comme lui. Bien au contraire, il s’agit  de se hisser à la hauteur de la dignité dont nous sommes porteurs, montrant par notre exemple et nos comportements ce que l’homme est lorsqu’il exprime sa véritable nature : fraternel, responsable et solidaire.

Sortons de l’ignorance et cultivons la sagesse : devenons tous philosophes !

Nouvelle Acropole, Conference de Fernand Schwarz a Strasbourg, Le pouvoir des symboles

Nouvelle Acropole, Conference de Fernand Schwarz a Strasbourg, Le pouvoir des symboles

Fernand Schwarz, philosophe et anthropologue, est venu présenter sa conférence sur « Le pouvoir des symboles » à Nouvelle Acropole Strasbourg, lors d’une soirée qui a fait salle comble.

« Toute crise est une opportunité » et en comprenant mieux, en conscience, quelle place accorder aux symboles, dimension inhérente à la conscience humaine, chacun d’entre nous pourra « agir, là où il est bon d’agir ». Les notions de pensée symbolique, de spiritualité, de sacré, ont été redéfinies, toujours en gardant à l’idée la manière dont elles s’intègrent dans notre société et dans l’inconscient collectif.

Soirée riche en discussions lorsque le débat fut ouvert, la pensée de Fernand Schwarz a continué de flotter dans l’air encore quelques heures : « Après le temps cathartique de la crise, il faut aller au-delà, avec du courage, de la pensées, et des actions ».

Qu’est-ce qui nous fait Homme ?

Rencontre philosophique à Strasbourg

Thème d’une rencontre philosophique à Nouvelle Acropole de Strasbourg, ce sujet a permis d’aborder l’Homme sous différents angles. Kant, dans les fondements de la métaphysique des moeurs, nous invite « Fais toi meilleur que la Nature ne t’a fait ». Cela sous-entendrait-il qu’il serait possible de sortir de notre programme instinctif pour ne pas tomber dans la violence et la barbarie, de développer des aptitudes spécifiquement humaines comme le choix de croître intérieurement, d’agir avec dignité et courtoisie, de nous projeter vers l’avenir et d’avoir le courage d’accepter de perdre pour gagner (peut être …) sur un autre plan ? Certainement, nous avons cette liberté de décider qui nous voulons être !

Philosophie et Volontariat : la liberté en action

Lien entre Philosophie et Volontariat

A l’occasion de La journée mondiale de la philosophie et de L’année européenne du volontariat, Nouvelle Acropole Paris 11 a donné une conférence pour comprendre les liens qu’il existe entre Philosophie et Volontariat. Lionel Desjon, responsable du département volontariat de Nouvelle Acropole en France, a rappelé que le volontariat était d’abord une attitude,  un des fondements dans la définition de l’humain, dans sa capacité d’exprimer sa dignité, sa solidarité et sa liberté. Qu’il soit engagement vis-à-vis de soi-même, de l’autre ou de la nature, le volontariat participe de l’expression de notre identité profonde, et constitue dans ce cadre une condition indispensable au « mieux vivre ensemble ».