C. G. Jung et les dieux intérieurs

Nouvelle Acropole activité

Nouvelle Acropole, conférence « C. G. Jung et les dieux intérieurs », à Lyon

C’est devant un public nombreux et captivé que Laura Winckler, philosophe, spécialiste de la psychologie jungienne, a donné  une conférence dans les locaux de L’association lyonnaise Nouvelle Acropole.

Carl Gustav Jung (1875-1961), médecin psychiatre suisse, a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines comme la mythologie. On lui doit également le concept d’individuation. Pour nous construire, nous comprendre et retrouver notre être fondamental, nous avons besoin de modèles, car l’âme se nourrit de ces modèles pour la réflexion. Nos qualités et nos défauts sont au départ ceux des dieux et déesses de la mythologie, et donnent du sens à nos évènements de vie. Les qualités des archétypes constituent des atouts à valoriser et leurs défauts constituent autant de défis à relever en les corrigeant. Il est aussi possible de développer des archétypes complémentaires pour mieux développer notre personnalité.

Laura WINCKLER propose à chaque homme d’identifier ses dieux de référence, et à chaque femme d’identifier ses déesses de référence par un test qui figure dans son dernier livre intitulé « Dieux intérieurs – comment identifier votre archétype personnel », publié par Nouvelle Acropole et disponible à l’Espace Vollon.

Guérir l’âme du monde, un pas vers l’infini

Après la conférence « Deviens qui tu es » la semaine dernière, l’évènement philosophique a récidivé à l’Espace Mouneyra vendredi 06/10 avec cette fois « Guérir l’âme du monde », sujet encore aussi ambitieux et complémentaire. En effet, si on parvient à trouver l’unité en soi avec le « deviens qui tu es », il y a toutes les chances que nous nous sentions connectés avec le monde entier, l’univers et les autres qui sont un autre soi-même.

Le conférencier a commencé à régler magistralement leur compte à ceux qui pensent que l’âme n’est qu’un corps nébulo-gazeux. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses avec la vue ou qu’on ne peut démontrer leur existence qu’elles n’existent pas. D’ailleurs, de plus en plus d’astrophysiciens bloqués dans leurs complexes équations mathématiques envisagent de former un signe pour l’hypothèse de l’âme comme on a adopté celui du huit renversé pour tenir compte de l’infini.

Et puis qui ne s’est pas senti ému profondément devant un coucher de soleil, un firmament étoilé et s’interroger sur le mystère de cet univers dont le principal est : pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pascal avait bien raison en pariant sur l’existence du divin (ou âme ou intelligence) car c’est meilleur pour la santé de l’âme.

Comment guérir l’âme du monde alors ? En se mettant à son chevet et, par l’attention que nous lui porterons, par l’amour qui nous connecte à l’essentiel, en ne plus le considérant comme un objet à exploiter. Ce faisant, nous récupérerons le sens qui nous fait défaut et nous réconciliera avec cette immensité amie.

Et si ce n’était pas suffisamment prouvé, deux jeunes femmes à la fin, ont connecté leurs voix pour nous offrir en signe de démonstration un magnifique chant de sirène, d’où on se demanderait l’origine de tant de beauté et à quoi elle sert si l’univers est absurde !

Deviens qui tu es, une invitation de soi à soi

Conférence à Bordeaux par Pierre POULAIN

Deviens qui tu es !? C’est pour en savoir plus sur cette proposition, voire cette injonction, que de nombreuses personnes ont investi l’Espace Mouneyra mercredi 27/09.

Déjà pour venir, il fallait avoir compris à peu près de quoi retourne le sujet. Dans un deuxième temps, on se demandait bien comment le conférencier allait s’en dépatouiller et s’il ne botterait pas en touche comme c’est souvent le cas avec les questions de philosophie où on repart avec plus de questions que de réponses. Et bien ce n’était pas le cas et c’est avec une grande maestria que la solution de ce qui semblait être une équation du 3ème degré a été démontrée.

Postulat de départ : nous ne sommes pas qui nous sommes.

Ce qui induit : si je ne suis pas qui je suis, qui suis-je ? Et pourquoi ai-je souvent cette impression que je ne suis pas comme je devrais être ? Pourquoi je possède tant de masques sociaux alors que j’aspire à une cohésion de mon être ?

Oui mais, comment le trouver ce fameux être dont on parle tant et qu’on ne voit pas telle la fameuse Arlésienne ?

PAR LA VOIE DU SILENCE. C’est-à-dire que malgré tout le bruit que font les masques du monde, il y a un silence, un ilot inatteignable par les tempêtes. Et dans ce silence je deviens moi. Pas à l’écart du monde ce qui serait une fuite mais au centre de mon être qui me permet d’enlever les masques pour gérer ma vie au naturel et avec plus de sérénité.

Mais cela n’est possible que si j’éprouve une nécessité vitale de l’atteindre pour débuter la quête ! C’est alors que démarre la véritable magie et le ré -enchantement…Bon sang mais c’est bien sûr !

Un poème de Traoré sur fond de musique d’une harpe persane en direct avait entamé la soirée. Un repas aux saveurs goûteuses a été apprécié par les nombreuses personnes qui voulaient encore en découdre sur la question.