Atelier Nietzsche et la mort de Dieu

Samedi matin 21 octobre nous retrouvons FABIEN AMOUROUX et NIETZSCHE pour un atelier de 3 heures. Puisque Dieu est mort ! Il faut partir à la recherche du coupable ….  J’espère que vous suivez….
Une enquête est ouverte et d’éventuels suspects (Socrate, Saint-Paul, Kant, Nietzsche lui-même, le Dernier Homme, et un étrange Colonel Moutarde) prônent déjà au tableau. Des armes sont proposées et des lieux sont désignés. Des textes nous sont distribués pour nous aider. Fabien nous régale d’un choix de fragments d’ouvrages de l’auteur que nous n’aurions peut-être jamais lus.

Nous avons travaillé en groupe. Nous nous sommes bien amusés… et instruits pour résoudre l’énigme qui a tué Dieu.

Encore merci FABIEN et à très vite de nouveau à BIARRITZ.

Conférence Nietzsche et la quête d’éternité

Une salle bien remplie et intergénérationnelle attendait ce vendredi 20 octobre 2017

Fabien AMOUROUX, Ingénieur de l’école Centrale, philosophe et écrivain pour une conférence sur Nietzsche dans les locaux d’ANABAB
NIETZSCHE est un philosophe à part. Il ne ressemble à aucun autres. Incroyablement vivant sa prose est magnifique, violente et diverse à l’instar de la vie.
Grand adepte du marteau plutôt que du stylo, il « fait péter les idées » pour les soumettre, toutes, à l’épreuve de la vérité. Si les fragrances sont désagréables c’est qu’elles sont décadentes on jette. Si le parfum est plaisant ce sont de belles idées propices à faire grandir et nourrir la vie.

MAIS ATTENTION DANGER ! NIETZSCHE est un génie de la pensée mais ce n’est pas un SAGE.
Le conférencier s’adresse plus particulièrement au jeune auditoire de la salle. Il met en garde contre ce qui pourrait être une appropriation hâtive de ses écrits. Il faut explorer lentement et avec analyse les fulgurances de l’auteur. L’ensemble de son œuvre est d’une grande cohérence et élargie la conscience si on sait bien suivre les recommandations.

Merci, Fabien Amouroux de nous avoir fait partager le coup de cœur de vos 17 ans. On comprend que NIETZSCHE séduise la jeunesse. Il en avait l’audace, la fougue l’intelligence et la soif d’éternité.

C. G. Jung et les dieux intérieurs

Nouvelle Acropole activité

Nouvelle Acropole, conférence « C. G. Jung et les dieux intérieurs », à Lyon

C’est devant un public nombreux et captivé que Laura Winckler, philosophe, spécialiste de la psychologie jungienne, a donné  une conférence dans les locaux de L’association lyonnaise Nouvelle Acropole.

Carl Gustav Jung (1875-1961), médecin psychiatre suisse, a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines comme la mythologie. On lui doit également le concept d’individuation. Pour nous construire, nous comprendre et retrouver notre être fondamental, nous avons besoin de modèles, car l’âme se nourrit de ces modèles pour la réflexion. Nos qualités et nos défauts sont au départ ceux des dieux et déesses de la mythologie, et donnent du sens à nos évènements de vie. Les qualités des archétypes constituent des atouts à valoriser et leurs défauts constituent autant de défis à relever en les corrigeant. Il est aussi possible de développer des archétypes complémentaires pour mieux développer notre personnalité.

Laura WINCKLER propose à chaque homme d’identifier ses dieux de référence, et à chaque femme d’identifier ses déesses de référence par un test qui figure dans son dernier livre intitulé « Dieux intérieurs – comment identifier votre archétype personnel », publié par Nouvelle Acropole et disponible à l’Espace Vollon.

Guérir l’âme du monde, un pas vers l’infini

Après la conférence « Deviens qui tu es » la semaine dernière, l’évènement philosophique a récidivé à l’Espace Mouneyra vendredi 06/10 avec cette fois « Guérir l’âme du monde », sujet encore aussi ambitieux et complémentaire. En effet, si on parvient à trouver l’unité en soi avec le « deviens qui tu es », il y a toutes les chances que nous nous sentions connectés avec le monde entier, l’univers et les autres qui sont un autre soi-même.

Le conférencier a commencé à régler magistralement leur compte à ceux qui pensent que l’âme n’est qu’un corps nébulo-gazeux. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses avec la vue ou qu’on ne peut démontrer leur existence qu’elles n’existent pas. D’ailleurs, de plus en plus d’astrophysiciens bloqués dans leurs complexes équations mathématiques envisagent de former un signe pour l’hypothèse de l’âme comme on a adopté celui du huit renversé pour tenir compte de l’infini.

Et puis qui ne s’est pas senti ému profondément devant un coucher de soleil, un firmament étoilé et s’interroger sur le mystère de cet univers dont le principal est : pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pascal avait bien raison en pariant sur l’existence du divin (ou âme ou intelligence) car c’est meilleur pour la santé de l’âme.

Comment guérir l’âme du monde alors ? En se mettant à son chevet et, par l’attention que nous lui porterons, par l’amour qui nous connecte à l’essentiel, en ne plus le considérant comme un objet à exploiter. Ce faisant, nous récupérerons le sens qui nous fait défaut et nous réconciliera avec cette immensité amie.

Et si ce n’était pas suffisamment prouvé, deux jeunes femmes à la fin, ont connecté leurs voix pour nous offrir en signe de démonstration un magnifique chant de sirène, d’où on se demanderait l’origine de tant de beauté et à quoi elle sert si l’univers est absurde !

Deviens qui tu es, une invitation de soi à soi

Conférence à Bordeaux par Pierre POULAIN

Deviens qui tu es !? C’est pour en savoir plus sur cette proposition, voire cette injonction, que de nombreuses personnes ont investi l’Espace Mouneyra mercredi 27/09.

Déjà pour venir, il fallait avoir compris à peu près de quoi retourne le sujet. Dans un deuxième temps, on se demandait bien comment le conférencier allait s’en dépatouiller et s’il ne botterait pas en touche comme c’est souvent le cas avec les questions de philosophie où on repart avec plus de questions que de réponses. Et bien ce n’était pas le cas et c’est avec une grande maestria que la solution de ce qui semblait être une équation du 3ème degré a été démontrée.

Postulat de départ : nous ne sommes pas qui nous sommes.

Ce qui induit : si je ne suis pas qui je suis, qui suis-je ? Et pourquoi ai-je souvent cette impression que je ne suis pas comme je devrais être ? Pourquoi je possède tant de masques sociaux alors que j’aspire à une cohésion de mon être ?

Oui mais, comment le trouver ce fameux être dont on parle tant et qu’on ne voit pas telle la fameuse Arlésienne ?

PAR LA VOIE DU SILENCE. C’est-à-dire que malgré tout le bruit que font les masques du monde, il y a un silence, un ilot inatteignable par les tempêtes. Et dans ce silence je deviens moi. Pas à l’écart du monde ce qui serait une fuite mais au centre de mon être qui me permet d’enlever les masques pour gérer ma vie au naturel et avec plus de sérénité.

Mais cela n’est possible que si j’éprouve une nécessité vitale de l’atteindre pour débuter la quête ! C’est alors que démarre la véritable magie et le ré -enchantement…Bon sang mais c’est bien sûr !

Un poème de Traoré sur fond de musique d’une harpe persane en direct avait entamé la soirée. Un repas aux saveurs goûteuses a été apprécié par les nombreuses personnes qui voulaient encore en découdre sur la question.

La Philocalie, l’amour de la Beauté – Eros et liberté

C’est dans les locaux  d’ ANABAB à Biarritz devant un parterre comble que s’est présenté Philippe DAUTAIS ce samedi 30 septembre 2017 , sous la forme de deux ateliers de trois heures.

Ce prêtre orthodoxe du Patriarcat de Roumanie , Fondateur et responsable du centre de Sainte Croix en Dordogne et auteur de plusieurs ouvrages a développé deux thèmes : « La Philocalie ou l’ amour de la Beauté » et  « L’éclosion de l’Eros ».  Sa clarté,  la puissance de son propos et son détachement teinté d’humour rempli de spiritualité nous ont régalés.

« Que faisons nous de ce désir d’aimer et de ce désir de vie qui résident en chacun de nous et que le fini ne pourra jamais combler ? » Qu’en faisons nous et surtout à quel service le mettons nous ?  « Aller vers soi et aller vers Dieu c’est la même chose » Un propos qui a passionné l’auditoire.

Nous nous sommes tous quittés à regret, augmentés par cette riche journée.

A trés vite de nouveau à Biarritz Père DAUTAIS.